La Honte de la famille

c’est-à-dire soumise à l’homme. Et qu’elle résume toute la valeur de sa vie en sa pudeur, le thème de la honte étant récurrent dans ses dires. D’ailleurs, elle ne cesse de lui inculquer dès le plus jeune âge : « Il faut que tu aies honte. Tu dois avoir honte. Ne lève pas tes yeux sur les garçons. Sur les hommes. Baisse la tête. Dans la rue surtout. Ne te tourne pas. Si je te parle de honte, c’est que tu manques de pudeur. »[footnoteRef:5] [5: Ibid. P : 24.] Christiane Achour, actuellement professeure

jugement du peuple se base avant tout sur le bien monétaire d’un individu. I.S. 1.1 : D’ailleurs, le rang social est essentiel pour eux. Citation : « C’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d’employés. Elle n’avait pas de dot, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué ». l. 1 à 4 I.S. 1.2 : De plus, pour certain l’apparence est un signe de richesse ou bien de pauvreté. Citation :

de l’étranger. Cette absence, ce rejet de l'autre, nous le ressentons comme une injustice qui continue d'aiguiser notre conscience de ce qu'est l'Union Européenne. Dans notre vie quotidienne, de plus en plus d'événements nous inspirent cette « honte d'être un homme » que décrivait Deleuze comme un motif de création. L'autre est absent, nous ne pouvons pas parler à sa place. Nous ne pouvons prendre la parole qu'en notre nom et affronter le constat violent que, bien qu'innocents, nous sommes dominants

Monsieur Le Président, Je me permets, en ce jour, de me présenter à vous, pour vous faire part du mal qui hante , de cette honte qui chaque jour me ronge de l’intérieur. Comme chacun le sais je suis un fervent partisan de l'abolition de la peine de mort mais ce n’est pas cela que je viens ici défendre, ou plutôt indirectement je le concède. Je me présente ici comme un fervent partisan du progrès car je souhaite que notre société actuelle puisse connaître une avancée comme jamais elle n’a pu en

en fait Nourdine. Il découvre la richesse de sa cuisine, mais, juste au moment quand il veut partir avec ses trois sacs-poubelles, il entend une fille qui pleure. La fille, qui est la soeur de Nourdine, pense que la honte d’avoir une mère qui quitte sa famille est comme la honte d’avoir un père qui est flic. Qu’une fille arabe, qui a changé sa nomme pour apparaître plus française, conserve ses croyances que les policiers discriminent contre les arabes, représente le thème de marginalisaiton dans

Juan Commence par une interjection « Ah » l.174 par une ponctuation expressive « ! » et par une question oratoire l.175-176. Il remet alors en cause Dom Juan et il l’interpelle. Il essaye de lui faire honte « ne rougissais point » l.175 Don Louis exclus sont fils de la famille car il a honte de l’avoir fait naitre. Il ne supporte plus sa présence. Dom Juan est un personnage seul, il est le contraire de ses alleux. La seule personne qui l’accompagne c’est son valet mais ce n’est pas une personne

se plaindre. Il ne faut pas oublier qu’elle ne se gênera pas pour défendre le nom de son père en public même si les méchancetés ne l’atteigne plus qu’elle ne le montre. Adélaide Fouque : Rejetée de tous, ses fils font de même car elle fait honte à la famille. Son passé assez controversé avec son amant Macquart suit et nuit à la réputation du clan Rougon-Macquart, les habitants de Plassant ayant trouvés cette histoire scandaleuse. Selon nous, elle est LE personnage qui provoque le plus l’inconfort

IV, qui, suivant une légende glorieuse pour la famille, avait rendu grosse [enceinte] une dame de Bréville, dont le mari, pour ce fait, était devenu comte et gouverneur de province » (l. 241-246). L’antiphrase « légende glorieuse » indique la volonté ironique du narrateur à non pas exprimer qu’il est honorable pour les Bréville de vanter un titre de noblesse attribué en raison d’un roi qui voulait clore une histoire d’infidélité au sein de leur famille, mais à souligner qu’au contraire, cela est méprisable

chiffonnés, c’est lamentable, votre chemise est d’une saleté repoussante, vos souliers… (Bérenger essaie de cacher ses pieds sous la table.) Vos souliers ne sont pas cirés… Quel désordre !... Vos épaules… […] Jean. C’est lamentable, lamentable ! j’ai honte d’être votre ami. […] Cette série de reproches sévères montre que Jean se préoccupe davantage du « qu’en dira-t-on » que de l’authenticité de ses relations amicales avec Bérenger. Il craint d’être mal jugé par ceux qui pourraient le voir en compagnie

CHAPITRE 1 LA CRÉATION DES BLESSURES ET DES MASQUES Lorsqu'un enfant naît, il sait au plus profond de lui que la rai-son pour laquelle il s'incarne c'est d'être lui-même tout en vivant de multiples expériences. Son âme a d'ailleurs choisi la famille et l'environnement dans lesquels il naît dans un but très précis. Nous avons tous la même mission en venant sur cette planète : celle de vivre des expériences jusqu'à ce que nous arrivions à les accepter et à nous aimer à travers elles. Tant qu'une