La Fontaine Préface Des Fables

En 1695, Charles Perrault défendit dans sa préface des Contes en Vers les valeurs de l'apologue, plus précisément des fables et des contes. Il affirma notamment que «Ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elle renfermaient une morale utile et que le récit enjoué[…]instruisît et divertît tout ensemble ». Comment les auteurs d'apologues font-ils pour mêler enseignement et plaisir à la lecteur dans leurs récits ? Nous verrons dans un premier en temps la manière d'enjouer le récit qu'utilisent

revendication de la liberté dans l’art. Il y a justement dès le début du siècle, des romanciers, qui s’élève contre l’imitation aveugle des Anciens. (Théophile de Viau, Charles Sorel, Honoré d’Urfé, St Amand) Généralement ils s’expriment dans leur préface ou dans leur œuvre elle-même. Cette indépendance qu’ils revendiquent va de paire avec la croyance au progrès. La croyance au progrès. Ce sont les philosophes en particulier qui vont attester d’une découverte, des avancés scientifiques.

sur la raison, l’équilibre et le naturel. La Fontaine, dans sa préface des Contes en 1669, démontre son appartenance à ce courant, en y précisant cependant sa vision particulière et son propre but dans cette citation. La citation est la suivante « Le secret de plaire ne consiste pas toujours en l’ajustement, ni même en la régularité : il faut du piquant et de l’agréable sil l’on veut toucher » Ainsi nous nous demandons de quelle manière La Fontaine considère la littérature, et s’il en est de même

les manières des nobles. Le théâtre apparaît dès lors comme le lieu idéal de l’expression des idées de l’auteur. Cependant, nous pouvons souligner que la satire peut se faire également à travers l’apologue. Nous pensons par exemple aux Fables de La Fontaine. Mais alors dans quelle mesure « le théâtre peut-il devenir une bonne tribune pour exprimer des idées ? » Dans une première partie, nous analyserons les termes du sujet afin de montrer en quoi les pièces de théâtre peuvent être occasion pour

s’exclamer : « Ah ! s’il nous faut des fables, que ces fables soient du moins l’emblème de la vérité ! J’aime les fables des philosophes, je ris de celles des enfants, et je hais celles des imposteurs. » Le récit d’une anecdote mettant en scène des animaux, ou parfois des végétaux, à caractère anthropomorphique, a toujours servi à illustrer des leçons de sagesse pratique. Le genre provient de deux grandes traditions : l’occidentale représentée par les fables grecques attribuées à Ésope, et par Phèdre

* L’argumentation indirecte * Un récit est plus attrayant « Le pouvoir des Fables » La Fontaine * L’illustration permet de mieux comprendre Les Fées de Perrault * Permet de toucher un large public Contes pour les enfants 2° / Cependant ils ont des inconvénients * L’argumentation directe * Manque de dynamisme : vocabulaire ardu, densité du propos c’est le pb des préfaces en général et donc lectorat restreint Qui lit encore les Essais de Montaigne ? Les Pensées

scratlol : Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière

juste récompense), l'obéissance... Ces récits fictifs sont plus attrayants, et donc mieux retenus par les enfants, que ne le seraient des manuels de savoir-vivre tels qu'en lisaient les bourgeois au XIXème siècle. La Fontaine l'a par ailleurs clairement exprimé dans la préface de ses Fables : « Une morale nue apporte de l'ennui. Le conte fait passer le précepte avec lui ; En ces sortes de feintes il faut instruire et plaire Et conter pour conter me semble peu d'affaire. » Dans un autre registre

Les Essais de Montaigne, par exemple, nous enseignent un art de vivre, issu de sa propre expérience : la vraie sagesse pour cet humaniste réside dans la mesure, afin de « jouir loyalement de son être ». Au siècle suivant, Molière, Racine ou La Fontaine veulent corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous mettant en garde contre les Tartuffe

Lecture analytique « Le pouvoir des fables », livre VIII, fable 4, vers 34 à 70   PBQ : une réflexion sur les fonctions de la fable ainsi que sur le charme et le pouvoir des récits de fictions, plus séduisant que les discours sérieux et moralisateurs.   I) Une structure originale : une fable dans la fable L’observation du texte fait apparaitre que cette seconde partie de la fable comporte deux récits emboîtés, le récit du narrateur et le récit de l’orateur, utilisant lui-même une fable. a) Le premier