La Nouvelle Héloïse

s'appuyer sur la préservation des qualités naturelles de l'enfant et assurer plutôt des savoir-faire concrets que des savoirs livresques. Dans le domaine littéraire, l'apport de Jean-Jacques Rousseau est également déterminant avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), roman par lettres sur le modèle anglais du Pamela de Richardson, qui sera un des plus gros tirages du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770

nous pourrons échapper à l’emprise des désirs. Que ce soit le stoïcisme ou l’épicurisme, nous ne sommes malheureux que dans la mesure où l’homme est faible par rapport à ces désirs. Ce texte de Jean-Jacques Rousseau est extrait de Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761. Ce qui va caractériser le problème du texte qui nous est proposé, ce n’est pas cette thématique de la volonté. Au contraire, ce que va montrer Rousseau, c’est que loin de nous rendre malheureux, les désirs nous fournissent la seule possibilité

l'état naturel, ce dernier étant bien meilleur. Il y a donc une forte opposition entre Rousseau et Voltaire : l'un célébrant l'état naturel, l'autre défendant les bienfaits du progrès. Rousseau publia ensuite son roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse en 1761. Dans cette œuvre, il explore au plus profond les sentiments amoureux pour en révéler les valeurs morales. Il dresse à travers cette histoire d'amour le tableau de la lutte de la vertu contre les passions. Ce roman eut beaucoup de succès

la Révolution de 1789 et le début de la première guerre mondiale, en 1914. Le premier événement marque la fin de l’Ancien Régime dans un pays qui a été gouverné par des dynasties royales depuis le Moyen-Age. Le second précipite la France dans une nouvelle ère des relations internationales où le pays doit trouver sa place. Depuis la fin de l’Ancien Régime, la France du 19e siècle a traversé de nombreuses crises : trois révolutions et toutes les formes de gouvernement : un consulat, deux empires, trois

Ce texte de Jean-Jacques Rousseau est extrait de Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761. Il y est question du désir. L’auteur se livre à deux descriptions la description tout d’abord de l’état de désir, c’est-à-dire lors de l’absence de ce qui est désiré l’imagination pallie à cette absence en embellissant l’image de ce qui est désiré. Ensuite, Rousseau décrit l’état dans lequel on se trouve lorsque l’on vient à posséder ce qui était désiré la réalité ne peut rivaliser avec la beauté qu’avait produite

bien née. De cette réhabilitation du sentiment, étouffé au siècle précédent, naît une sorte de code de bone conduite vertueuse : le chevalier Des Grieux e l'abbé Prévost ne cherche pas à retenir ses larmes, de même que Saint Preux de la Nouvvelle Héloïse, et l'enthousiasme inspiré par un paysage, une vision est le gage d'une grande âme. Les passions ne sont donc plus négatives et condamnées (comme le faisaient les moralistes du Grand Siècle) mais au contraire témoignent d'un caractère noble, d'une

ils apportent aux hommes le goût du vice. Voltaire et les autres Encyclopédistes n'apprécient pas la critique. 1760, Rousseau se brouille avec tous les Encyclopédistes et perd tout appui dans les salons. En 1761, Rousseau publie « Julie ou la nouvelle Héloïse ». Le roman est vendu à 4000 exemplaires et devient le plus gros tirage du 18ième siècle. Ce roman est connu comme étant le livre fondateur du romantisme. 1762, Rousseau publie « Du contrat Social ou Principes du Droit Politique ». L'ouvrage

Explication philosophique : Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761) Le désir, terme venant du latin desiderare : « aspirer à », est la prise de conscience d’une tendance orientée vers un objet connu ou imaginé. Ce penchant qui est propre à l’homme se distingue du besoin en ce qu’il enveloppe toujours l’imaginaire. C’est la raison pour laquelle le désir est en général accompagné d’un sentiment de privation, de manque, voire de peine. L’opinion commune voit donc dans le désir une source

philosophique de Rousseau est une apologie de la nature : la nature n’est pas coupable, elle n’a pas à être incriminée pour les vices qui sont en nous. Ce qui est coupable, c’est l’homme lui-même, ses artifices qu’il a mal composés. Cf. Julie ou la nouvelle Héloïse : «  la nature est justifiée et tout me prouve que tous les défauts dont nous l’accusons ne sont pas son ouvrage mais le nôtre. Deux conséquences : ​-les vices de l’homme deviennent explicables. ​-si c’est la nature qui est responsable, c’est

chap. XXVIII. 2. Jean de La Fontaine, Fables, livre VIII, 11, « Les deux amis » 3. Molière, Le Misanthrope, Acte I, scène 1, vers 33-88 Documents complémentaires : Cicéron, Lélius ou l’Amitié, 44 av. J-C Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, cinquième partie, lettre IX. Histoire des Arts : Raphaël, Autoportrait avec un ami, 1519-1520. Lectures cursives : Voltaire, Jeannot et Colin et au choix : Molière, Le Misanthrope ou Rabelais, Pantagruel ou Montaigne, Essais, « De l’amitié »