La Moustache Fiche De Lecture

rigoureuse, de subvenir aux nécessités de la vie, sans s’inquiéter autrement des superfluités. Les livres étaient véritablement son seul luxe, et à Paris on se les procure facilement. Notre première connaissance se fit dans un obscur cabinet de lecture de la rue Montmartre, par ce fait fortuit que nous étions tous deux à la recherche d’un même livre, fort remarquable et fort rare ; cette coïncidence nous rapprocha. Nous nous vîmes toujours de plus en plus. Je fus profondément intéressé par sa petite

du pain bis, Khor s’assit sur un banc et, tout en caressant doucement sa barbe, entama la conversation avec moi. Il paraissait pénétré de sa propre dignité, parlait et se mouvait avec lenteur ; un rare mouvement de sa lèvre et de sa longue moustache trahissait un sourire. Nous causâmes des semailles, des bonnes années, de la condition du moujik... Il fut de mon avis sur tous les points. À la longue, cela me parut fastidieux. Je sentais que je me déconsidérais aux yeux du moujik par ce

Résumé - Les Lettres persanes : Anti-copie - Résumé et fiche de lecture - Lettres persanes - Montesquieu Les Lettres persanes, comme l'indique le titre sont un roman par lettres, et ont été publiées pour la première fois en 1721. C'est l'histoire de deux Persans, Usbek et Rica qui, poussés par la curiosité, quittent leurs pays pour visiter le monde occidental. A travers 161 lettres, ils décrivent les moeurs européennes, critiquant certains aspects de la société, et comparent les pays visités

rigoureuse, de subvenir aux nécessités de la vie, sans s’inquiéter autrement des superfluités. Les livres étaient véritablement son seul luxe, et à Paris on se les procure facilement. Notre première connaissance se fit dans un obscur cabinet de lecture de la rue Montmartre, par ce fait fortuit que nous étions tous deux à la recherche d’un même livre, fort remarquable et fort rare ; cette coïncidence nous rapprocha. Nous nous vîmes toujours de plus en plus. Je fus profondément intéressé par sa petite

chemise lui remontait au ventre, et il la baissa, non par pudeur, mais parce qu’il n’avait pas chaud. – C’est sonné en bas, répétait Catherine. Allons, houp ! le père se fâche. Jeanlin, qui s’était pelotonné, referma les yeux, en disant : – Va te faire fiche, je dors ! - 18 - Elle eut un nouveau rire de bonne fille. Il était si petit, les membres grêles, avec des articulations énormes, grossies par des scrofules, qu’elle le prit, à pleins bras. Mais il gigotait, son masque de singe blafard et crépu

confort moderne. Construit par des Juifs qui ne savent plus quoi faire de leur argent, oui ; les plus opulentes familles juives de Vienne qui nous ont bâti un palace parce qu’elles avaient mauvaise conscience… Au premier, des salons et une salle de lecture… Au sous-sol, des bains, le tailleur, le cordonnier, le coiffeur…. On a le droit à un box (pour dormir). On doit libérer tous les matins, même si on revient le soir. C’est la règle. Et tout ça pour cinquante hellers la journée.» Fin de citation

chemise lui remontait au ventre, et il la baissa, non par pudeur, mais parce qu'il n'avait pas chaud. C'est sonné en bas, répétait Catherine. Allons, houp! le père se fâche. Jeanlin, qui s'était pelotonné, referma les yeux, en disant: Va te faire fiche, je dors! Elle eut un nouveau rire de bonne fille. Il était si petit, les membres grêles, avec des articulations énormes, grossies par des scrofules, qu'elle le prit, à pleins bras. Mais il gigotait, son masque de singe blafard et crépu, troué de ses

lui remontait au ventre, et il la baissa, non par pudeur, mais parce qu’il n’avait pas chaud. – C’est sonné en bas, répétait Catherine. Allons, houp ! le père se fâche. Jeanlin, qui s’était pelotonné, referma les 31 yeux, en disant : – Va te faire fiche, je dors ! Elle eut un nouveau rire de bonne fille. Il était si petit, les membres grêles, avec des articulations énormes, grossies par des scrofules, qu’elle le prit, à pleins bras. Mais il gigotait, son masque de singe blafard et crépu, troué de

voue aux rôles d’anti-héros. Eux, fièrement campés sur leurs 2 jambes, les mains croisées derrière le dos, le regard rivé sur la salle qui se remplit peu à peu, se donnent des airs de conquérants. Félix, du haut de ses 21ans, arbore une épaisse moustache noire. C’est un travailleur de force, un « prolo » qui n’a pas peur de venir en jean et baskets dans une réunion de « parvenus ». Pascal est un preux, un chevalier, son pull d’une blancheur de lis rehausse le brun de son casque de cheveux. Du croisé

regardaient le sol. Sans le voir. Avant de s'éveiller, la voleuse de livres rêvait du Führer, Adolf Hitler. Elle assistait à un rassemblement où il avait pris la parole, elle regardait la raie pâle qui partageait ses cheveux et le carré impeccable de sa moustache. Elle écoutait, contente, le torrent de mots qui sortait de sa bouche. Ses phrases qui rayonnaient dans la lumière. À un moment, il s'accroupissait et lui souriait. Elle lui retournait son sourire et disait : « Guten Tag, Herr Führer. Wie geht's