La Femme qui pleure au chapeau rouge

2607) et infidèle (« C’est le jour qu’il a dîné ici la première fois, qu’il est v’nu m’trouver dans ma chambre », l. 3667-3668). 11. Maupassant propose une vision très négative de l’Église. L’abbé Picot manque d’élégance (« Il était fort gros, fort rouge, et suait à flots », l. 718719) ; l’abbé Tolbiac est effrayant (« C’était un tout jeune prêtre maigre, fort petit […] et dont les yeux, cerclés de noir et caves, indiquaient une âme violente », l. 5395-5397). L’abbé Picot fait preuve d’une excessive

qui nous annonce déjà l'atmosphère macabre, fantastique et enchanteresse dans laquelle la pièce va se dérouler. La nourrice arrive en chantant sur scène avec un costume somptueux propre à l'opéra chinois. Elle porte une grande coiffe, sa robe est rouge pourpre et blanche avec quelques dorures et de très grandes manches. Elle est maquillée assez simplement par rapport à ce que nous avons pu voir dans d'autres pièces, élément contemporain nous semble-t-il. Son visage est blanc avec des joues roses

sommes seuls. GEORGES. Moi, je ne fais pas de bêtises ; c’est toi qui en dis. GENEVIÈVE. Comment ! tu ne fais pas de bêtises ? Et ce fossé où tu m’as fait descendre ? Et je ne pouvais plus en sortir ; et tu as eu si peur que tu as pleuré. GEORGES. J’ai pleuré parce que tu pleurais et que cela m’a fait peur. Tu vois bien que je t’ai tirée du fossé. 7 GENEVIÈVE. Et ce petit renard que tu as tiré d’un trou ! Et la mère qui est accourue furieuse et qui voulait nous mordre ! GEORGES.

Albert Cohen Le livre de ma mère © Éditions Gallimard, 1954. Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l’évocation d'une femme à la fois « quotidienne » et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue

court des avoines et des blés fauchés qui couvraient le sol comme une barbe mal rasée. La terre embrumée semblait fumer. Des alouettes chantaient en l'air, d'autres oiseaux pépiaient dans les buissons.     Le soleil enfin se leva devant nous, tout rouge au bord de l'horizon ; et, à mesure qu'il montait, plus clair de minute en minute, la campagne paraissait s'éveiller, sourire, se secouer et ôter, comme une fille qui sort du lit, sa chemise de vapeurs blanches.     Le comte d'Etraille, assis sur

toile lui engonçaient les pieds, tout cela accentuait ses déséquilibres. Elle s'appuya sur la tranche d'un panneau publicitaire pour happer la liberté. Des images défilaient, clachant son regard et particulièrement l'une d'elles, celle d'une femme en pose lascive tenant d'une main vernie, un parfum. Elle était là, elle, somme toute 7 droite, encore belle, portée dorénavant par les haillons de l'isolement. Elle serrait dans sa main gauche, un sac plastique vantant les mérites d’une

pourries qu’il enlevait au bord de ses champs, et ses fermiers le lui charroyaient en ville tout débité, le rangeaient par complaisance dans son bûcher et recevaient ses remerciements. Ses seules dépenses connues étaient le pain bénit, la toilette de sa femme, celle de sa fille, et le payement de leurs chaises à l’église ; la lumière, les gages de la grande Nanon, l’étamage de ses casseroles ; l’acquittement des impositions, les réparations de ses bâtiments et les frais de ses exploitations. Il avait six

apporta des masses de manteaux qu'on disposa sur les genoux, plus deux paniers qu'on dissimula sous les jambes ; puis elle grimpa sur le siège à côté du père Simon, et s'enveloppa d'une grande couverture qui la coiffait entièrement. Le concierge et sa femme vinrent saluer en fermant la portière ; ils reçurent les dernières recommandations pour les malles qui devaient suivre dans une charrette ; et on partit. Le père Simon, le cocher, la tête baissée, le dos arrondi sous la pluie, disparaissait dans

primordiale à la nature perçue telle qu’elle, et au monde paysan plutôt qu’a des scènes historiques. Dans ce tableau nous retrouvons l’intention du peintre L’Hermite qui cherche à représenter des sujets de la vie quotidienne. Les trois personnages dont one femme et deux hommes sont des personnages tirés du monde paysan, la situation ordinaire dans la quelle ils se trouve, et l’instantanéité du moment renforce le naturalisme de l’oeuvre. La nature porte one place importante dans le tableau, représente par des

des masses de manteaux qu’on disposa sur les genoux, plus deux paniers qu’on dissimula sous les jambes ; puis elle grimpa sur le siège à côté du père Simon, et s’enveloppa d’une grande couverture qui la coiffait entièrement. Le concierge et sa femme vinrent saluer en fermant la portière ; ils reçurent les dernières recommandations pour les malles qui devaient suivre dans une charrette ; et on partit. Le père Simon, le cocher, la tête baissée, le dos arrondi sous la pluie, disparaissait dans