La Foule Dans Germinal

tentant d'examiner ce que devient le rapport de Zola à l’argent littéraire lorsque le problème de la filiation balzacienne paraît devoir s'évanouir, à l’autre bout de la série, après l'émancipation définitive qu'est L’Assommoir et la consécration de Germinal. Mais sans doute le propos est-il ici réversible : il faut justement aller à l’autre bout de la série pour trouver, en position antépénultième, un autre roman sur l’argent, sur l'argent comme sujet. Liquidation et paternité Chacun sait que la

Faute de l'abbé Mouret (1875), dès 1864, il évoquait ainsi le prêtre : « l'homme des temps anciens, plus près de Dieu que de ses frères, plus parfait, plus puissant, qui vivait autrefois dans le mystère des tabernacles, au fond des temples fermés à la foule ; de là, il apparaissait aux fidèles, la foudre au front, tenant à la main les clés du ciel, et il commandait au nom de la colère et de la jalousie de son Dieu[4] ». La similarité des images est frappante, on la constate aussi bien sûr dans Madeleine

d’abattoirs, pour une clientèle d’assommeurs d’animaux de boucherie. Zola donne beaucoup de noms d’animaux à ces personnages (madame Putois,…). A l’abattoir, ils assomment les bêtes pour les tuer. De plus, le roman s’ouvre et se ferme sur la vision de la foule des ouvriers qui va au travail ou en revienne. Ce sont des « bêtes de somme », on entend un « piétinement de troupeau ». Gervaise est elle-même souvent comparé à une bête de somme, à une mule dévouée. Son grand rêve : «avoir la niche et la pâtée »

de la société capitaliste, qui accroît la richesse des uns et la pauvreté des autres. Ce monde est dénoncé par Zola, d’une façon romanesque à travers l’histoire d’une famille sous le 2nd empire. Elle comprend 20 romans : Les Rougon Macquart. Dans Germinal, il s’intéresse au sort des mineurs et accuse la société de façon directe. Son œuvre correspond à la fin du 2nd Empire et est donc moins inquiétées par la censure. Certains écrivains s’exilent, au sens moral ou esthétique : Gautier, Leconte

octobre contre les Français. Cette révolte est impitoyablement réprimée par les troupes. Le calme revient et Bonaparte rétablit la situation en décrétant finalement une amnistie générale, non sans avoir fait couper bon nombre de têtes exhibées à la foule terrorisée et canonner la Grande Mosquée du Caire. En février 1799, Bonaparte se déplace en Syrie pour affronter les troupes ottomanes que le sultan a envoyées pour attaquer les Français en Égypte. Le 10 février 1799, Bonaparte quitte le Caire avec

bonne illustra- tion. Dans un incipit romanesque traditionnel, le texte introduisant le protagoniste est un script que le lecteur peut réaliser (provisoirement) de mille manières dans son esprit. C’est l’exemple canonique d’Etienne Lantier dans Germinal 21, autour duquel le narrateur épaissit à loisir l’obscurité – à tous les sens du terme. Inver- sement, au début d’un texte de théâtre, la construction du personnage dépend d’abord de partitions appelées à être strictement exécutées par le lecteur

sociaux. Mais il a aussi été producteur d'ordre social en s'unifiant. En effet, au XIX èm siècle, on a peu d'organisation ouvrière. Les conflits ne sont que des émeutes qui finissent par un bain de sang (les troupes tirant sur les émeutiers, cf. Germinal de Zola, où non seulement les émeutiers se font tirer dessus mais l'épicier est lui aussi massacré). En regroupant les ouvriers, dans des syndicats puissants notamment, ces organisations ont pacifié le monde social (et c'est aussi pour cela qu'on

faveur du veto mais suspensif pendant 2 législatures au maximum. Le Roi laisse faire se vote mais il ne signe pas le décret sur l’abolition des droit féodaux et ce refus pousse les révolutionnaires à organiser une marche sur Versailles le 5 Octobre. La foule envahit le château et force Louis 16 et sa famille a s’installer à Paris aux Tuileries. Désormais il est l’otage des Parisiens et le fossé politique va s’élargir sur la question religieuse. B, La rupture entre l’église catholique et la révolution

révolutionnaire sur un lieu de pouvoir, la Bastille. Slogan : « des armes, des armes ! » scandé par le peuple. La Bastille est une prison royale, le symbole de l’arbitraire et de l’absolutisme royal, puisque les prisonniers l’ont été par lettre de cachet. La foule est présente, autour d’un leader : Camille Desmoulins. On assiste aux premières violences, avec notamment des têtes coupées. Le roi se demande :  "Mais, c'est une révolte ?" ; et Liancourt de répondre au Roi, de manière visionnaire :

le fiancé de leur fille et leur nièce. Le retour triomphal Chapitre IX. Deuxième étape dans la croissance spectaculaire du Bonheur des Dames[21]. En mars 1867, c'est l'inauguration du nouveau magasin. Mouret innove en mélangeant les rayons. Une foule innombrable se presse au Bonheur des Dames. Denise, rentrée en février, a retrouvé un personnel respectueux. Mme Desforges vient au bazar pour voir le « caprice de Mouret ». Malgré les informations de Mme Marty qui lui désigne Clara, elle comprend