La Fureur de vaincre

L’aveu était donc indirect car Phèdre y superposait l’image d’Hippolyte sur celle de son mari Thésée en faisant de son beau-fils le vainqueur du monstre. Dans notre scène de deuxième aveu, Phèdre se dénonce elle-même en tant que le monstre à vaincre : “Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite’’ (v.39). Ce déplacement du rôle de l'héroïne au monstre inscrit Phèdre dans une position ambivalente. L'héroïne tragique se dénonce elle-même comme coupable, elle oscille entre un rôle de criminel

Le 12 janvier arriva. Aqua, Aer et Ignis comprirent vite. Leur frère venait d’atteindre sa limite. Aqua aussi approchait de la sienne. Ensuite venait Aer et Ignis était le seul à ne pas être énerver contre les humains. Tellus tentait de contenir sa fureur, mais ses compagnons sentaient bien la puissance contenue dans son cœur et savaient qu’il n’avait pas une journée. Avant sa fin, il aurait relâché le tout. Même si s’était involontaire. Aqua commença un décompte alors qu’Ignis le prit avec lui, comptant

fédéralistes, guerres de vendée, échecs militaires Ils décident donc d'instaurer une véritable dictature révolutionnaire exercée dans la réalité par le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Pour vaincre les ennemis de la Révolution et pour éviter un retour à la fureur populaire, ils organisent la Terreur légale. Ils votent en septembre 1793 la loi des suspects. Le 9 thermidor (27 juillet 1794), la chute de Robespierre met fin au gouvernement révolutionnaire. La Constitution

désarment et ne te réduisent, et oppose-leur ce plaisir plus grand encore de pouvoir te rendre le témoignage que tu les as vaincus. » Epictète, Manuel, trad. M. Meunier, Ed. Garnier-Flammarion. 4. 5. Pourquoi, selon Epictète, le plaisir de vaincre ses penchants est-il un plaisir supérieur ? Relisez le texte précédent extrait de la Lettre à Ménécée et expliquez en quoi le stoïcisme diffère-t-il de l’épicurisme ? 3. Bonheur et malheur ne dépendent que de nous Les Pensées pour moi-même de

Sediman, le 7 octobre 1798, l’artillerie des Beys se démasque tout à coup et porte le ravage dans nos rangs ; DESAIX, impatient d’éteindre le feu qui nous écrase, se tourne vers son aide de camp, et, lui montrant les pièces… : « Vaincre ou mourir ! » s’écria-t-il ; « Vaincre ! » répond RAPP. Notre Alsacien se précipite sur les Arabes ; il renverse tout ce qui s’oppose à son passage, s’empare de l’artillerie, fait un grand nombre de prisonniers, et disperse en un instant le reste de la cavalerie ennemie

Audace humaine! effort du captif! sainte rage ! Effraction enfin plus forte que la cage ! Que faut-il à cet être, atome au large front, Pour vaincre ce qui n'a ni fin, ni bord, ni fond, Pour dompter le vent, trombe, et l'écume, avalanche ? Dans le ciel une toile et sur mer une planche. * Jadis des quatre vents la fureur triomphait ; De ces quatre chevaux échappés l'homme a fait L'attelage de son quadrige ; Génie, il les tient tous dans sa main, fier cocher

fixent ainsi sur loi, car en te voyant je meurs d’envie de te voir. Mais n’importe, laisse-moi te voir, et que je meure ! car si à te voir je ressens un tel effet, que ressentirais-je donc à ne te voir pas ? Ne serait-ce pas une douleur cruelle, une fureur, une rage pires que la mort ? car, après avoir vécu si malheureux, ne serait-ce pas horrible de mourir au moment du bonheur ? ROSAURA. Je te regarde avec effroi et t’écoute avec admiration, sans savoir ni ce que je puis te L a V i e e s t U n

remplissent de pleurs.  OENONE  Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence  Qui de vos maux encore aigrit la violence.  Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours,  Voulez-vous sans pitié laisser finir vos jours ?  Quelle fureur les borne au milieu de leur course ?  Quel charme ou quel poison en a tari la source ?  Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux  Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ;  Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure  Depuis

fixent ainsi sur loi, car en te voyant je meurs d’envie de te voir. Mais n’importe, laisse-moi te voir, et que je meure ! car si à te voir je ressens un tel effet, que ressentirais-je donc à ne te voir pas ? Ne serait-ce pas une douleur cruelle, une fureur, une rage pires que la mort ? car, après avoir vécu si malheureux, ne serait-ce pas horrible de mourir au moment du bonheur ? ROSAURA. Je te regarde avec effroi et t’écoute avec admiration, sans savoir ni ce que je puis te  La Vie est Un songe

malgré moi, se remplissent de pleurs. OENONE Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence. Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours, Voulez-vous sans pitié laisser finir vos jours ? Qulle fureur les borne au milieu de leur course ? Quel charme ou quel poison en a tari la source ? Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre