La Foi Et La Raison Chez Pascal

développer dans la noblesse et les populations rurales. Art classique : – Exprime une stabilité (se base sur la raison plutôt que les sentiments). – Exprime une volonté de remise en ordre. – Trois grand principes : Mesure, ordre, clarté. (réaction aux excès du baroque) Ces deux tendances peuvent se retrouver chez un même auteur ou une même œuvre. 2) Une tentative des pouvoir politiques et religieux pour reprendre en main la conduite du peuple

André Gide : « La réprimande du père » Le retour de l’enfant prodigue Introduction: Auteur, œuvre et contexte: André Gide a été harcelé tout le long de sa vie entre le doute et la foi. Déchiré entre le protestantisme et le catholicisme. La composition de retour de l'enfant prodigue publie dans la revue Vers et Prose, marque un intermède dans la pénible rédaction de La porte étroite (1909). La question religieuse est au centre des préoccupations de l'écrivain. Et puis 4 ans, il s'aventure en traitant

susciter l'idée d'une humanité apparentée avec des espèces animales dépourvues de relation au divin. La science moderne fondée sur l'autonomie de la raison humaine et qui dispose, selon le rationalisme, d'un monopole en matière de savoir, a semblé ainsi plusieurs fois, depuis Copernic et Galilée, contredire les vérités révélées de la foi. Faut-il nécessairement en conclure que croire et savoir sont inconciliables ? Croire, c'est croire savoir. Qui croit ne cherche pas à savoir

13 La dignité de l’homme selon Pascal Hirotsugu YAMAJO  L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser, une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers n’en sait rien. (S231-L200) Ce passage, l’un des plus connus des Pensées, pourrait

idées religieuses sont des dogmes (...) et ces dogmes nous apprennent des choses que nous n’avons pas découvertes par nous-mêmes et qui exigent de notre part un acte de foi. (...) Credo quia absurdum1. Ce qui revient à dire que les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison; elles sont au-dessus de la raison. Il faut sentir intérieurement leur vérité ; point n’est nécessaire de les comprendre. Seulement ce Credo n’est intéressant qu’à titre de confession individuelle; en tant

Tout d’abord, Pascal parle de la société dans les Pensées. La société est hiérarchisée, ce que ne critique pas Pascal qui, au contraire, pense que cela est juste car c'est une garantie d'ordre : les hommes sont "distingué[s] par le dehors [...]. Mais cela est très raisonnable" (93). Au sommet de cette hiérarchie, le roi, dont Pascal aimerait peut-être qu'il travaillât (15), à l'image du "Grand Seigneur des Turcs" et contrairement à la pratique dans notre pays. Il convient surtout qu'il ne soit pas

sans preuve à proprement parler d'un quelconque caractère véridique. Ainsi la croyance s'apparente à la foi mais aussi à l'opinion, au préjugé, etc… La croyance est dite aveugle et ne fait aucunement appel à la raison. Ainsi on serait a priori tenté de dire que la croyance conduit à l'erreur, qu'elle n'est pas compatible avec la quête de vérité, et la sagesse voudrait qu'on ne se fie qu'à la raison bannissant le recours à la croyance. Mais peut-on vivre sans croyances ? Il faut d'abord définir ce qu'est

Silveira Ramos Telma Commentaire de texte :Pascal, Pensées, fragment 693Tout être humain a conscience de son éphémérité. Nous savons tous que nous sommes des êtres mortels. Pourtant nous continuons à vivre, bien que nous ne sachions pas pourquoi nous vivons. Comment faisons-nous pour ne pas subir notre ignorance face à notre existence ? Comment faisons-nous pour jouir de la vie tout en sachant qu’elle est limitée ? En effet, si nous nous laissions aller à ces interrogations et à la préoccupation

une relation naturelle qui n'étouffe pas la voix de notre conscience. Pour Rousseau, la conscience de soi est ce qui distingue l'homme de l'animal. C'est la conscience de soi qui fournit à l'intelligence de l'homme ses règles de réflexion et à sa raison ses principes de décision. Sans conscience de soi, nous sommes des bêtes, qui nous contentons de réagir sans réfléchir et sans rien décider. Alors qu'avec la conscience de soi, nous possédons un instinct du bien et du mal. Dans la mesure où nous sommes

alors chercher à perdre ses illusions est inutile car cela est inévitable, le sujet prendra tôt ou tard conscience de son jugement qui est faux? Pascal se pose une question qui est «qu'est-ce que le moi?», question à laquelle il ne répond pas vraiment car le moi qui est la part du sujet consciente de ses actes et de ses projets et qui est pour Pascal ni mes actions, ni mon corps ni les qualités physiques ou intellectuelles que je manifeste, est une question à la recherche de l'essence du moi. C'est