La Morte Amoureuse Clarimonde

L’être humain possède la capacité de rêver, il peut ainsi s’évader dans un monde imaginaire créé pour échapper au quotidien. Dans le monde des rêves, tout est possible, un amour impossible dans la vie réelle est normal dans un rêve. Dans La morte amoureuse, un conte de Théophile Gauthier paru dans la revue littéraire La Chronique de Paris en 1836, un homme épris d’une mystérieuse femme croit assurer son salut en renonçant à l’amour. L’auteur mêle dans son œuvre le romantisme et le fantastique pour

vieillard vénérable, me paraissait Dieu le père penché sur son éternité, et je voyais le ciel à travers les voûtes du temple[16]!" L’état particulier dans lequel Romuald se trouve va le rendre particulièrement sensible à la beauté de Clarimonde lorsqu’il la voit soi-disant „par hasard“ pour la première fois, d’autant plus que cette dernière, pour son entrée en scène, semble maîtriser les techniques dignes des meilleurs machinistes. Elle a tout mis de son coté pour impressionner le jeune

à la notion de « rêve ». Le récit d’un rêve devient un élément littéraire. L’époque baroque travaille sur la notion de métamorphose, de changement, d’évolution. Gérard de Nerval écrit dans Aurélia, écrit : « la règle est une seconde vie ». La morte amoureuse laisse un doute entre ce qui est bien et ce qui est mal. Frankenstein découle de ce mouvement. Le vampire de Byron également, avec le personnage vampirique de Lord Ruthwen. Nodier en écrira la suite : Lord Ruthwen et les vampires. Les vampires

signe de le cacher ; je le fis glisser dans ma manche et l’y tins jusqu’à ce que je fusse seul dans ma cellule. Je fis sauter le fermoir, il n’y avait que deux feuilles avec ces mots : « Clarimonde, au palais Concini. » J’étais alors si peu au courant des choses de la vie, que je ne connaissais pas Clarimonde, malgré sa célébrité, et que j’ignorais complètement où était situé le palais Concini. Je fis mille conjectures plus extravagantes les unes que les autres ; mais à la vérité, pourvu que je

vous en rencontriez un ? Créature ni morte ni vivante Se nourrit de sang Immortel Blancheur blafarde Puissant Effrayant Ne supporte pas la lumière du soleil Personnalité ambiguë 2) comment est caractérisé le vampire au féminin ? Extrait de La Morte Amoureuse, de T. Gautier, 1839 et Carmilla de S. Le Fanu, 1871 La morte amoureuse Ambiguë : son prénom CLARIMONDE = la clarté + immonde : femme séduisante, raffinée mais dangereuse  Amoureuse : lignes 5 à 13 : prisonnière de son destin :

influe grandement sur le spectateur, si bien que certains artistes, dans le souci de conserver une objectivité totale du spectateur choisissent de ne pas en donner. Au départ l’œuvre s’intitulait « Le Baiser » et nous laissait deviner une étreinte amoureuse, l'homme est blotti contre la femme et ce presque de manière maternelle. Cependant lorsque l'on considère le deuxième et définitif titre « Le Vampire », le doute nous envahit, il aiguise notre observation et nous permet de penser que l'homme est

La morte amoureuse, Théophile Gautier Explication de texte pp. 122-125 Situation du passage : Romuald, lors de son ordination, remarque la présence d'une jeune femme; il en tombe littéralement amoureux, et regrette par la suite d'être devenu prêtre. Lire le passage Motif : Tenté par la jeune femme, à travers une série de regards et de paroles, de se résigner au statut de prêtre, Romuald choisit automatiquement d'accomplir son ordination dont il en vient à regretter de ne pas avoir

Shéhérazade). Novela : en espagnol Novel : en anglais * "La morte amoureuse" de Théophile Gautier en 1831 est une nouvelle romantique. - moyen détourné d'évoquer une sensualité très réprimé à l'époque. - moyen détourné de critiquer une société pudibonde. -critique l'église à travers Sérapion - critique le célibat du prêtre - critique de la prêtrise comme étant inhumaine. Personnages : Le jeune prêtre -> Romuald La jeune femme -> Clarimonde L'abbé sévère -> Sérapion L'écuyer -> Margheritone

explication rationnelle à un phénomène qui ne l'était pas au départ. La nouvelle d'Edgar Allan Poe La Chute de la maison Usher illustre un étrange proche du fantastique. La sœur de Roderick Usher se lève de son tombeau, alors qu'elle est censée être morte et se jettent dans les bras de son frère. Tous les deux meurent. La maison s'écoule alors. Poe donne une explication rationnelle à la « résurrection » de la sœur : « des crises fréquentes, quoique passagères, d'un caractère presque cataleptique, en

apparaître même si l’évènement de départ peut paraître irréel au moment où il est exposé. Cette idée se vérifie bien dans La Morte Amoureuse de Théophile Gautier où le point de départ est les rêves d’un jeune séminariste qui a l’impression d’avoir une double-vie suite à la vision d’une femme lors de son ordination. A la suite de cette vision, le jeune prêtre rêve la nuit de sa vie amoureuse avec cette femme. Des hommes d’Eglise essayent de le raisonner mais rien n’y fait, le rêve continue d’exister. Ces rêves