La Lune Blanche Verlaine

comme des taches, comme des ombres ; des bourdonnements d'insectes invisibles effleuraient l'oreille ; des courses muettes traversaient l'herbe pleine de rosée ou le sable des chemins déserts. Seuls quelques crapauds mélancoliques poussaient vers la lune leur note courte et monotone. Il semblait à Jeanne que son cœur s'élargissait, plein de murmures comme cette soirée claire, fourmillant soudain de mille désirs rôdeurs, pareils à ces bêtes nocturnes dont le frémissement l'entourait. Une affinité l'unissait

mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Paul Verlaine, « Romances sans paroles » (1874) En hiver Le sol trempé se gerce aux froidures premières, La neige blanche essaime

la guerre, la tristesse, le remord, la mort .. Beaucoup d'émotions, de sentiments se rapportant à notre quotidien. Voici la liste ; XIII de Paul VERLAINE. Sagesse ( 1880 ) La mort de la rose de Charles GILL. Les étoiles filantes. Chanson de Renée VIVIEN. Poèmes retrouvés (1908) Le ciel est par dessus le toit de Paul VERLAINE. ( 1881 ) Premier amour de Charles GILL. Les étoiles filantes. Il va neiger de Francis JAMMES. l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir ( 1898

Vie Chassignet : « À beaucoup de danger... » Toulet : « La vie est plus vaine une image... » Instant Verlaine : « La lune blanche... » Toulet : « Dans le lit vaste et dévasté... » Nourriture Aubigné : « Auprès de ce beau teint... » Saint-Amant : Le melon Delille : Le Café Rimbaud : Au Cabaret Vert Rimbaud : Faim Rimbaud : La chambrée de nuit Verhaeren :Cuisson du pain Samain : Le repas préparé Vivien : Les Mangeurs d’herbe Vin Baudelaire : Le Vin de l’Assassin Nerval

d’un poème de Verlaine Mon rêve familier “” Le second poème nous partage une image très épurée : une seule rose au milieu d’un immense lac malgré le paradoxe : “invisible rose”, “ombre”. Cet œil voit des choses invisibles, il perçoit et va au-delà de la réalité. Ces deux poèmes se font écho de par leur forme similaire, le thème du regret qui leur est commun et les images qui en ressortent. Sur les pas de la Lune p71 Ce poème au texte dense et rectangulaire qui ressort sur la page blanche ressemble à

2006 SÉRIES TECHNOLOGIQUES Objet d'étude : La poésie. Textes : Texte A - Paul Verlaine, "L'échelonnement des haies" (Sagesse III, 1881) Texte B - Colette, Les Vrilles de la vigne, 1908 Texte C - Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, II, chapitre premier, 1921 Texte D - Gustave Roud, Air de solitude, 1945 Texte E - Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de littérature française, 2005. Texte A - Paul Verlaine, "L'échelonnement des haies" (Sagesse, III, 1881). L'échelonnement des haies Moutonne à

beau jour ? » fit sa voix d’or vivant, Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique. Un sourire discret lui donna la réplique, Et je baisai sa main blanche, dévotement. - Ah ! les premières fleurs, qu’elles sont parfumées ! Et qu’il bruit avec un murmure charmant Le premier « oui » qui sort de lèvres bien-aimées ! Paul Verlaine, Poèmes saturniens Fantaisie Il est un air, pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, Un air très vieux, languissant et funèbre, Qui

maison d'édition Poulet-Malassis. Oeuvre qui entraîne de nombreuses poursuites judiciaires. C'est en 1861 qu'est publié la deuxième édition des Fleurs du Mal, s'en découle un an plus tard la publication de Petit poème en prose. Des auteurs tel que Verlaine et Mallarmé feront l'éloge de Baudelaire. En 1866 il fait une chute suite à un accident vasculaire cérébral et devient hémiplégique, sa mère la ramène à Paris ou il y meurent. L'homme et la mer s'inscrit dans le recueil de poème Les Fleurs du

fin du poème coïncide avec la tombée de la nuit. Mettant fin aux fantasmagories de la fête, elle crée une magie nouvelle, faite d'un accord profond, essentiel, entre la confusion de la vie intérieure et le pouvoir étrange de la lune. Dans ces vers, Hugo annonce le Verlaine des Fêtes Galantes. () La fête chez Thérèse.   La chose fut exquise et fort bien ordonnée. C'était au mois d'avril, et dans une journée Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès. Thérèse la duchesse à qui je donnerais

(Les romantiques, en particulier Hugo, rétablissent la royauté de la rime). Théodore de Bandeville, Petit traité de versification, 1872: « la rime est tout le vers » (Avec le Parnasse la rime récupère tte sa royauté et même un pouvoir supérieur). Verlaine, Art poétique dans Jadis et Naguère: « ce bijou d'un sou » (Velaine fait faire une chute vertigineuse à la rime, condamne la rime pour privilégier la musique. La musique compromettrait la musicalité du poème). Eluard définit la rime comme: « terrible