La Libre Pensée

Dissertation signifie discussion, dispute. Elle est le moment où un élève est convoqué à un authentique effort de la pensée. Elle est la philosophie en acte. Or qu’est-ce que penser ? Ce n’est jamais opiner c’est-à-dire affirmer sans examen. « Penser, disait Alain, consiste essentiellement à savoir ce que l’on dit et si ce que l’on dit est vrai ». C’est toujours réfléchir, faire retour sur des énoncés afin d’en interroger le sens, la valeur de vérité s’il s’agit d’un énoncé

celui qui obéit à autrui et que l’homme libre est celui qui fait entièrement ce qui lui plait. Mais l’obéissance est-elle nécessairement exclusive de la liberté et être libre est-ce faire tout ce qui nous plait ? Spinoza nous démontre ici le contraire en allant à l’encontre de l’opinion commune, en effet il fait d’abord la critique de la première opinion publique car selon lui n’est libre que celui qui agit selon la nécessité de la nature donc l’homme n’est libre que lorsqu’il fait usage de sa raison

humanité, place l’homme dans un mécanisme automatique, comparable à une bielle dans un moteur de voiture. Cette image de la machine, traduit l’inexistence de la créativité et du libre arbitre, expliqué dans la deuxième partie. Seulement je me pose tout de même la question du lien entre, l’homme comme “rouage” et la destruction du libre arbitre. Pour moi il n’est pas direct. Le fait que l’homme soit un composer d’un mécanisme ne place pas nécessairement l’être dans le néant. Nous pouvons imaginer des êtres

" Il faut savoir. Mon Dieu. Il faut savoir. " ". 3- ces deux voix : Se confondent avec le discours indirect libre, perceptible à plusieurs indices :      - les phrases interrogatives à la troisième personne qui traduise les questions que se pose Pierre : " Pourquoi laisser toute sa fortune à Jean ? " et "rien à Pierre " au lieu de moi.      - le narrateur prend en charge une pensée, une parole qui s'élabore avec difficulté, empiétement : " Alors…. alors " Le récit du narrateur et le discours

surgit dans le monde, et qu’il se définit après »c’est-à-dire que ce n’est pas comme un objet qui est préalablement pensé. Par exemple: lorsque que l'on considère un objet fabriqué, comme une horloge, cet objet a été fabriqué par un artisan qui s'est inspiré d'un concept: l’horlogerie . L'artisan a donc déjà pensé l‘horloge,(comment la fabriquer…) puis l'a produite ensuite. Il a pensé son " essence " avant de lui donner l'existence. Ici c'est l'essence qui précède l'existence dans le cas de l’objet

ne doivent pas être dominés par une pensée qui n’est pas là leurs, et où il leur dit : « raisonnez autant que vous voulez et sur ce que vous voulez, mais obéissez ! ». Ainsi, nous pouvons voir que l’idée principale des Lumières se compose de deux parties, la première c’est permettre aux hommes de penser et raisonner librement, mais la deuxième c’est qu’ils le fassent en respectant l’ordre. Ceci emmène donc à demander, si est-ce qu’on peut donc avoir une pensée qui soit purement la nôtre, et est-ce

DM de Philosophie : Nietzsche Le Risbé Louis, T°S : 11/10/2011 I. Dégager l'influence sur nos pensées de : notre origine, nos relations, notre situation et notre emploi. Tout d'abord, oui, notre origine peut influer sur nos pensées dans le sens où on est souvent « conditionnés » par notre univers familial : Principes, religion, manière de penser, opinions politiques, quand on est élevés toute notre enfance dans le même environnement, l'influence parentale et familiale est évidemment très forte

Être libre consiste-t-il à se suffire soi-même ? On valorise chez l’individu l’indépendance et l’autonomie mais elles ne sauraient être totales car on ne vit pas seul. Être social, c’est vivre avec les autres. Par suite : être libre consiste-t-il à se suffire soi-même ? On peut remarquer d’emblée le terme “consister” : le prédicat = se suffire donne la vérité du sujet = être libre : la consistance => pas de contrediction. Si je ne me suffis pas, je dépends des autres, donc je ne suis pas

Spinoza : la libre nécessité Être libre selon Spinoza, ce n'est pas être capable de choix, c'est bien plutôt agir selon la seule nécessité de son être : nous sommes libre non pas lorsque notre action est contingente, mais lorsqu'elle n'émane que de notre nature propre, de notre être propre, lorsque nous en sommes la source unique. Autrement dit lorsque nous ne sommes pas poussés à agir par une cause extérieure, une nécessité extérieure à la nôtre, lorsque nous ne sommes pas contraints, déterminés

Prendre conscience de soi suffit il à être libre ? D’après Spinoza dans Éthique, livre III l’homme se croit libre mais ne l’est pas, il crois que comme il fait ce qu’il désir il est libre de ses choix mais ne s’interroge pas sur les causes de ses désirs. Or Rousseau dans Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes avance que l’être humain par la conscience de soi et de ses capacités de choix est libre. Si prendre conscience se définit par la perception de nous même