La Grande Nanon Commentaire

sécheresse, et veulent de l’eau, du chaud, des nuages, à leur fantaisie. Il y a un duel constant entre le ciel et les intérêts terrestres. Le baromètre attriste, déride, égaie tour à tour les physionomies. D’un bout à l’autre de cette rue, l’ancienne Grand-rue de Saumur, ces mots : Voilà un temps d’or ! se chiffrent de porte en porte. Aussi chacun répond-il au voisin : Il pleut des louis, en sachant ce qu’un rayon de soleil, ce qu’une pluie opportune lui en apporte. Le samedi, vers midi, dans la

Foulon 1er3 Eugénie Grandet : commentaire composé Eugénie Grandet a été écrit par Honoré de Balzac, auteur du 18eme siècle, réputé pour sa maitrise de l’art du roman. Cet ouvrage a été écrit en 1833. Il évoque l’histoire d’une jeune fille qui tombe amoureuse de son cousin qui par la suite va la trahir. Cet extrait, Eugénie Grandet prépare un déjeuner riche pour son cousin et désobéit à son père. Le père d’Eugénie se révèle être très riches riche mais emplit d’une grande avarice. Mais quelle différence

pêcher ! » | | |Cette gaieté de famille, dans ce vieux salon gris, mal éclairé par deux chandelles ; ces rires, accompagnés par le bruit du rouet de la grande | | |Nanon[3], et qui n’étaient sincères que sur les lèvres d’Eugénie ou de sa mère ; cette petitesse jointe à de si grands intérêts ; cette jeune fille | | |qui, semblable à ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et qu’ils ignorent, se trouvait traquée, serrée par des preuves d’amitié

sécheresse, et veulent de l'eau, du chaud, des nuages, à leur fantaisie. Il y a un duel constant entre le ciel et les intérêts terrestres. Le baromètre attriste, déride, égaie tour à tour les physionomies. D'un bout à l'autre de cette rue, l'ancienne Grand rue de Saumur, ces mots : Voilà un temps d'or ! se chiffrent de porte en porte. Aussi chacun répond-il au voisin : Il pleut des louis, en sachant ce qu'un rayon de soleil, ce qu'une pluie opportune lui en apporte. Le samedi, vers midi, dans la belle

manger. Eugénie et sa mère redoutent le terrible moment où Grandet va, selon la tradition familiale, demander à sa fille de « voir son or ». Au début de la scène, les quatre personnages principaux sont réunis – Eugénie avec son père, sa mère et Nanon – puis Eugénie restera seule, face à son père. A la fin de la scène, Eugénie est mise en pénitence dans sa chambre, au pain et à l’eau. Comme souvent dans les romans de Balzac, cette scène est en écho avec une autre : la scène de la levée de

personne du singulier et dit “il”: il est détaché de l’histoire qu’il raconte. Il ne participe pas aux événements qu’il raconte, il n’est pas présent dans la fiction . Le récit semble avancer tout seul, mais le narrateur peut parfois faire des commentaires sur les personnages et les faits dont il parle. Le narrateur sait tout des personnages : leurs pensées, leur passé, leur avenir (omniscient), il peut tout voir (omnivoyant) et raconter ce qui se passe en deux lieux différents en même temps (omniprésent)

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l’achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. 5 Une ménagère n’achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc

industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l'achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n'achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc les

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l'achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n'achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc les consciences

braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours à la campagne. Là, tout étant prévu, l’achat, la vente, le profit, les commerçants se trouvent avoir dix heures sur douze à employer en joyeuses parties, en observations, commentaires, espionnages continuels. Une ménagère n’achète pas une perdrix sans que les voisins ne demandent au mari si elle était cuite à point. Une jeune fille ne met pas la tête à sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. Là donc les consciences