La Maison Assassinée

par la funeste destinée des enfants, quasiment muets, mis à part dans l’Exodos où l’on entend leurs cris et leurs supplications : « Ah ! ah ! » Puis : « Oui, par les Dieux sauvez-nous ! Il en est temps ! ». Les enfants sont l’image de l’innocence assassinée, plus que des êtres humains, ils sont l’instrument de la vengeance de Médée, victimes de sa colère. En cela ils émeuvent le spectateur tout comme le chœur qui incarne la cité peut toucher. Ce dernier parait presque être une allégorie de la raison

culture années 20CHAPITRE IX : LES « ANNÉES FOLLES » : CULTURE ET PRATIQUES SOCIALES DES ANNÉES VINGT Introduction : Retour de la paix et de la prospérité : contexte de relative détente Les changements qui affectent au lendemain du conflit les pratiques sociales et la culture du monde citadin ont un pouvoir de contagion qui donne aux années vingt leur tonalité optimiste et débridée. Entre la terrible guerre qui prit fin en 1918 et les années sombres de la crise et de la montée des périls

féminine, celle que tout le monde lit (sans toujours l’avouer) au moins dans la salle d’attente de son médecin. Et on peut l’acheter partout, même à côté des petits pois du supermarché, entre les folders automobiles et les revues sur la décoration de la maison. Vie publique, vie privée, vie problème : voici comment la presse découpe la vie, comment elle segmente la femme. Lectorat élististe, lectorat plus social, lectorat ‘people’ : tout le monde s’y (re)trouve. L’info s’est organisée ainsi, autour

infligée à l’homme, après les révolutions copernicienne et darwinienne. De même que la Terre n’est plus le centre de l’univers et que l’homme possède une étroite parenté avec certains animaux, le Moi conscient ne serais désormais plus le « maître en sa maison ». Nous pouvons en effet constater que nos actions, notre imaginaire et d’autres phénomènes ne sont parfois pas décidés en pleine conscience. Les hypothèses des influences économiques, culturelles et sociales ne suffisent pas à expliquer l’origine

est détruite à 40 %7 par les combats de la guerre civile. Hérat est prise en septembre 1995, Kaboul le 27 septembre 1996 et les talibans en profitent pour tuer l'ancien président communiste Mohammed Nadjibullah qui avait trouvé refuge dans une maison de l'ONU depuis sa destitution. Le mollah Omar, chef des talibans, devient de facto le nouveau chef d'État sous le titre de commandeur des croyants. Manifestations anti-talibanes à Peshawar au Pakistan en 1998. Mazar-i-Sharif est prise une première

massacre, on voit la multiplication des cadavres qui communique l’angoisse, le sentiment de la mort, de l’effroi. Le dernier épisode de La Leçon fait voir un coin de la scène débordant des cahiers et des cartables des élèves qui viennent d’être assassinées. Cette partie de la pièce évoque le rythme infernal de l’augmentation du nombre des cadavres et renforce la crainte et l’inquiétude chez le spectateur. Béranger dans Le Roi se meurt se trouve dans une chambre pleine de toiles d’araignées qui

Chapitre V : L’assassinat 1. La visite à Dallas Le jour de son assassinat et ce qu’il c’est passé après et avant qu’il ne se fasse tirer dessus. 2. La première thèse de l’assassinat La première thèse de l’assassinat et la personne qui a assassinée John Kennedy. 3. La commission Warren La commission Warren, une commission qui a été créée pour enquêter sur le meurtre de John Kennedy. 4. Les autres pistes Les autres thèses du meurtre de John Kennedy et les liens entres plusieurs personnes

organisées autour de l’habitation où demeurent le maître, ses enfants et sa femme. Maîtres et esclaves cohabitent : les enfants du maître sont élevés par une das (nourrice-esclave) qui vit au sein de la famille, de même que de nombreux autres esclaves de maison. (Voir le parcours d’Esternome dans Texaco de Patrick Chamoiseau). Le manque de femmes conduit alors aux mariages mixtes (sans omettre les viols des femmes esclaves couramment pratiqués), puis à la naissance d’une nouvelle classe d’hommes libres :

se mit à marcher, je le suivis. Oh! je suivis longtemps, dans la nuit profonde, ce fantôme pâle qui courait pieds nus devant moi par les sentiers pierreux où je trébuchais sans cesse. Soudain une lumière brilla. Nous arrivions devant la porte d'une maison blanche, sorte de fortin aux murs droits et sans fenêtres extérieures. Je frappai, des chiens hurlèrent au-dedans. Une voix française demanda: "Qui est là?" Je répondis: - Est-ce ici que demeure M. Auballe? - Oui. On m'ouvrit, j'étais en face de M

verbe.” (COURTEAU, 1986: 78). Nelligan est le poète assassiné d’Apollinaire. Il reste à établir les mobiles de cet assassinat. Avec cette mort ce n’est pas l’homme qu’on assassine; c’est pour reprendre l’idée de Daniel Leuwers, de «la poésie assassinée» (LEUWERS, 1998: 74). Labyrinthes, exil et mort. C’était un grand Vaisseau taillé dans l’or massif. Ses mâts touchaient l’azur sur des mers inconnues; La Cypirine d’amour, chevaux épars, chairs nues, S’étalait à sa proue, au soleil excessif