La Foule Dans Germinal

octobre contre les Français. Cette révolte est impitoyablement réprimée par les troupes. Le calme revient et Bonaparte rétablit la situation en décrétant finalement une amnistie générale, non sans avoir fait couper bon nombre de têtes exhibées à la foule terrorisée et canonner la Grande Mosquée du Caire. En février 1799, Bonaparte se déplace en Syrie pour affronter les troupes ottomanes que le sultan a envoyées pour attaquer les Français en Égypte. Le 10 février 1799, Bonaparte quitte le Caire avec

devient à son tour dépositaire, puisque plus en contact direct avec la nature en générale et sa nature en particulier, comme l’a bien montré Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique  : « Je vois, dit-il, une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repose sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont-ils emplissent leur âme […]. Au dessus de ceux-là s‘élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d‘assurer

principaux opposants de Napoléon III : les républicains. Les plus radicaux d’entre eux mobilisent la population parisienne (cf le début de la biographie de Clemenceau). Le 4 Septembre , la foule envahit les rues de Paris et des grandes villes de province en criant “vive la République”. Face à cette pression, le corps législatif se réunit et prononce la déchéance de Napoléon et

la ville et l'Assemblée. Le lendemain, la foule s'empare d'armes et de canons à l'Hôtel des Invalides et se dirige vers la Bastille, symbole de l'absolutisme et de l'arbitraire judiciaire royal. La citadelle est prise, son gouverneur, Launais est exécuté, ainsi que le prévôts des marchands de Paris (dirige la corporation marchande de la ville). La forteresse est immédiatement détruite, mais les troubles persistent jusqu'au 22 juillet. Le 16, la foule renverse l'ancienne municipalité et élit

pend dans une rue, celui de la jeune fille abandonnée qui se jette dans la Seine et celui du capitaliste ruiné qui met fin à ses jours avec un revolver. Malgré le tragique des deux dernières scènes, l’une est conçue pour apitoyer, avec la foule impuissante qui regarde la suicidée se jeter du pont et l’autre pour se moquer du bourgeois qui a échoué : le failli meurt chez lui dans son intérieur confortable au pied de son propre portrait par lequel il espérait s’immortaliser et qu’il

loi du 4 avril 1803 (14 germinal an XI) permet aux services de l'État de reprendre au poids les monnaies rognées ou altérées. L'arrêté du 6 juin 1803 (17 Prairial An XI) publie un tarif de deux pages pour la reprise destinée à la refonte des monnaies d'or et d'argent de tous les pays d'Europe et de presque tous les pays d'Asie. La loi monétaire du 7 avril 1803 (ou loi du 17 germinal an XI) établit en France la bimétallisme complet qui va durer 125 ans. Le franc germinal est l’unité de compte. L'argent

particulière qui semble obéir à un parti pris d’insignifiance » (l. 30-31). Les expressions « considérer les choses et les êtres par le gros bout de la lorgnette » (l. 32-33), « se faire l’historien de ce qui n’a pas d’histoire » (l. 34-35), « une foule de détails secondaires » (l. 38) traduisent une vision particulière, qui poursuit un objectif autre que celui annoncé par le narrateur au début du roman. Alors que celui-ci fait part dans le premier paragraphe (p. 27) de la « panique » (l. 4), de

dirigeants des grandes compagnies minières capitalistes (compagnies des mines d’Anzin, de Béthune, de Lens) qui sont loin des « fosses » et dont les mineurs ne connaissent pas le nom. Ne parlent-ils pas de « la compagnie », et non du patron ? Relisons Germinal : ils savent parfaitement faire la différence entre « Monsou » (la Compagnie) et Deneulin (le concessionnaire indépendant). Aux yeux des ouvriers, le patron est celui qui est là, qui vient dans les ateliers, qui y donne des ordres, mais qui engage

manipulée par Thiers »[]. Pendant un an, il produit plus de deux cent cinquante chroniques parlementaires. Elles lui permettent à la fois de se faire connaître du monde politique et d'y fonder de solides amitiés (et inimitiés). Il collectionne aussi une foule de détails pour ses romans à venir[]. Ces engagements sont quelque peu risqués pour l'écrivain. Il tombe deux fois sous le coup de la loi, et est mis en état d'arrestation en mars 1871[]. Mais ces arrêts n'ont pas de conséquences et il est chaque fois

réouverture timide des lieux de culte. Retour de certains émigrés. Cette fin de la Terreur se traduit aussi par une réaction antijacobine : procès des montagnards fermture du club des jacobins démentèlement des sociétés populaires en province 12 germinal et 1er prairial an III : éradiction du mouvement sans-culotte à Paris. Mais les Thermidoriens ne sont pas des contre-révolutionnaires, même si de faitn, la liberté retrouvée favorise le retour sur le devant de la scène des royalistes. Ils poursuivent