La Madone Italienne

Avec ces morts leurs enfants et les vieilles femmes Sous le ciel sans soleil Au cimetière plein de flammes Puis dans le vent nous nous en retournâmes A nos pieds roulaient des châtaignes Dont les bogues étaient Comme le cœur blessé de la madone Dont on doute si elle eut la peau Couleur des châtaignes d'automne Les sapins Les sapins en bonnets pointus De longues robes revêtu Comme des astrologues Saluent leurs frères abattus Les bateaux qui sur le Rhin voguent Dans les sept arts

ces morts leurs enfants et les vieilles femmes Sous le ciel sans soleil Au cimetière plein de flammes Puis dans le vent nous nous en retournâmes – 102 – A nos pieds roulaient des châtaignes Dont les bogues étaient Comme le cœur blessé de la madone Dont on doute si elle eut la peau Couleur des châtaignes d'automne – 103 – Les sapins Les sapins en bonnets pointus De longues robes revêtu Comme des astrologues Saluent leurs frères abattus Les bateaux qui sur le Rhin voguent Dans les sept

du rle pompeux des groseillers sanglants Et de la sainte cruaut des passiflores Commentaire Cest un des pomes anims dune volont surhumaine. - Les humains savent tant de jeux lamour la mourre Le pote joue sur lhomophonie, la mourre tant le jeu italien de la morra quil a vu pratiqu sur la Riviera. - Lhmatidrose est une sueur de sang. - Les clavaires sont une varit de champignons. - Vertuchou est un juron ancien. - Les autans sont des vents orageux dans le sud de la France. - Les saints amres sont

groseillers sanglants Et de la sainte cruauté des passiflores Commentaire C’est un des poèmes animés d’une volonté surhumaine. - «Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre» : Le poète joue sur l’homophonie, la mourre étant le jeu italien de «la morra» qu’il a vu pratiqué sur la Riviera. - «L’hématidrose” est une sueur de sang. - «Les clavaires» sont une variété de champignons. - «Vertuchou» est un juron ancien. - «Les autans» sont des vents orageux dans le sud de la France. -

manière de concorde, planait sur eux une sorte de demi−félicité, chacun d'eux trouvant dans le support de l'autre l'emploi discret de sa vertu. L'appartement qu'ils avaient loué par l'entremise d'une agence présentait, comme la plupart des logements italiens, joints à d'imprévus avantages, de remarquables inconvénients. Occupant tout le premier étage du palais Forgetti, via in Lucina, il jouissait d'une assez belle terrasse, où tout aussitôt Véronique s'était mis en tête de cultiver des aspidistras,

manière de concorde, planait sur eux une sorte de demi−félicité, chacun d'eux trouvant dans le support de l'autre l'emploi discret de sa vertu. L'appartement qu'ils avaient loué par l'entremise d'une agence présentait, comme la plupart des logements italiens, joints à d'imprévus avantages, de remarquables inconvénients. Occupant tout le premier étage du palais Forgetti, via in Lucina, il jouissait d'une assez belle terrasse, où tout aussitôt Véronique s'était mis en tête de cultiver des aspidistras

très noble Algernon Capel, vicomte Malden, comte d'Essex, a Cashiobury en Hersfordshire, château qui a la forme d'un grand H et où il y a des chasses fort giboyeuses. «Charles, lord Ossulstone, a Dawly en Middlesex où l'on arrive par des jardins italiens. «James Cecill, comte de Salisbury, à sept lieues de Londres, a Hartfield−House, avec ses quatre pavillons seigneuriaux, son beffroi au centre et sa cour d'honneur, dallée de blanc et de noir comme celle de Saint−Germain. Ce palais, qui a deux

très noble Algernon Capel, vicomte Malden, comte d'Essex, a Cashiobury en Hersfordshire, château qui a la forme d'un grand H et où il y a des chasses fort giboyeuses. «Charles, lord Ossulstone, a Dawly en Middlesex où l'on arrive par des jardins italiens. «James Cecill, comte de Salisbury, à sept lieues de Londres, a Hartfield−House, avec ses quatre pavillons seigneuriaux, son beffroi au centre et sa cour d'honneur, dallée de blanc et de noir comme celle de Saint−Germain. Ce palais, qui a deux

surtout les innombrables transpositions du vécu dans l’œuvre permettent d'imaginer ce que fut la singulière réalité de cette vie tourmentée. Il est né dans une famille désunie. Son père, qui eut peut-être des ascendances polonaises, hongroises ou italiennes, on ne le sait trop, était le fils d'un pasteur protestant. Ce dut être un assez étrange personnage. Magistrat, conseiller criminel et commissaire de justice à Insterburg, il ne fit qu'une très modeste carrière. Il écrivait des poèmes, composait

» 10 » 12 » 4 » usuels, par M. Jean Reyde l'Encyclopédie noudirecteur des mines, ingénieur velle, 1 vol. in-18 grand raisin . et traditions allemandes, Chroniques par Grimm, 2 vol. in-8.. Grammaire alphabétique, par Grosset, 1 vol. in-12 italienne » des minéraux naud, Grammaire » 4 50 La conspiration de Cellamare, 2 vol. in-8 par Vatout, Une raillerie de l'amour, par madame Desbordes-Valmore, Le Tyrol et le nord de l'Italie, par F. Mercey, 2 vol. in-8 Tiel le rôdeur, par le même, 2