La Muse Alfred De Musset

souliers toujours trop petits pour moi, c'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai de petits pieds. Alors son épouse lui dit: - Elle aurait dû te faire porter des couches plus grandes! - 194 - Lettre de George Sand à Alfred de Musset voici une lettre que George Sand a envoyée a Alfred de Musset : Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire Danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve

description et glissement métatextuel mettant à distance le référent au profit de la référence littéraire. Dans la première occurrence, le fétichisme précieux des armes blanches adoucit la violence en même temps qu’il évoque une réplique du Lorenzaccio de Musset où le héros ourdit le meurtre de son cousin Alexandre1, mise à distance renforcée par la précision anatomique informant le fantasme. Parce qu’il est rêvé, le meurtre ici demeure invisible, à l’état de simple projet conçu d’après la représentation

prédiction s’est réalisée. Je n’ai pourtant pas de dons de divination, mais je vis depuis suffisamment longtemps avec ces fantômes pour prévoir leurs réactions. Ils sont moins patients et accueillants que moi. Donc, conformément au scénario habituel, Alfred a usé de ses pouvoirs paralysants tandis que Charles s’amusait à secouer les cloisons de violentes secousses. Pendant ce temps, le bruit assourdissant de lourdes malles que l’on traîne sur un plancher couvrait péniblement le chant d’une voix enfantine

(ensuite aussi en prose) qui célèbre un héros ou un grand fait, mêlant l’histoire et la légende ». « où le merveilleux se mêle au vrai, la légende à l’histoire. » Poésie : Vers hexamètre dactylique; voix du poète qui se fait entendre; on demande à la Muse de s’exprimer; voix anonyme. Rythme donné par les répétitions « vers-formule » : oralité : le poète conte les aventures d’Ulysse en prenant la parole directement. Qui est le héros ? II) Portrait d’Ulysse. Tout semble

on ait, comme pour les Vinteuil, les Bergotte, le recours de les juger sur leur oeuvre, car ils n'en ont pas créé, ils en ont seulement -à notre grand étonnement à nous qui les trouvions si médiocres- inspiré. Passe encore que le salon qui dans les musées donnera la plus grande impression d'élégance depuis les grandes peintures de la Renaissance, soit celui de la petite bourgeoisie ridicule que j'eusse, si je ne l'avais pas connue, rêvé devant le tableau de pouvoir approcher dans la réalité, espérant

sur les mêmes rimes : «Dans un palais doré, Damon, jaloux et blême Fait des vers où jamais personne n'entend rien. Il n'est ni courtisan, ni guerrier, ni chrétien ; Et souvent pour rimer, il s'enferme lui-même. La muse, par malheur, le hait autant qu’il l’aime. II a d’un franc poète et l’air et le maintien ; II veut juger de tout et n’en juge pas bien. Il a pour le phébus une tendresse extrême. Une sœur vagabonde, aux crins plus noirs que blonds, Va, dans toutes

second sonnet sur les mmes rimes Dans un palais dor, Damon, jaloux et blme Fait des vers o jamais personne nentend rien. Il nest ni courtisan, ni guerrier, ni chrtien Et souvent pour rimer, il senferme lui-mme. La muse, par malheur, le hait autant quil laime. II a dun franc pote et lair et le maintien II veut juger de tout et nen juge pas bien. Il a pour le phbus une tendresse extrme. Une sur vagabonde, aux crins plus noirs que blonds, Va, dans toutes les cours

avant d’en faire la synthèse et la systématisation »115. Durant cette période, les œuvres littéraires et philosophiques françaises ont été à profusion traduites en vietnamien. La Fontaine, Fénelon, Maupassant, Dumas, Lesage, Hugo, Balzac, Lamartine, Musset, Ronsard, Rimbaud, Verlaine etc. ont trouvé leurs lecteurs non francophones au Vietnam, parfois à un grand décalage temporel. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D’abord, on peut dire que la littérature et la langue vietnamiennes étaient en

mort en 1905 : il n'avait que trente huit ans. Il est cité par d'illustres personnages de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il est bien connu des milieux artistiques et littéraires. Emile Gallé lui dédia un chat en faïence[1], Alfred Jarry lui dédia son Ubu roi. Il est reconnu entre autres écrivains par Stéphane Mallarmé, Paul Valéry, Jules Renard, Paul Claudel, Edmond de Goncourt, Tristan Bernard, Anatole France... Pour sa part, Schwob leur rend hommage en dédiant à un grand

sereinement à quitter le monde des vivants pour rejoindre celui des trépassés (v 13). Le vers 14 qui clôt le poème rappelle encore une fois aux hommes l’implacable sentence du destin qu’ils devront bien subir un jour ou l’autre. LA NUIT D’AOUT Ô Muse ! que m’importe ou la mort ou la vie ? J’aime, et je veux pâlir ; j’aime et je veux souffrir ; J’aime, et pour un baiser je donne mon génie ; J’aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie Ruisseler une source impossible à tarir. J’aime, et je veux