La Leçon De Madame De Beauséant

pauvre en attendant, mais ambitieux, y coudoie le père Goriot et Vautrin sur lesquels des scènes étranges lui donnent quelques aperçus singuliers. L'ancien vermicelier Goriot est arrivé nanti d'une belle rente, Madame Vauquer s'étant d'ailleurs laissée aller à rêver de devenir Madame Goriot pour quitter enfin ce pauvre quartier de Paris, ce qu'elle ne se pardonne pas car, après avoir occupé le plus bel appartement de sa pension, le vieillard de soixante-neuf ans, taciturne et à l'aspect imbécile

Personnage emblématique de Balsac     Eugène de Rastignac : Jeune provincial, sans aucune fortune. Il rêve d'entrer dans la haute société de Paris. Pour arriver à ses fins, il demande de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine. En effet, elle le met en relation avec Madame de Nucingen. Ce sera plus tard son amant. Rastignac, modèle du héros balzacien, réapparaît dans vingt-six romans.      Vautrin : Détenu d'une quarantaine d'années, il est surnommé Trompe-la-mort, il s'est échappé

d'un héros, souvent jeune, jusqu'à ce qu'il atteigne l'idéal de l'homme accompli et cultivé. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à l'innocence et à la naïveté de Rastignac lors de son arrivée à Paris, puis nous étudierons les différentes leçons qu'il va recevoir, et enfin, nous verrons comment ce personnage a évolué à la fin de cette tragique histoire. Tout d'abord, Balzac nous présente le personnage d'Eugène Rastignac, comme un jeune homme innocent et naïf, lors de son entrée dans la

visite à Mme de Beauseant, Rastignac prend sa première leçon de « droit parisien ». Il apprend par sa réaction lorsqu’il dit manger à la même table que le Père Goriot, que la seule mention d’un nom peut aussi bien lui ouvrir que lui fermer les portes et intérêts. Il apprend aussi qu’il faut être au courant des commérages mondains afin de ne pas commettre d’impair tel que se présenter chez une femme à l’heure habituelle où elle reçoit son amant : « Entre le boudoir bleu de Madame de Restaud et le

Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Balzac a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le romanL'Éducation sentimentale est directement inspiré du Lys dans la vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans {text:bookmark} 15. Le cycle romanesque de La Comédie humaine et le principe des personnages reparaissants ont également influencé de nombreux auteurs de son siècle et du siècle suivant, notamment Émile Zola, pour

qu’il faut avoir pour parvenir à avoir une situation plus que confortable, qu'il obtiendra finalement notamment grâce à son ambition. C’est à partir de sa visite à madame de Beauséant lorsqu’il apprend la vérité sur le Père Goriot que Rastignac va vraiment changer sa façon de pensée. Tout d’abord le conseil de madame de Beauséant lui sera tout de suite placé en tête : « Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes ». Elle

sa santé décline rapidement. Il s’éteint en 1850 à Paris, laissant derrière lui une œuvre colossale. Consulter également le syllabus et les notes de cours pour plus d’informations. Résumé : Rastignac passe par 3 étapes initiatiques : Mme de Beauséant , qui lui apprend le grand monde ; Vautrin, qui lui dévoile la dureté des rapports sociaux et la loi de l’intérêt ; Goriot, qui, par sa mort, lui prouve le danger des passions. La description qui inaugure le roman apparait comme un coup de force

de Restaud au désespoir. Marquis d'Ajuda-Pinto C’est un dignitaire, personnage de haute et riche noblesse portugaise, impertinent, et vaniteux, il hante les salons avec l’assurance que lui donne sa position. Il est l’amant de la vicomtesse de Beauséant ce qui ne l’empêche pas d’épouser une demoiselle de Rochefide. Jean-Esther van Gobseck C’est à lui que le père Goriot règle une dette contractée par sa fille Anastasie. Maître Derville Derville est l’avoué du père Goriot. Antoinette de

Lecture 1. Point focal du roman, Goriot, dont la paternité « selon la chair, selon l’individualité, selon l’égoïsme » caractérise aussi son créateur, ne pouvait ne pas donner son nom au titre du roman. Il est nommé père Goriot pour la première fois par Madame Vauquer après sa décadence (p. 32). Le nom de Goriot, semble-t-il, n’a pas été inventé par Balzac, car il existait un « Goriot, rue Saint-Jacques, 285 » (près de la rue Cassini où habitait Balzac, aux confins de ce labyrinthe de rues sombres décrit

devenir un succès dans la haute société. Rastignac va atteindre ses buts en utilisant plusieurs moyens respectueux et irrespectueux. Il réalise assez vite que l’argent est un dieu qui lui rendra le succès voulu par Rastignac. Avec l’aide de Madame de Beauséant, il fréquente plusieurs salons de haute société où il rencontre plusieurs personnages qui l’aide ou l’entrave à réaliser ses désirs. Rastignac croyait avoir trouvé la vie idéale avec la dépense d’argent, les belles femmes, les gens d’importance