La Leçon De Madame De Beauséant

premier, dans la plaine de Grenelle, autour de Saint-Thomas d’Aquin délimité au nord par la Seine, au Sud par la rue de Babylone, à l’Est par la rue du Bac et à l’Ouest par le boulevard des Invalides. C’est le quartier où la vicomtesse de Beauséant et la duchesse de Langeais habitent. Ce quartier est réputé pour être très riche et luxueux, « Au faubourg Saint-Germain attendait le luxe d’un grand seigneur, un équipage que trente mille francs n’auraient pas payé ». Les manières, le parler, en

Humaine ». En 1843, Balzac rencontre Mme Hanska à Saint- Petersbourg et, tous deux, font de nombreux voyages : Balzac écrit moins de livres qu’avant (et pendant un de leurs voyages, il tombe malade en Ukraine). En 1850, Monsieur Honoré de Balzac épouse Madame Eve Hanska. Malheureusement pour elle, son récent mari meurt le 18 août 1850. Référence : Le Petit Robert 2 ; Vie de Balzac dans « Le colonel Chabert ». 2. Situation du livre dans l’œuvre créatrice Son premier succès, « La Peau de Chagrin »

bal. - L’amour n’est peut-être que la reconnaissance du plaisir : Delphine aimait Rastignac (et inversement) autant que Tantale aurait aimé l’ange qui serait venu satisfaire sa faim, ou étancher la soif de son gosier desséché. PERSONNAGES : - Madame Vauquer : née de Conflans, vielle femme qui tient la pension bourgeoise à Paris située Rue Neuve-Sainte-Genièvre, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau depuis 40 ans. Assez ronde, Vautrin l’appelle maman et la serre dans ses bras quand

question de l’argent et avec la volonté de réussite mondaine par l’intermédiaire de femmes initiatrices. Balzac est lui aussi « monté » à Paris, a fait du droit, a vécu dans une mansarde, rue Lesdiguières, a été protégé par Madame de Berny tout comme Rastignac l’est par Madame de Beauséant. Le roman d’apprentissage est un genre qui domine le siècle, de l’oeuvre de Stendhal, Le Rouge et Le Noir où la jeunesse de Julien se heurte à la société installée et hypocrite, jusqu’à Bel-Ami de Maupassant. Mais Julien

droit, a comme voisin de chambre le Père Goriot. Il rencontre Vautrin et vient d'apprendre qu'il est cousin avec madame de Beauséant. Il va se servir de ce lien de parenté pour rencontrer Delphine dont il est amoureux. Madame de Beauséant est bouleversée car elle vient d'apprendre par sa meilleure amie que son amant allait se marier avec une autre. Dans cet extrait, Mme de Beauséant fait une critique violente de la société. En effet, dès le début du texte elle emploie le qualificatif « infâme

Le Père Goriot est un roman social, un roman psychologique et un roman policier. - l’ éducation de Rastignac qui reçoit trois leçons ( celle de Mme de Beauséant celle de Goriot, celle de Vautrin ). - le drame du père Goriot (qui est fait sur le modèle du roi Lear ) -le roman policier,de Vautrin, le forçat évadé qui est opposé à la société Mettons de côté l’ intrigue policière pour nous intéresser au thème de générations , bien présent dans ce livre. En ce qui concerne

pauvre en attendant, mais ambitieux, y coudoie le père Goriot et Vautrin sur lesquels des scènes étranges lui donnent quelques aperçus singuliers. L’ancien vermicelier Goriot est arrivé nanti d’une belle rente, Madame Vauquer s’étant d’ailleurs laissée aller à rêver de devenir Madame Goriot pour quitter enfin ce pauvre quartier de Paris, ce qu’elle ne se pardonne pas car, après avoir occupé le plus bel appartement de sa pension, le vieillard de soixante-neuf ans, taciturne et à l’aspect imbécile

bien mis et en possession de beaucoup de mobilier. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame de Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à

qui la dirige seule: elle reflète donc également une part de la personnalité de la gérante. Tout d'abord, “ppère Goriot” est un surnom péjoratif qu'itilise les pensionnaires pour désigner Monsieur Goriot puisque ce dernier a déçu les attentes de Madame Vauquer. Le père Goriot est comme l'élément conduteur au fil du roman : c'est sa fille qui est l'objet de convoitise de Rastignac par exemple. Par ailleurs, c'est le seul personnage dont le destin est achevé à la fin puisqu'il décède, donnant ainsi

vison péjorative de la société pour montrerI'hypocrisie qui pour elle signifie : « sans pitié » et « se méfiez ».Mme de Beauséant donne ses moyens pour réussir dans la société parisienne, les relations sociales, la femme et sa richesse. Dans ses arguments clés elle explique qu’il faut manipuler les femmes : « servez-vous d'elle », « soyez l'homme quel distingue, les