La Negritude

Birago Diop Pour les articles homonymes, voir Diop. Birago Diop Birago Diop (11 décembre 1906 à Ouakam, Dakar, Sénégal - 25 novembre 1989 à Dakar) est un écrivain et poète, connu notamment pour ses rapports avec la négritude, et la mise par écrit de contes traditionnels de la littérature orale africaine, notamment Les Contes d'Amadou Koumba. Par ceux-ci, d'après les mots de Roland Colin, Birago Diop « a ouvert l'une des voies qui mènent à l'Esprit négro-africain1. » Léopold Sédar Senghor admirait

étudiants Africain le journal « L’Etudiant noir  ».C’est dans cette revue qu’apparaitra le mot qui désigne le rejet de l’image du noir paisible, incapable de construire une civilisation « la Négritude » .Il est admis en 1935, à l’Ecole Normale Supérieur. Il commencera à écrire en 1936 et forgera le concept de « Négritude ». Il veut lutter contre l’abandon de sa culturelle c’est-à-dire contre l’assimilation culturelle. Et souhaite promouvoir la culture africaine victime du racisme engendré par le colonialisme

fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences. Par ailleurs, il approfondit le concept de négritude, notion introduite par Aimé Césaire qui la définit ainsi : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture. ». Il est décédé le 20 décembre 2001 à Verson, en France []Son enfance

Ed. Awen, 2004, 674 p.) [1]. Dans les années 1930, René Maran fréquente le salon littéraire de Paulette Nardal où il rencontre Léopold Senghor, Aimé Césaire, Jean Price Mars[2]. René Maran exprime des réserves sur le mouvement naissant de la négritude dont il dénonce les dangers : II). Résumé de l’œuvre Il s’agit de l’histoire, dans la brousse africaine, d’un moukoundji (chef de village) nommé Batouala. Il prépare la fête des Gan’zas qui doit bientôt arriver et qui marque une étape dans la vie

style entre "artistique" modernisme "et de la conscience noire» (14). Son écriture peut aussi être caractérisé comme surréaliste. Césaire est étroitement lié au mot «négritude», qui signifie la tentative de la jeunesse noire à maintenir une identité raciale positive (3). Plusieurs de ses oeuvres combinent les deux idées de la négritude et le surréalisme. Le surréalisme est défini comme «un mouvement moderne dans l'art et la littérature dans laquelle une tentative est faite pour dépeindre ou d'interpréter

Discours sur le colonialisme, 1950 1) Aimé Césaire est un poète et homme politique français martiniquais, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France. Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu. En 1939, il publie son œuvre poétique majeure : Cahier d'un retour au pays natal, lors de son retour en Martinique. Il entre en politique aux côtés du parti communiste, qu’il quitte pour fonder le Parti Progressiste

dans une famille descendante des anciens esclaves, Aimé Césaire était heureux de quitter la Martinique à l’âge de 18 ans pour se rendre à Paris. C’est en France qu’il est devenu un homme politique et littéraire et où il a créé le concept de la négritude. En 1939 son livre Cahier d’un retour au pays natal est publié et dans lequel Césaire réaffirme son lien nouveau avec sa terre natale. Dans ce texte nous allons traiter de la question : comment son expérience avec l’exil a rendu plus avec le peuple

armes de l’Europe, de la raison discursive  pour acquérir les sciences de l’Europe qui nous permettraient d’avancer matériellement dans la voie de civilisation négro-africaine ». C’est ainsi à Paris que va se concevoir en 1934 le mouvement de la Négritude avec CÉSAIRE, DAMAS, SENGHOR. Ces années  parisiennes sont pour le poète des années de maturation qui forgeront sa pensée et transformeront ses écritures.              En 1935, Senghor est reçu à l’agrégation de grammaire, ensuite il est nommé professeur

grandes voix du XXe siècle. Un corps. Un corps sec. Un corps sec et chétif. Un regard. Un regard perçant. Un regard perçant de dandy au caractère bien trempé. Léon-Gontran Damas avait fait du bégaiement une poésie engageante. Lorsqu'on évoque la négritude, ce courant né sur les rives de la Seine dans les années 1930, son nom est étroitement associé à celui de ses deux compères : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Martiniquais Aimé Césaire. Mieux, il est le premier à avoir publié, en 1937, un

indépendances a engendré dans la littérature africaine, une nouvelle orientation centrée sur les critiques des indépendances, les écrivains dressent alors un violent réquisitoire. Si la préoccupation de la littérature africaine d’avant 1960 (la négritude) portait sur deux thèmes : la réhabilitation de l’homme noir et de sa culture puis la dénonciation des abus du colonialisme et la lutte pour l’indépendance ; alors la préoccupation de la littérature des indépendances est l’analyse romancée et critique