La Modernité Chez Zola

Séquence 5 : Le personnage de l’artiste dans L’œuvre de Zola OE : le personnage de roman, du XVIIe à nos jours Problématique : En quoi le personnage de Claude incarne-t-il le drame de l’artiste raté ? Comment le milieu artistique est-il représenté ? En quoi la création artistique est-elle le thème de L’œuvre ? Évaluations: • Exposés • Entraînement à l’oral du bac • Commentaire composé Liste des exposés (par 2 ou 3) Les lieux dans le roman, en particulier les lieux habités par Lantier et Sandoz

poète et théoricien de l’Esprit nouveau et fut précurseur du surréalisme. Il décéda des suites de la grippe espagnole à l’âge de 38 ans le 9 novembre 1918 à Paris. Charles Baudelaire né à paris le 9 avril 1821 était un poète français incluant la modernité comme motif poétique. Il révolutionna la poésie en popularisant le poème en prose (ex: «un hémisphère dans une chevelure»). Dans ses œuvres graves ou scandaleuses, il exprime la mélancolie, l’envie d’ailleurs ou la «beauté de l’horreur». Il décède

attitude qui au-delà de son rôle d'auteur nous en dit long sur l'existence de ces rues parallèles. En fait, dans les mêmes années plus ou moins, en 1946, Baudelaire écrivait déjà les premiers traits qui pouvaient vraiment ouvrir sur une véritable modernité qui n'est certainement pas encore réalisée. Dans l'incipit de la Préface émerge (encore) une idée d'art utile et pédagogique, qui doit révéler la beauté → idée de l'auteur-révélateur "il est nécessaire de" Balzac prend le fauteuil, il considère

coin de la création[footnoteRef:1] qu’il observe au microscope. On le rencontre à la Librairie nationale ou au British Muséum, où il se documente sans vergogne sur son sujet. [1: Ces formules en italiques sont empruntées à Zola définissant le travail du romancier naturaliste.] Il n’a pas même le courage d’assumer les vérités d’autrui et tient, dans tous les domaines, à s’inspirer de la vie ; ployant sous le poids de ses encyclopédies et de son expérience personnelle

déterminations usuelles et de quête identitaire. Zola critique d'art fut un acteur important de cette mutation symbolique et sociale et, comme on pouvait l'attendre des hommes de lettres les plus prometteurs, il a mis son talent de journaliste et d'écrivain au service de peintres, réalistes et naturalistes, bientôt « impressionnistes », qui, impliqués dans leurs recherches, acceptèrent avec reconnaissance les éloquents manifestes en faveur de la modernité. L'Œuvre, en 1886, ressuscite cette effervescence

Fiche Cours Nº : 91016 FRANÇAIS Toutes séries LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE Biographie de Zola Plan de la fiche : 1. Enfance et études (1840-1860) 2. Les débuts littéraires (1860-1870) 3. La fresque des Rougon-Macquart et l’ascension littéraire de Zola (1871-1893) 4. L’après Rougon-Macquart et l’affaire Dreyfus Emile Zola occupe une place de choix dans le paysage littéraire français : à l’instar de Victor Hugo, il nous semble familier. La foisonnante production romanesque des Rougon-Macquart

Thème de l'initiation amoureuse : passage obligé du courant romanesque. (exemple d'auteurs : Sade, Restif de la Bretagne et Choderlos de Laclos) → Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782) : roman épistolaire polyphonique, plus grand chez d’œuvre du roman de cette veine. → « Libertins » : affranchi, ce mot a désigné d'abord les « esprits forts », les libres penseurs qui rejettent les préceptes de l’Église puis aussi la morale dominante. → Les déclarations des droits de la femme d'Olympe

son temps. En effet, dès 1870, le roman connaît une crise au lendemain du naturalisme, dont la doctrine désigne comme esthétique artistique la fidèle imitation de la nature, et ce, par le biais d’une démarche expérimentale chez Zola et son Roman expérimental, documentaire chez les Goncourt (qui font des recherches dignes d’un journaliste pour leur roman Germinie Lacerteux). Pour les symbolistes dont Gourmont fait partie à la publication de l’article sur D’Annunzio, le monde ne saurait se limiter

dit, la manière dont il le perçoit est intéressant. Ce n'est pas la première fois que cette focalisation interne est employée, mais c'est une des premières fois que la voix du roman est indicatrice de tant de choses, c'est vraiment l'homme de la modernité qui fait intrusion dans le roman avec ce JE camusien, un homme dont l'identité n'est jamais claire, est toujours ambiguë, un homme dont l'identité va en se défaisant: on n'a plus ici un personnage plein comme le sont ceux de Balzac, par ex. à la

Par ses thèses (la « bête humaine », les fatalités des tempéraments, le déterminisme absolu, l'anatomie morale…), Zola prend évidemment le contrepied des traditions littéraires en vigueur, celle du roman psychologique à la française, de La Princesse de Clèves à Adolphe, puis celles du roman idéaliste, du roman convenable à la Feuillet[1] ; il s'inscrit en faux contre « les doux, les élégants, les idéalistes et les moralistes[2] ». Il fait le choix du matérialisme. Mais il a beau se purger avec Thérèse