La Féodalité

d’un archaïsme indiscutable et d’autres d’une franche modernité. L’emploi à vie comme actif ou comme pensionné, la protection de la veuve et de l’orphelin, le cloisonnement des corps d’emploi et des champs d’activité, tout cela paraît hérité de la féodalité, disons au moins de l’Ancien Régime. Alors que le recrutement systématique sur concours, les possibilités variées d’exercice, la responsabilisation des autorités concédées témoignent d’exigences ou d’approches modernes. Il faut insister sur ces éléments-clés

Quel était ce monde féodal et en quoi a consisté la rupture ? (§ 1) Comment s’est institutionnalisé un appareil d’Etat  (§2) Dans quelle mesure ce processus s’est-il produit dans chaque société ? (§ 3) PARAGRAPHE 1. Une rupture avec la féodalité Quel était ce monde féodal ?(1) Comment s’est effectuée cette rupture (2) I. Le monde féodal A. Un pouvoir morcelé et patrimonialisé À la chute de l’Empire romain d’occident en 476 après JC, le continent européen est jalonné d’une multitude

particulier, peu de propriétés, les plus grosses propriétés étant possédées par des privilégiés exempts de taille." Doc. 2 Le cahier de doléances de Chateaubourg (sénéchaussée de Rennes) " Les habitants de ladite paroisse ont considéré que la féodalité prive le propriétaire du droit le plus sacré; rien ne l'est plus que la propriété; cependant le propriétaire est redevable toutes les année à son seigneur d'une rente en argent ou en grains. La vassalité aux moulins (…) assujettit le vassal aux

du lignage : I. Les « amis charnels ». — II. La vendetta. — III. La solidarité économique. CHAPITRE II. – Caractère et vicissitudes du lien de parenté : I. Les réalités de la vie familiale. – II. La structure du lignage. — III. Liens du sang et féodalité. Livre deuxième : La vassalité et le fief. CHAPITRE PREMIER — L’hom mage vassalique : I. L’homme d’un autre homme. — II. L’hommage à l’ère féodale. — III. La genèse des relations de dépendance personnelle. – IV. Les guerriers domestiques. — V. La

légitimité parce qu’ils sont nommés par le roi. Il ont donc du pouvoir et il en abusent sur le peuple. ) Le système féodale est une limite à l'émancipation du peuple. La croissance s'appuie sur la régression des contraintes sociales (fin de la féodalité). Philosophe jean jaque Rousseau : l'homme est née libre et partout il est enchaîné. Donc les gens ont fait un accord avec les suzerains. Les gens étant de plus en plus à leur compte il vont se sentir libre. Il vont commencer à se lancer dans le

suzerain dans la terminologie féodale, qui doit avoir un pouvoir effectif sur l’ensemble des vassaux. Ces idées ne correspondent pas sur la réalité féodale du début du xiie siècle ; certes le roi se trouvait placé au dessus des seigneurs, mais la féodalité, construction empirique, ne s’est pas formée sur le modèle d’une pyramide, de plus, les grand princes territoriaux, qui avaient pour la majorité usurpé les prérogatives de puissance publique, se dispensaient au début du xiie siècle de remplir leurs

de la bonne ou mauvaise santé de l’autorité royale sur l’ordre public au Moyen Age ? On ne peut répondre à cette question sans faire observer que l’on distingue au cours du Moyen Age (987-1453) deux périodes bien marquées. La première, appelée « féodalité de la foi », qui s’ouvre schématiquement du 10e au 12e siècle, se caractérise essentiellement par la guerre et l’aspiration à la paix des populations, par la toute-puissance seigneuriale et l’incapacité du roi à faire régner l’ordre public sur le

l´État-Nation français. l´État français et la France sont expliqués comme un sort d´effet pervers. Il va la démontrer cela grâce à deux concepts : Le mécanisme ou loi de monopole (A) et la division des fonctions socs (B). A / La sortie de la féodalité : conséquence du mécanisme du monopole I/ Présentation de la loi du monopole. La monopolisation c´est le processus de centralisation du pouvoir militaire et fiscal par une seule unité de domination dans l´ensemble d´un terri. Le monopole de

(980-1060), Paris, 1999.* Dominique Barthélemy, ''La chevalerie. De la Germanie antique à la France du XIIe siècle'', Paris, 2007.* A. Debord, ''Aristocratie et pouvoir. Le rôle du château dans la France médiévale'', Paris 2000. H. Débax, ''La féodalité languedocienne'' (XI-XIIIe siècles). Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel, Toulouse, 2003. Georges Duby, ''La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise'', Paris, 1953.* P. Geary, ''Vivre en conflit dans une

pourront pas être délégués. SECONDE PARTIE : La société médiévale Commence en 987 avec l'avénement de la féodalité et s'achève en 1453 avec l'avènement de l'ancien régime appelé également les temps modernes. Au cours de ces 5 siècles, la situation est loin d'être homogène au plan politique ou au plan économique, intellectuel, moral et social. 1. Economiquement Il faut savoir que la féodalité s'installe au cours d'une récession économique et cette récession a été favorisé par la mise en place de