La Fontaine Plaire Et Instruire

SEQ. I ­ Rhétorique et pouvoir aux XVIIème et XVIIIème siècles : instruire et libérer A. Plaire et instruire par ​ les Fables​  de La Fontaine Séance 1​  : structure de la fable à partir du ​ Cheval et du Loup, ​ manuel p.269 Tableau de synthèse aux questions d’analyse : Les différentes étapes présentation  des  circonstances :  le  printemps,  la  recherche  de  nourriture  par   le  loup,   v.1 à 7 2. La rencontre du cheval 1. La  Les temps dominants .Présent  de  vérité  générale  « quittent » et « cherche »

est chargé de mettre en scène des idées et des valeurs. L'argumentation s'exprime à travers une fiction allégorique, ce qui permet d'incarner des principes abstraits dans des personnages qui en retirent une valeur symbolique : dans la fable de La Fontaine « Le Loup et l'agneau », les deux personnages incarnent de façon immédiatement perceptible le principe du mal et celui de l'innocence ; au-delà de cette dichotomie, le lecteur doit s'efforcer de décrypter la scène afin d'en comprendre les enjeux

Devoir de français Question de corpus «  Les jugements de la cour » Au XVIIIème siècle, le mouvement classique prône l'idéal d'ordre et de rigueur mais défend aussi l'expression « placere et docere », qui signifie plaire et instruire. La Fontaine s'inscrit dans cette volonté ; inspiré des anciens Phèdre et Esope, il revisite les fables et porte le genre à son apogée. Si le premier recueil des fables livre I à VI, destiné au dauphin, se veut pédagogique et léger. Le second vise un public plus

les textes et les écrits. Le but de l’auteur est de plaire et pour lui la seule façon de le faire et d’appliquer ces règles strictes. Car en oubliant une partie de la réalité comme la mort ou la violence, l’auteur offre une vision idéale de la vie et un récit plaisant. Mais le plaisir n’est pas le seul but des auteurs classiques, ils veulent également apporter autre chose au lecteur, ils veulent instruire. C’est ce que fait Jean de la Fontaine avec ses fables car en plus de proposer une histoire

pour les auteurs de plaire aux lecteurs. Ensuite, nous nous demanderons si les exemples ne sont pas nécessaires pour valider les idées générales. Enfin, nous envisagerons le fait que certains types d’exemples peuvent parfois faire naître une idée générale. I. La concrétisation du discours abstrait : un élément de séduction Les oeuvres littéraires argumentatives ont aussi une valeur esthétique : pour attirer le lecteur, et le convaincre, l’écrivain a intérêt à lui plaire. Le fait de développer

recul. En effet, l'humour rend réceptif. La fantaisie de l'argumentation permet de « plaire et de toucher » comme disent les classiques au XVII ème siècle. Les thèmes pouvant être qualifiés de sérieux ont toujours intéressé les auteurs tel que La Fontaine qui pour sa part, évoque la mort, le pouvoir, le malheur en respectant à chaque fois les deux fonctions de l'apologue, c'est-à-dire plaire et instruire comme dans la fable «  La mort et le malheureux », dans laquelle un homme Malheureux appelle

les sujets… Pouvons-nous traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? Faut-il instruire en plaisant comme le conseillaient Molière et La Fontaine ? Par extension, n’y a-t-il pas certaines limites au rire ? Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter avec plus de philosophie. En effet, transmettre une morale par le biais des animaux comme La Fontaine dans ses fables la rend plus plaisante, plus facile à intégrer. Comme si ce mode permettait à l’Homme à reconnaître

Commentaire Le Loup et l’Agneau, de La Fontaine : Intro : La Fontaine, fabuliste et moraliste français du 17ème siècle classique écrit ses Fables, en 1671 dont est extraite Le Loup et l’Agneau. Après la chute de Fouquet (son protecteur), il se consacre à une critique de la société de son époque à travers ses fables. Ainsi, celles-ci renferment les observations qu’il en fait en mettant en scène des animaux. On parle donc de bestiaire allégorique. La plupart de ses fables sont en fait une réécriture

Jean de la Fontaine La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Styliste éblouissant, il a porté la fable, un genre avant lui mineur, à un degré d’accomplissement qui reste indépassable. Moraliste, et non pas moralisateur, il pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine, sans oublier de plaire pour instruire. Famille

famille relativement bourgeoise, Jean de La Fontaine passe toute son enfance et son adolescence en Champagne. Après avoir suivi, sans vraiment s'y intéresser, des études de théologie et de droit, il hérite de la charge de maître des Eaux et Forêts de son père. Il s'installe ensuite à Paris, où il fait la connaissance de Nicolas Fouquet , alors surintendant des Finances de Louis XIV, qui le prend sous sa protection et lui accorde une pension. La Fontaine prendra d'ailleurs la défense de son protecteur