La Honte de la famille

n’existe pas uniquement au sein de la famille, mais aussi en public, tant au sein d’une petite communauté qu’à grande échelle. 1. Sphère familiale Les femmes sont davantage confrontées à la violence là où elles devraient se sentir le plus en sécurité : au sein de leur propre maison. Dans le monde, entre 15 et 71% des femmes ont déjà été victimes de violence conjugale (au sein du couple) au cours de leur vie. Et par violence domestique (au sein de la famille), nous entendons violence physique, sexuelle

Résumé : Horace de Corneille (1640) Au moment où commence la tragédie, nous sommes introduits dans la famille d’Horace, vieux chevalier romain, père de trois fils, dont l’un a épousé Sabine, sœur de Curiace, patricien d’Albe. Un nouveau mariage doit rapprocher encore les familles romaine et albaine : Curiace est fiancé à Camille, fille du vieil Horace. Mais Albe et Rome sont en guerre, et cet événement retarde l’union projetée. Cependant Curiace vient annoncer à sa fiancée que les chefs d’Albe

de persécution envoyée par Vénus qui se venge de sa famille. D'autre part, le destin tragique est présent de par le fait que l'intrigue soit inéluctable, c’est à dire même si les personnages tels que Phèdre se débattent sur scène contre telle chose, c'est comme si tout était déjà trop tard, les Dieux s'acharnent sur les personnages et à leur destin et principalement celui Phèdre qui se veut mourir se sentant coupable d’un péché qu’elle a honte de révéler. Tout dans Phèdre a été célébré : la construction

Ensuite, Don Diègue présente la vengeance comme un devoir filial, indispensable à l’honneur de la famille. L’argument du sangLe terme “sang” revient de manière répétitive, presque obsessionnelle, dans le discours de Don Diègue. Il convient de le comprendre à plusieurs niveaux. Au sens premier, lorsque Don Diègue affirme : “je reconnais mon sang”, il présente la vengeance comme une affaire de famille. Rodrigue doit combattre pour rétablir l’honneur des siens, que Don Gormas a souillé en giflant

temps-là, négligea le prisonnier, comme un assassin dont la vie n’était d’aucune conséquence ; aussi en mourut-il ; la faim, le froid et la pesanteur de ses chaînes le tuèrent avant que l’homme que mon père avait envoyé fût de retour. Sur cela toute la famille s’élève contre moi, de ce que pour un assassin j’accuse mon père d’un homicide, qu’ils prétendent qu’il n’a pas commis : et quand même il l’aurait commis, ils soutiennent que je ne devrais pas le poursuivre, puisque le mort était un meurtrier ; et

com/3060968277-VERCORS-Le-silence-de-la-mer.html La marche à l'étoile : Le narrateur raconte l'histoire de Thomas qu'il a connu dans son enfance. Thomas est le seul fils d'une famille allemande comptant 7 enfants. Son père est armateur et compte lui passer son affaire. Mais celui-ci est passionné par les livres et surtout la France. Quand il apprend que son cousin Latzi s'est suicidé (par honte d'être juif), il décide de réaliser son rêve : partir en France. Il économise et part à pied jusqu'à son rêve. Le premier aubergiste qu'il croise

entre en compétition et cela depuis la naissance. Un sentiment qui apparaît dès le plus jeune âge donnant au fils la désagréable impression que le père est de trop dans la famille. Dans le texte de Bernard Golfier, le fils se sent écrasé a côté de son père « j'étais déjà écrasé par la simple existence de ton corps », il a honte. On peut aussi constater dans le texte de Christiane Olivier, l’absence affective du père qui n’ose pas affirmer sa paternité par la tendresse de peur d’être associé au

Affection muette Publié en 1988, Une femme est le 5è ouvrage d’Annie Ernaux. Il fait partie d’une trilogie parentale avec La place, récit de la mort de son père, et La honte, où l’auteur revient sur la tentative de meurtre de son père sur sa mère. Une femme est un petit livre d'à peine cent pages. Dans ce bref ouvrage écrit juste après le décès de sa mère atteinte la maladie d’Alzheimer, se prenant pour témoin, Annnie Ernaux raconte avec

par leur mère et Mme ROSEMILLY. Jean jeune avocat et Pierre docteur rivalisent à la rame pour la belle Mme ROSEMILLY, veuve d’un riche capitaine de vaisseau. A leur retour, leur vie est bouleversée par la mort de M. MARECHAL, un vieil ami de la famille, et que celui-ci fait de Jean le seul héritier de sa fortune. A cette annonce Pierre préfère s’isoler et part se promener sur le port où il retrouve Jean el le « félicite ». Mais Pierre souffre en silence de cet héritage et se pose de plus en plus

remarqué que ses descriptions sont disjonctées et philosophiques, parfois à l’excès : «Elle avait honte d’elle-même et de ce monde où tout était permis, où la permission faisait basculer la vie dans l’infection, la frappait de puanteur. (…) Honte de ce laisser-aller qui grandissait dans l’espace du vieillissement comme un géant insouciant, une bête pataude inconsciente des ravages laissés sur son passage. (…) Honte de l’alcool qui l’avariait, qui la faisait muter vers autre chose, une vache, une truie, un