La Negritude

Etudiant, il rencontre Aimé Césaire qui deviendra un autre écrivain célèbre, qui fera l'éloge de la civilisation noire et sera avec lui le co- fondateur de la négritude. Césaire fait surgir, en 1939, dans un grand poème, le Cahier d'un retour au pays natal, devenu depuis lors un classique majeur des littératures du monde noir, le mot « négritude », forgé pour redonner leur dignité à « ceux qui n'ont jamais rien inventé » et que l'esclavage ou la colonisation avaient rendus muets. C'e st une entreprise

Bachelier en 1928, il poursuit ses études à Paris où il rencontre Aimé Césaire, poète de la Martinique. Descendant des anciens esclaves déportés de leur Afrique natale vers l'Amérique. Quand L.S. Senghor le rencontre, il vient de formuler le concept de négritude, qui désigne l'ensemble des caractères, des manières de penser, de sentir propres à la "race" noire. De 1923 à 1928, il est au lycée de

Sédar Senghor montre dans Hosties Noires sont engagement dans le courant de la négritude dont il est le père fondateur. Il dénonce dans cet ouvrage et en particulier dans le « poème liminaire » le mépris et la non-reconnaissance du sacrifice des soldats africains ayant combattus pour la France durant la guerre. Ce texte a été écrit à Paris en juin 1940 et il est dédié à LG Damas un autre fondateur du courant de la négritude. Mais quelles images et quels rôle du poète peut on dégager dans ce poème

les signes que disent les Ancêtres dans la sérénité marine de constellations…» «Ah! De nouveau dormir dans le lit frais de mon enfance !…» «MA NEGRITUDE EST LANCE AU POING» «La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture.» Aime Césaire «La Négritude est donc l’ensemble des valeurs de civilisation du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie et les œuvres des Noirs (…) On l’a identifiée à

armes de l’Europe, de la raison discursive pour acquérir les sciences de l’Europe qui nous permettraient d’avancer matériellement dans la voie de civilisation négro-africaine » . C’est ainsi à Paris que va se concevoir en 1934 le mouvement de la Négritude avec CÉSAIRE, DAMAS, SENGHOR. Ces années parisiennes sont pour le poète des années de maturation qui forgeront sa pensée et transformeront ses écritures. En 1935, Senghor est reçu à l’agrégation de grammaire, ensuite il est nommé professeur et il

sénégalais Léopold Sédar Senghor, Birago Diop et Ousmane Socé trouvent dans le contingent de la rogne des surréalistes leur propre combat pour se défaire du colonialisme. Ils créèrent la revue L’Étudiant noir, et donnent naissance au concept de de la Négritude. Leur but est de libérer les noirs et les africains du pouvoir colonial en rejetant la civilisation européenne. Ils veulent restaurer l’héritage africain et l’art nègre des civilisations africaines dites primitives. C’est le début de l’affirmation

appeler « le roman politique postcolonial » ou « les écritures politiques postcoloniales ». 6 INTRODUCTION GENERALE 7 Depuis 1921, année où René Maran publie Batouala (Véritable roman nègre), lauréat du prix Goncourt, aux écrivains de la Négritude, mouvement littéraire indépendantiste, culturel et anticolonialiste (dont les tenants restent notamment Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, David Diop, Léon Gontran Damas), jusqu’en 1968, en passant évidemment par la génération des classiques, marquée

première fois le terme de « Négritude ». Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d’une part le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste. Césaire déclare en effet : « Je suis de la race de ceux qu’on opprime ». Construit contre l'idéologie coloniale française de l'époque, le projet de la Négritude est plus culturel que politique

important de sa biographie: Agrégé de l'université, il occupera des fonctions politique, d'abord en France, député à l'Assemblée nationale française (1946) Elu président de la république en 1960 au Sénégal Il défendra et définira la Négritude. La négritude est un courant littéraire et politique, créé après la Seconde Guerre mondiale, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre notamment

que la littérature écrite africaine va naitre. Après l’Afrique aura sur son territoire une autre maison d’édition au Cameroun à Yaoundé appelée « Clé » de 1964 jusqu’à nos jours. De 1930 à 1952, Léopold Sédar Senghor va créer le mouvement de la négritude consacrée à réhabiliter la civilisation africaine et à dénoncer l’oppression et les injustices que l’Afrique et la race noire ont subi sous le joug de la colonisation. Il sera encouragé par Aimé Césaire lorsque ce denier va rédiger Cahier d’un retour