La Malédiction finale

IV- La tragédie peut-elle avoir une fin heureuse ? Aristote insistait sur l'importance de la « catastrophe » finale. A l'époque de Shakespeare, en Angleterre, on définissait la tragédie comme l'histoire de la chute d'un personnage illustre, qui passe de la prospérité au malheur, et finit misérablement. Enfin, dans le langage courant, le mot tragédie est teinté de pessimisme: on qualifie de tragiques des événements terribles, tels que des guerres, des massacres, des désastres naturels... L'idée

n'est que dans les deux derniers actes que l'action et ses funestes conséquences prennent le dessus. Ce que dit Harpagon (et il dit des choses insensées, vraiment !) compte moins que ce qui lui arrive. Tout à coup, on est dans la noirceur, dans la malédiction, dans le tragique. Et puis, miraculeusement, tout finit dans le merveilleux et dans le pardon. Comme une envie de sourire après ce cauchemar. L’intrigue est légère et dénouée par léger accident dénoue, juste assez pour que son étude ait forme de

qualités de justice et de piété. Séduction et corruption -le coup de foudre A l’instant où l’homme pénètre dans l’univers de la jeune fille, elle succombe, champ lexical du regard Urbe uirum ut uidi, Hérïdes VI, 55 Rime intérieure crée par les finales du parfait souligne la simultanéité entre la vision et la naissance du sentiment, insistance sur le regard M VII, 86-88 Au topos de l’immédiateté s’ajoute celui de la métaphore du feu et métaphore des flêches enflammées dont Cupidon obéissant aux

au long de la pièce nous assistons à des scènes joviales mais aussi pathétiques. Rires et larmes se confondent. Pour preuve, relire la pièce de puis la vingtième page. Cependant ces émotions se teintent d’une dimension symbolique. Ainsi, les rires finals ne sont pas anodins. p87 : « On entend pour la première fois les bruits humains de la foule invisible : ce sont des éclats de rire, des murmures, des « chut », des toussotements ironiques » En effet, pour le dramaturge, le rire « est l’aboutissement

résout rien Cette forme particulière de justice, suivant la loi du talion, ne résout au final pas la situation. Par l'acte de vengeance, il y a déjà une réplication infinie du crime ; il y a propagation de la souillure alors qu'on voulait l'effacer. Le sang appelle le sang, et le crime appelle le crime : la souillure du meurtre se transmet ainsi de génération en génération (ce qui s'illustre aussi dans la malédiction des Atrides, la famille du père d'Agamemnon, Atrée). En devenant vengeur, l'innocent

décalage chaque fois que Sganarelle intervient dans une situation grave: en présence d'Elvire (acte l, scène 3); lorsqu'il voit le Commandeur dans le tombeau (acte III, scène 5), puis chez Don Juan (acte IV, scène 8). Mais c'est surtout dans la scène finale de la pièce que le comique de rupture et d'opposition est particulièrement souligné : Don Juan est brûlé par un feu invisible: « La terre s'ouvre et l'abîme; et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé». À ce moment précis, Sganarelle regrette

Cours 6 : Le nœud tragique, ou les passions sous tension. Etude suivie de l'acte III. I. Un acte sous le signe de la manipulation politique et amoureuse (scène 1) 1. Espoir et désespoir d'une reine · Phèdre prend conscience de la non-réciprocité de sa passion pour Hippolyte. Au début de la scène 1, elle interprète les réactions d'Hippolyte : « Ciel ! comme il m'écoutait ! Par combien de détours / L'insensible a longtemps éludé mes discours

Giraudoux veut nous exprimer le poids du destin. Il est figuré par la malédiction qui pèse sur la famille des Atrides. La fatalité, le “fatum”, la force supérieure qui détermine tout par avance est bien présente. Ainsi, Electre doit "se déclarer", mais également Egisthe, Agathe et Clytemnestre. Chaque personnage agit en fonction d’un rôle déterminé par avance. Chaque événement est inéluctable, des révélations au meurtre final. Le divin est représenté par les Euménides, par le mendiant et par l’oiseau

« Il l'atteindra s'il ne se connaît pas. » Il se révèle être, en grandissant, d'une beauté exceptionnelle, mais d'un caractère très fier : il repousse de nombreux prétendants et prétendantes, amoureux de lui, dont la nymphe Écho, qui lui jette une malédiction : un jour qu'il s'abreuve à une source, il voit son reflet dans l'eau et en tombe amoureux. Narcisse aimait contempler son image sur le reflet de l'eau, et un jour en voulant embrasser sa propre image reflétée par l'eau, il se noya. Il existe une

  de   développement,   ce   qui   correspond   pour   ces   derniers,   à   une   limitation,   une   restriction   de   leur   croissance,   alors   qu’ils   ne   souhaitent   au   final,   que   s’élever   au   même   niveau   de   développement   que   les   pays   du   Nord.       Le  sujet  est  très  vaste,  il  nous  faut  donc  cibler  les  différents