La Mort De Verhaeren

grand-mère paternelle, il descend du poète romantique allemand Christoph Martin Wieland. Georges Rodenbach passe son enfance à Gand où sa famille s'installe en 1855. Il fait de brillantes études au collège Sainte-Barbe, où il se lie avec Émile Verhaeren, et à la faculté de droit de l'université de Gand. Il est ensuite envoyé par son père à Paris, pour parfaire ces études, mais le jeune homme y fréquente surtout les milieux littéraires, puis il revient à Bruxelles, où il devient le collaborateur

petite musique personnelle du poète chantant un des thèmes traditionnels et a priori poétiques comme l’amour, la mort, la solitude, l’angoisse existentielle, la nature ou la rêverie. En effet la poésie a su faire entrer la modernité dans le champ poétique y compris dans ses aspects les plus surprenants ou les plus prosaïques (« Une charogne » chez Baudelaire, la ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant

les derniers mois du siège et en particulier la mort du cousin et amant d’Achille, Patrocle, le poème, tiré du recueil Les villes tentaculaires, « Statue »(2) du belge Emile Verhaeren qui fait la description de la statue d’un soldat, un extrait d’un merveilleux roman qu’est le Tome 2 de L’âme du temple qui rapporte la prise d’Acre par les musulmans en 1291, le tableau Achille se lamentant sur la mort de Patrocle de Gavin Hamilton représentant la mort de Patrocle et la peinture de Jacques-Louis David

1908, pour les vingt ans de la mort de son père. A sa mort en 1888, la plus grande partie de son oeuvre reste inédite. Son œuvre se compose de beaux textes, on évoquera entre autres : Le Fleuve (illustré de huit eaux-fortes de Manet) 1874 ; Le Capitaliste, Le Maître d'Armes, Autrefois, L'Homme Raisonnable, dans Saynètes et Monologues, 3e et 4e série en 1878 ; Le Violon dans Théâtre de Campagne, 8e série en 1882 ; ou enfin La Proprété, Monologue en 1888 (année de sa mort). Il s’éteint au cours de

aux soldats morts (Les Ailes rouges de la guerre 1916) de Verhaeren. Ce poème est un tombeau, c'est-à-dire qu’il rend hommage à une ou des personnes décédées, ici il rend hommage aux soldats morts pendant la guerre, plus particulièrement aux jeunes, pour la France. Pour cela, le poète belge personnifie la Patrie puisqu’ ‘elle s’adresse aux soldats morts, dans le titre « aux » pourrait se traduire par « s’adresse aux ». Dans ce poème, Verhaeren a voulu évoquer la jeunesse fauchée, et le refus de l’oubli

un cycle imposé par la nature, qui pourrait modéliser une histoire qui se répète sans fin. Mais les saisons peuvent aussi s’apparenter au cycle de la vie, le printemps symbolisant la naissance, l’été l’enfance, l’automne l’âge adulte et l’hiver la mort. C’est ainsi par métaphores et comparaisons à la nature que celles-ci représentent en quelque sorte le rythme de la vie. Cependant, hormis les âges de la vie, c’est souvent la notion de climat que les saisons viennent symboliser. Les poèmes que vous

: le verbe « orner » est le dernier mot du poème) -La poésie parle d'expériences qui dépassent l'ordinaire : la mort, cf Victor Hugo, Éluard, etc. -Par sa disposition, la poésie, par les rimes, les rythmes, crée du surprenant, de l'inconnu. Un sonnet se termine par une « pointe », un vers qui se veut marquant. -La poésie évoque, suggère plus qu'elle ne dit, cf citation de Verhaeren. II. les autres fonctions de la poésie -La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti

ferme riait une gaieté d’hiver, On s’assemblait en rond autour du foyer rouge, Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge, Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain. Emile Verhaeren, « Les flamandes » Nuis de neige La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois

le fond de tes abîmes ; Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Charles Baudelaire, « Les Fleurs du mal » Salut Rien, cette écume, vierge vers À ne désigner que la coupe; Telle loin se noie une troupe De sirènes mainte à l’envers. Nous naviguons

GEORGES MINNE George Minne, né le 30 août 1866 à Gand et mort le 18 février 1941 à Laethem-Saint-Martin, est un sculpteur belge. Il est le fils de l'architecte Fréderic Auguste Minne. Il fait ses études à l'Académie royale des Beaux-arts de Gand puis de Bruxelles. En 1919, il est professeur à l'académie de Gand en modèle vivant. Il a fait partie du premier groupe de Laethem,. Ce groupe était composé d'artistes symbolistes venus s'établir dans le village de Laethem-Saint-Martin près de Gand