La Méchanceté Des Hommes

Lang (en réalité Rudolf Hoess) commandant du camp d’Auschwitz. Extrait de la préface du livre écrite par Robert Merle signé du 27 avril 1972 Il y a bien des façons de tourner le dos à la vérité. On peut se refugier dans le racisme et dire : les hommes qui ont fait cela étaient des Allemands. On peut aussi en appeler à la métaphysique et s’écrier avec horreur, comme un prêtre que j’ai connu : « Mais c’est le démon ! Mais c’est le Mal !... ». Je préfère penser, quant à moi, que tout devient possible

wikipedia.org/wiki/%C5%92dipe * http://www.etudes-litteraires.com/andromaque.php Le héros tragique est, dans le registre tragique, le personnage qui ce trouve au centre de la situation tragique : Conflit de l’homme avec les dieux, conflit des hommes entre eux ou conflit de l’homme avec lui-même. Ce type de héros est caractéristique à la tragédie. Dans la tragédie grecque les héros appartiennent souvent a l’univers de la mythologie ou des légendes ; ils sont donc parfaitement connu des

théorique du scandale du mal ne passe pas par l'adoption d'un point de vue manichéen sur le monde mais par la distinction de deux espèces, le mal général et le mal particulier. Le Dieu mauvais des manichéens n'est que la projection des angoisses des hommes, la figure imaginaire par laquelle ils croient pouvoir rendre compte de ce qui n'a à strictement parler pas de raison d'être, la perversion ou vertige du possible. Sauver Dieu et sa Justice (ou reconnaître le monde comme manifestant l'ordre divin)

législateur de Sparte, avait nourri  deux chiens, tous deux frères, tous deux allaités au même  lait. L'un était engraissé à la cuisine, l'autre habitué  à courir les champs au son de la trompe et du cornet. Voulant montrer  aux Lacédémoniens que les hommes sont tels que la culture  les a faits, il exposa les deux chiens sur la place publique et mit entre  eux une soupe et un lièvre. L'un courut au plat, l'autre au lièvre.  Et pourtant, dit-il, ils sont frères ! Celui-là, avec ses lois et son art

une configuration différente de la normale, ce qui est légendaire et ce qui est dénaturé, cruel. Nous verrons en premier les monstres liés aux Hommes. Puis nous nous pencherons sur la question de Dieu. Enfin, Maldoror et les monstres formeront une troisième partie, et le texte, qui est un monstre à part entière clôturera notre exposé. I- Les hommes et les monstres A travers ses chants de Maldoror, Lautréamont nous donne plusieurs points de vus de l’homme, qui se rejoignent en ceci qu’ils

violence pour rompre les engagements que le cœur et l'esprit ont formés! Nous disputons ici beaucoup; nos disputes roulent ordinairement sur la morale. Hier on mit en question si les hommes étaient heureux par les plaisirs et les satisfactions des sens, ou par la pratique de la vertu. Je t'ai souvent ouï dire que les hommes étaient nés pour être vertueux, et que la justice est une qualité qui leur est aussi propre que l'existence. Explique-moi, je te prie, ce que tu veux dire. J'ai parlé à des mollaks

et de la vertu. D’Alembert va même jusqu’à tenter de rétablir la réputation des comédiens en en parlant comme d’hommes nécessaires au progrès : « Le préjugé barbare contre la profession de Comédien, l'espèce d'avilissement où nous avons mis ces hommes si nécessaires au progrès & au soutien des arts, est certainement une des principales causes qui contribuent au dérèglement que nous leur reprochons » Rousseau prend alors la plume pour au contraire faire le procès des spectacles qu’il juge dangereux

humaine idéale ligne 17 : « Si l’un ou l’une d’entre eux disait : « buvons » tous buvaient ; s’il disait : « jouons », tous jouaient » : rêve démocratique. Variétés des activités, pour cultiver le corps et l’esprit. Qualités moral et physique pour les hommes ligne 26 et 27 « jamais ne furent vu chevaliers si preux, de si belle allure, si adroits à pied et à cheval, si vigoureux, plus alertes et plus aptes à manier toutes sortes d’armes » et 28, 29 pour les dames : « Jamais ne furent vue dames si

d’une âme fière, noble -dans la mesure où il reste vrai- grande et détachée de toute considération personnelle. « Cette passion est une violente haine de vice, naît d’un amour ardent pour la vertu […] et aigri par le spectacle continuel de la méchanceté des hommes. Il n’y a donc qu’une âme grande et noble qui en soit susceptible ». En somme dans cette pièce, d’après les réflexions de Rousseau, les rôles auraient été inversés ; Philinte serait le misanthrope de la pièce et Alceste le sage. Mais

le signe d'une méchanceté fondamentale dans la mentalité populaire. On voit bien ce glissement dans l'extrait de Notre-Dame de Paris où la foule dit de Quasimodo qu'il est " aussi méchant que laid ", et le personnage de Frankenstein est aussi bien monstrueux physiquement que moralement, puisqu'il avoue avoir commis bien des crimes. Pourtant, sa monstruosité morale n'est pas première : la créature rappelle qu'au début, elle était mue par des sentiments bienveillants envers les hommes, et qu'elle recherchait