La Maison Nucingen

Résumé de l’œuvre  Eugène de Rastignac est un jeune cadet de 22 ans qui s’est installer à Paris afin d’entrer dans la haute société. Celui-ci loge dans la maison de Madame Vauquer où il fait la connaissance d’un certain Vautrin mais surtout du père Goriot, un vieillard prêt à tout sacrifier pour ses deux filles Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud quitte à se ruiner. Eugène fait donc la connaissance de ces dernières et devient l’amant de Delphine. A la mort du père Goriot, seul le jeune

« pittoresques », avec leurs coutumes étranges ; les paysages et les maisons longuement détaillés. Avec un souci de dépaysement géographique et social, presque temporel comme le ressent Charles Grandet dans la maison de son oncle.   Le thème de la province dans ce roman occupe une place importante. Balzac nous découvre la vie privée de cet espace encore mal exploré par la littérature. Il nous dit qu’en province toute ville a son mystère, toute maison a ses particularités, toute vie privée a sa couleur. C’est

indiquée en ces termes pas sa cousine de Beauséant : « Voyez-vous, vous ne serez rien ici si vous n’avez pas une femme qui s’intéresse à vous. Il vous la faut jeune, riche, élégante » (page 115).     Grâce à elle, il a été présenté à Delphine de Nucingen, à qui il a fait, au théâtre des Italiens, une cour ardente. Il lui a ensuite rendu le service de la dégager d’une dette à l’égard de son ancien amant, de Marsay, et leur intimité s’est fortifiée des confidences qu’elle lui a faites sur ses déceptions

possibles pour aller du Quartier latin au faubourg Saint-Germain) n’est pas n’importe qui. Balzac nous l’indique très clairement : « Il [Rastignac] venait de reconnaître en Mme la vicomtesse de Beauséant l’un des reines de la mode à Paris, et dont la maison passait pour être la plus agréable du faubourg Saint-Germain. Elle était d’ailleurs, et par son nom et par sa fortune, l’une des sommités du monde aristocratique. » (p. 76) Mais que représente précisément le faubourg Saint-Germain sous la Restauration 

des passerelles, des renvois. « Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient2. » Le roman s'ouvre avec la description sordide et répugnante de la maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé

voit ce qui triomphe en 1830 : le règne de l’argent. Point de vue de l’auteur : Le roman est écrit du point de vue d’un narrateur omniscient, qui délègue souvent son point de vue à Rastignac, par qui nous voyons les autres. Personnages de la maison Vauquer : Mlle Michenneau et M. Poiret Victorine Taillefer, jeune fille déshéritée par son père Eugène de Rastignac, étudiant noble mais pauvre, venu faire son droit et chercher gloire et pouvoir Le mystérieux M. Vautrin, une force de la nature

vous l'avouer pour vous épargner le chagrin de m'avoir mariée à un homme de cette espèce-là ! Moeurs secrètes et conscience, l'âme et le corps, tout en lui s'accorde! c'est effroyable: je le hais et le méprise. Oui, je ne puis plus estimer ce vil Nucingen après tout ce qu'il m'a dit. Un homme capable de se jeter dans les combinaisons commerciales dont il m'a parlé n'a pas la moindre délicatesse, et mes craintes viennent de ce que j'ai lu parfaitement dans son âme. Il m'a nettement proposé, lui, mon

qui a dédié sa vie à ses filles, Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Pour elles, il n'hésita pas à se ruiner, leur offrant tout ce qu'elles désiraient. Personnage emblématique de Balsac     Eugène de Rastignac : Jeune provincial, sans aucune fortune. Il rêve d'entrer dans la haute société de Paris. Pour arriver à ses fins, il demande de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine. En effet, elle le met en relation avec Madame de Nucingen. Ce sera plus tard son amant. Rastignac, modèle

Thémes abordés : - Paris sous la Restauration - La condition des femmes et le mariage - Le drame de la paternité - La critique de la société - Le pouvoir corrupteur de l'argent. Année 1819, maison Vauquer, à Paris, abrite plusieurs pensionnaires de caractères différents : - Vautrin, un sombre individu plein de roueries, prêt à tout pour de l'argent, - le père Goriot, un vieillard démuni, qui a fait fortune sous la Révolution dans la fabrication et le commerce de vermicelles,

faire entrer dans la haute société, lui livre. Le bonhomme a pour filles deux des femmes les plus brillantes de la société parisienne, richement mariées et mêlées à des intrigues de toute sorte : Anastasie, comtesse de Restaud ; Delphine, baronne de Nucingen. Leur père, veuf de bonne heure, leur a voué un amour exclusif, aveugle, est animé à leur égard d'une passion paternelle exagérée ; « martyr de la paternité », il s'est dépouillé peu à peu de ses biens en leur faveur, s'est ruiné, s'est condamné