La Marchéisation Des Opérations Bancaires

Le rôle d’intermédiation  a) Recyclage de l’épargne en assurant la garantie des dépôts, distribution des crédits. b) La création monétaire : financement de l’économie. II- L’évolution de ce rôle, la désintermédiation financière a) La loi bancaire de 84, ouverture du marché des capitaux, les entreprises peuvent directement aller se financer sur ce marché. → perte de rentabilité pour les banques. b) Repositionnement sur de nouveaux métiers sur ce même marché → Gains de commissions : (ex :

de surplus, se traitent de plus en plus en temps réel au comptant bien sûr mais aussi à terme et par des options, c’est-à-dire avec des effets de levier pouvant se révéler redoutables. La marchéisation croissante des actifs et passifs financiers et les transferts généralisés des risques font que les opérations financières croissent et se multiplient dans l’euphorie jusqu’à ce qu’un doute ou un choc, même limité, casse la chaîne de confiance et oblige les banques centrales à intervenir, comme prêteur

fonction de quoi ? En fonction de la confiance accordée au client qui emprunte. Seulement la confiance ? Il s’agit de la confiance en un projet présenté par le client, projet qui fait l’objet d’un dossier avec des pièces prouvant qu’il s’agit d’une opération précise et cadrée. A partir de quoi les banques prêtent-elles de l’argent ?  Réponse fausse : les banques prêtent de l’argent à partir des fonds déposés dans leurs agences. Réponse vraie : les banques prêtent de l’argent qu’elles ne possèdent

financement de l’économie. Le phénomène de titrisation est une opération financière qui consiste à transformer des prêts bancaires non liquides en titres aisément négociables sur des marchés. Les investisseurs qui achètent ces titres perçoivent en contrepartie les revenus (intérêts et remboursement du principal) issus des prêts. La titrisation permet à une banque de transférer le risque de crédit et ainsi de poursuivre ses opérations d'allocation de prêt sans modifier ses fonds propres. La titrisation

marchés financiers. Les banques américaines ont revendus leurs prêts immobiliers à d’autres banques du monde entier et surtout d’Europe, de ce faite la plupart des banques mondiales et surtout Européenne ont été touchées par la crise de liquidité bancaire mondiale. Les investisseurs ont investi leur épargne sur l’ensemble des places financières du monde mais ils ont modifiés leur portefeuille pour réduire leur exposition au risque et ont donc vendu leurs titres. De plus, certains ont retiré leurs

fixant la valeur des moyens de paiement. La monnaie représente une créance à vue sur une banque. Au départ, la banque est une institution de paiement à distance. Un avoir en banque permettait de réaliser des paiements lointains. Plus les réseaux bancaires se sont développés, plus la monnaie comme moyen de paiement s’est développé. 1.3. La monnaie comme réserve de valeur Tous les actifs possèdent cette fonction de réserve de valeur – exemple du bien immobilier – mais certains actifs sont plus périssables

(transparence de l’information). On note aussi la fidélisation des clients (traçabilité). B. Quel rôle spécifique remplissent les banques dans la distribution de crédits ? 1. Rôle de création monétaire. Les banques créent de la monnaie à travers les opérations de crédit, en effet en donnant un crédit à un agent économique, la banque augmente le volume de la monnaie scripturale de cet agent sans diminuer le volume de monnaie détenue par les autres agents. La masse monétaire augmente à cette occasion. La

« subprimes » sont des crédits à risque qui sont responsable de la crise financière de 2008 qui est devenue mondiale. En effet, dans la recherche perpétuelle de leurs intérêts financiers, les banques ont misent en place une nouvelle sorte de crédit bancaire pour permettre aux ménages modestes d’investirent dans l’immobilier en leurs permettant d’accéder à la propriété. Ainsi, la solvabilité des ménages n’est pas vérifiée et ces crédits deviennent très populaires. Cependant des défauts de paiements se

compte à son banquier de transférer une somme déterminée à un compte, le bénéficiaire), il existe le virement automatique où avec un seul ordre on assure une suite de paiements fixes et réguliers, des avis de prélèvement, TIP, les impôts, la carte bancaire. Loi de Gresham : avec une pièce d'or on paie la valeur faciale inscrite sur les pièces mais elle n'ont pas forcément cette valeur : elles valent moins des fois. La mauvaise monnaie chasse la bonne. Hayek : inverse Page 4 Chapitre 2 : Les agrégats

à la concurrence, désintermédiation et au décloisonnement. →unification des marches de capitaux = mobiliérisation →transformation de l’activité bancaire = marchéisation . La désintermédiation désigne = * la substitution de financements directs (aux conditions du marché) à des financements intermédiés [mobiliérisation et marchéisation de l’économie] * une modification du rôle des intermédiaires financiers [passage d’une intermédiation de marge à une intermédiation de commission]