La Lecture Permet De S Évader

tout temps et nous font encore rêver aujourd’hui. Mais le plaisir qu’éprouve le lecteur à les lire ne tient pas seulement du divertissement qu’ils nous offrent. Nous pouvons ainsi nous demander qu’en quoi l’évocation d’un monde très éloigné du sien permet de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l’entoure. Comment expliquer le paradoxe qui fait que ces récits mettant en place un monde lointain ou même purement imaginaire (comme c’est le cas de l’utopie) permettent au lecteur de se confronter

effet en son nom propre; il emploi la première personne du singulier (vers 1 à 3 par exemple). En revanche Victor Hugo cherche en quelque sorte à éclairer les hommes en redéfinissant le poète tel un guide. De son côté, Léo Ferré, cherche à faire évader le lecteur en transformant le monde et en donnant une certaine liberté en remplaçant les bras des hommes par des ailes d’oiseaux. Puis, Eugène Guillevic, joue en quelque sorte les politiciens en s’engageant et proposant une vie meilleure à travers

Le roman est-il « une feinte pour tenter d'échapper à l'intolérable », comme l'affirme Romain Gary ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les œuvres étudiées en classe et vos lectures personnelles. Introduction Le genre romanesque se fonde souvent sur un intéressant paradoxe : il se nourrit essentiellement du réel, mais, par le biais de l'écriture, il tire sa force et sa richesse de la fiction, qui lui autorise toutes les audaces. Ce potentiel illimité d'exploration, mais aussi

LA FICHE DE LECTURE PREMIÈRE PARTIE : INTRODUCTION Titre : Psychanalyse des contes de fées Auteur : Bruno Bettelheim Illustrateur : Marie-Noëlle Pichard Format : Poche, 476 pages Edition : Pocket Date de parution : 30 septembre 1999 Bruno Bettelheim, psychiatre et psychanalyste américain d'origine autrichienne, né à Vienne le 28 août 1903, il est déporté en 1938 à Dachau puis à Buchenwald. Il est confronté à l'expérience de ce qu'il nommera la "situation extrême", où certaines victimes

personnages sont souvent extraordinaires. Le roman se destine au lecteur et donc à une lecture personnelle, ainsi le roman ne vit qu’à travers la curiosité du lecteur pour les personnages et les évènements qui traversent le récit. Ainsi la réflexion de Stendhal dans La vie de Henri Brulard : « Un roman est un archet. La caisse du violon qui rend les sons c’est l’âme du lecteur » montre que le roman ne vit qu’à travers la lecture des hommes. Mais on peut aussi se demander comment le lecteur peut faire vivre

de la jeune femme. Adraste considère Clindor comme un rival. Isabelle repousse Adraste, mais cela ne l’empêche pas d’aller demander sa main à Géronte. Une fois qu’il est parti, Matamore et Clindor se dévoilent. Son maître est amené à partir, ce qui permet à Clindor, seul avec Isabelle, de lui déclarer à nouveau son amour et de s’enfuir lorsqu’Adraste revient. En effet, ce dernier le menace. La servante d’Isabelle, Lyse, qui est une amoureuse déçue de Clindor, a décidé de se venger et propose à Adraste

seulement à cette fonction caractéristique du personnage mais aussi aux autres fonctions possibles de cet individu. Ne peut-il pas nous divertir et par la même occasion nous instruire ? Ou en encore nous transmettre des valeurs ? D’abord, le personnage permet de refléter la société dans laquelle il vit car pour commencer l’écrivain le plonge dans un cadre spatio-temporel spécifique qui renvoie a une société donnée comme par exemple dans l’œuvre de Zola « L’assommoir » ou nous sommes plongés dans le milieu

premier temps, nous verrons que si les personnages extraordinaires sont agréables à la lecture, ne faire que des personnages hors du commun manque de réalisme. Dans un dernier temps, nous verrons que les romanciers ont parfois même cherché à créer des personnages négatifs : malades, idiots, fous… I – Les personnages extraordinaires sont agréables A – Un personnage qui fait rêver Le registre merveilleux permet de faire rêver, en proposant au lecteur des mondes pleins de magie, qui seront agréables

DISSERTATION ¨On a l’art afin de ne pas mourir de la vérité¨ (F. Nietzsche) A la lecture de cette citation d’un des grands penseurs du XIXe siècle, la force du verbe « mourir » nous interpelle, d’autant qu’il est associé à la notion de vérité. Mourir de la vérité, serait-ce tout simplement mourir sans avoir accès à l’art et tout ce qu’il procure à nos sensibilités ? En effet, d’après la définition du Robert, l’art est, par les nombreuses œuvres de l’homme, l’expression d’un idéal

seulement à cette fonction caractéristique du personnage mais aussi aux autres fonctions possibles de cet individu. Ne peut-il pas nous divertir et par la même occasion nous instruire ? Ou en encore nous transmettre des valeurs ? D’abord, le personnage permet de refléter la société dans laquelle il vit car pour commencer l’écrivain le plonge dans un cadre spatio-temporel spécifique qui renvoie a une société donnée comme par exemple dans l’œuvre de Zola « L’assommoir » ou nous sommes plongés dans le milieu