La Morte Amoureuse

La scène commence en in media res avec les exclamations des Toinette recourant au champ lexical de la fatalité afin d’exprimer une tragique nouvelle : la mort d’Argan. Cependant, cette nouvelle est annoncé de façon ironique comme le montre « Quel étrange accident ! ». Par ailleurs, cette annonce attire l’attention du lecteur et de Beline qui répond par des interrogations. En effet, cette dernière apprend la mort de son mari par la bouche de sa servante. Cependant, en apprenant cette nouvelle, Béline

cimetière de la commune. Trouvant l'emplacement du cercueil, le vieil abbé Sérapion n'hésite pas à le profaner. La belle courtisane y gît, blanche mais fraîche, sereine, un filet de sang coulant de ses lèvres. Saisi d'une rage folle, Sérapion exorcise la morte dont le cadavre se disloque en un tas de " cendre et d’os ". Romuald conclura son récit par cette phrase : « Ne regardez jamais une femme, et marchez toujours les yeux fixés en terre, car, si chaste et si calme que vous soyez, il suffit d'une

ordonnéeP2 : passion désordonnée Le romantisme est un mouvement du 19e siècle qui s’oppose aux Lumières. La littérature romantique est caractérisée par plusieurs thèmes, notamment celui de la passion. Une œuvre marquante de cette époque s’intitule La morte amoureuse de Théophile Gautier. En effet, il a très bien su développer l’idée de la passion romantique dans sa plénitude. Il y arrive en développant d’abord la passion ordonnée ensuite la passion désordonnée, qui elle est une conséquence de la première

La morte amoureuseLa morte amoureuseThéophile GautierHeidi MORDIER, Kessy NURSIMILOO et Jeanne ROLLANDLa morte amoureuseLe titre "La Morte Amoureuse" évoque une histoire d'amour tragique, où la passion amoureuse mène à la mort. Le mot "morte" nous indique qu'il y a eu un décès, tandis que "amoureuse" suggère que cette mort est liée à des sentiments d'amour. Le titre suscite donc la curiosité et laisse présager une certaine tension dramatique dans l'histoire.Cette illustration montre Romuald et Clarimonde

La Morte amoureuse o Biographie de Théophile Gautier (1811-1872): o Né à Tarbes, issu d´une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il s´établie à Paris o Se destinait à une carrière de peintre mais rencontre décisive avec Victor Hugo pour la Littérature o 1830 : participation aux rencontres du « petit cénacle », groupe d´artistes et de sculptures o 4 Mai 1831 Cabinet de lecture publia la cafetière, son premier conte fantastique o Les textes comme l morte amoureuse ou Spirite fort en

1836. En pleine période romantique Théophile Gautier âgé de 25 ans, inspiré par son ami Gérard de Nerval, publie un conte fantastique : La Morte Amoureuse. Cette histoire raconte la double vie d’un jeune prêtre durant trois ans, qui prie le jour, et rêve la nuit de mener une vie de seigneur en compagnie d’une courtisane. Ce récit suscite des avis différents selon les lecteurs. Pour ma part, ce conte m’a interpellé, et je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à le lire. L’histoire en elle-même

Le 29/11/2011 La morte amoureuse, Théophile Gautier « N’est-ce pas une chose singulière que la nuit, dans laquelle notre globe baigne pendant tant d’heures, ait été si rarement reproduite ? Elle a pourtant ses beautés, ses effets pittoresques, ses magies et ses séductions. » Voici une phrase de Théophile Gautier qui, en elle seule pourrait résumer sa nouvelle, La morte amoureuse. En effet, cette nouvelle conte un songe, ou une réalité vécue comme un songe, là est soulignée toute la complexité

 C’est en 1836 que fut publié La Morte amoureuse de Théophile Gautier. Cette œuvre, créée lors du régime politique de la Monarchie de Juillet (1830-1848) en France, appartient au courant littéraire du romantisme et au genre littéraire fantastique. Elle aborde le thème de la passion, qui est fondamental dans le romantisme, mais traite plus particulièrement de la passion désordonnée, que l’on peut aussi qualifier de diabolique. Au début de cette histoire, c’est de la passion ordonnée dont il

romancier et critique d'art français, membre de la société des parnassiens qui défendent la devise « l’art pour l’art » c’est-à-dire vouant un véritable culte pour la beauté du texte. Ce texte est un extrait de la nouvelle fantastique « La morte amoureuse » qui a été publié en 1836 dans La Chronique de Paris. La nouvelle raconte l’histoire d’amour étrange entre un jeune prêtre, Romuald, et une jeune et riche courtisane, Clairimonde qui s’avère en réalité être un vampire.Dans l’extrait que nous

«C’est bien ici,» dit Sérapion, et, posant à terre sa lanterne, il glissa la pince dans l’interstice de la pierre et commença à la soulever. La pierre céda, et il se mit à l’ouvrage avec la pioche. Moi, je le regardais faire, plus noir et plus silencieux que la nuit elle-même; quant à lui, courbé sur son œuvre funèbre, il ruisselait de sueur, il haletait, et son souffle pressé avait l’air d’un râle d’agonisant. C’était un spectacle étrange, et qui nous eût vus du dehors nous eût plutôt pris pour