La Passion Amoureuse Andromaque

leur langue les tragiques grecs, sa principale source d'inspiration. C'est grâce à Molière, alors directeur du théâtre du Palais-Royal que sa première pièce 'La Thébaïde ou les frères ennemis' est montée à Paris. A 27 ans, l'auteur triomphe avec 'Andromaque', un modèle de rigueur classique et de poésie tragique bientôt égalé par 'Phèdre' en 1677. Successeur et surtout rival de Corneille, Racine s'attaque aux sujets romains qui font la renommée du maître : 'Britannicus' en 1669 et 'Bérénice' en 1670

tradition et, d’ordinaire, par nécessaire interne, le dénouement d’une tragédie est sanglant. Accidents, assassinats, suicides : le héros meurt victime de la vengeance des dieux, de la haine des hommes ou, chez Racine surtout, des effets d’une passion délétère (Andromaque par exemple). Or dans Bérénice, aucun des deux protagonistes ne meurt. Bien plus, Bérénice affirme, à la fin de la tirade qui s’adresse à Titus : « Je vivrai ». Annoncés par le rythme ascendant des deux vers précédents, et détachés au début

il choisit de se consacrer entièrement à la littérature. -En 1664, il est introduit à la cour, grâce à un poème à l'éloge de Louis XIV -En 1665, il fait jouer Alexandre le Grand qui est son premier succès. -L'important succès de la tragédie Andromaque, assure sa réputation. -Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677)

roi | Naissance | 22 décembre 1639 La Ferté-Milon,  Royaume de France | Décès | 21 avril 1699 (à 59 ans) Paris,  Royaume de France | | | | | Genres | tragédie essentiellement, comédie | | | Œuvres principales * Phèdre * Andromaque * Britannicus Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge et poète français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV

liens entre les personnages sont centraux. • « Œdipe roi », Sophocle : meilleur exemple de catharsis, personnage qui a tué son père et a des relations incestueuses avec sa mère. Importance de l’accord entre le personnage et ses ressentiments, et les passions humaines (effet mimétique) • « Antigone », Jean Anouilh : personnage ont une portée symbolique, œuvre écrite pendant la guerre de 39-45, Antigone est l’allégorie de la Résistance. B. Un effet de surprise limité pour la mise en valeur des sentiments

au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie est empreint de sadisme envers la jeune femme et envers tout ce qu’elle aime. Agrippine

Cassandre | Acte I et IIActe V (son fantôme) | Ascagne | Fils d’Enée | Acte I , II, III, IV et V | Panthée | Prêtre troyen | Acte I , II, III, IV et V | Hector | Fils de Priam | Acte II (son fantôme) | Andromaque | Veuve d’Hector | Acte I | Astyanax | Fils d’Hector et Andromaque | Acte I | Un capitaine grec | | Acte II | Anna | Sœur de Didon | Acte I , II, III, IV et V | Narbal | Ministre de Didon | Acte I , II, III, IV et V | Iopas | Poète à la cour de Didon | Acte IV | Hylas

comme le père de sa patrie). L’orientation judiciaire du discours s’exprime en premier lieu dans les noms et les périphrases qui désignent Néron, et qui insistent sur le vice de ce dernier, selon le topos antique du tyran gouverné par ses propres passions (par opposition au sage, qui les domine) : « parricide » 334, « ennemi mortel de tous les gens de bien » 336, « le Tyran tout enivré de joie » 386, « ce monstre pervers » 399, « sa rage » 404, « le monstre » 412. Le thème de la criminalité apparaît

qui le provoquait au sujet de son nez disgracieux (Acte I, scène 4). Par ailleurs, des indications scéniques concernant les mouvements des personnages peuvent être présentes au sein même des répliques : par exemple, dans la tragédie classique Andromaque du célèbre Racine, on comprend aisément à travers la réplique d’Oreste : « Tiens, tiens, voilà le coup que je t’ai réservé. » que celui-ci est en train de donner deux grands coups d’épées à un rival imaginaire (Acte V, scène 5). D’autre part

cœur » = métonymie, sentiments de Bérénice. L’évocation du passé par Bérénice comme pour rappeler les éléments de cette situation tragique se fait de manière apaisée et tranquille comme si le personnage s’était vidé de toute la violence de sa passion pour se résigner à l’implacable destin. D’ailleurs elle souligne d’autant plus cet amour inconditionnel pendant 5 ans qu’elle l’a cru perdu en une journée v.1496-1497. Mais la reine est maintenant calmée car elle sait qu’elle perd son amant mais pas