La Passion De Bérénice

classique A – Le théâtre de Corneille Corneille est un dramaturge français, né le 6 juin 1606 dans une famille de la petite bourgeoisie, et meurt le 1er octobre 1684. Il alternera durant sa carrière, la tragédie et la comédie. Excellent élève et passionné par les stoïciens, il ne débutera pas directement dans le théâtre mais en tant qu'avocat. Il débute justement par une tragi-comédie, le Cid (1637). Il écrira durant son existence une trentaine de pièces, ainsi que de nombreuses traductions de pièces

du Pont, une grande dame de Rouen, épouse d'un des maîtres des comptes de la ville. Pierre et elle se connaissaient depuis l'enfance, elle fut même l'inspiration de ses premiers vers et sa première pièce : « Mélite ». Il comprit rapidement que sa passion était plus tournée vers la littérature et délaissa le droit :il publia plusieurs ouvrages dramatique : - «  Clitandre » (1631) - «  La Veuve »(1632) - «  La Galerie du Palais »(1633) - «  La Suivante »(1634) - «  La Place Royale »(1634) - «  Médée »(1635)

commence à le présenter comme le seul digne de pouvoir être un jour comparé à Corneille. Après une unique comédie, « les Plaideurs », en 1668, il donne successivement « Britannicus » (1669), « Bérénice » (1670), qui est l'occasion d'une joute théâtrale avec Corneille dont la propre pièce : « Tite et Bérénice », est sous-titrée "comédie héroïque" (c'est Racine qui l'emporte indéniablement), « Bajazet » (début 1672), « Mithridate » (fin 1672), « Iphigénie » (1674) et « Phèdre » (1677). Toutes ces pièces

Résumé de Phèdre Phèdre, épouse de Thésée, est amoureuse d’Hippolyte, son beau-fils. À l’annonce de la mort de Thésée, Phèdre avoue sa passion à Hippolyte, qui la repousse avec horreur. Ce dernier est lui-même épris d’Aricie, captive et ennemie de Thésée. Lorsque Thésée revient soudain parmis les siens, tous lui semble coupable. Oenone, nourrice de Phèdre, accuse alors Hippolyte d’avoir eu l’intention de violer la reine , afin de sauver l’honneur de sa maîtresse. Relayée par une Phèdre ivre

Chartres est contre les adultères, et va notamment les expliquer à sa fille. Elle souhaite éloigner sa fille de la Cour, car elle dit que tout est danger, tout est tentation. La Princesse est marquée par la pensée janséniste, car elle se méfie des passions amoureuses. Le Duc de Nemours, lui est un séducteur, un libertin, il est dans l’axe dans ceux que les jansénistes critiquent. A la parution, le roman a provoqué des remous, elle a déclenché des controverses littéraires. Le problème visé était celui

Manon Lescaut, une Tragédie ? Si le XVIIème siècle condamnait sévèrement les passions (Racine) et l'imagination (Pascal, Descartes), dans la première moitié du XVIIIeme siècle, triomphe l'esprit rationaliste des Lumières, pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert). Cependant, certains penseurs et écrivains mettent en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe

les auteurs du passé.- valeurs chevaleresques et héroïques- Fonctions : « séduire et effrayer »- excès et démesure | - règne autoritaire de louis XIV, codification des usages de la cour.0- simplicité- analyse intellectuelle (volonté d’analyser les passions), vraisemblance- la bienséance interdit de montrer la mort, la violence, le sang (rôle des messagers qui proposent des récits).- règle des trois unités, ordre, naturel.- Retour vers les classiques- valeurs de l’ « Honnête homme »..- Fonctions : «

Madame Henriette d'Angleterre, en 1667 assure sa réputation. Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus en 1669, Bérénice en 1670, qui est l'occasion d'une joute théâtrale avec Corneille dont la pièce est Tite et Bérénice (c'est Racine qui l'emporte indéniablement), Bajazet en 1672, Mithridate en 1673, Iphigénie en 1674 et Phèdre en 1677. Ébranlé par les critiques et les cabales, Racine renonce au théâtre malgré le

soutien du jeune roi Louis XIV, tandis qu’il se brouille avec Molière. Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire grâce à Iphigénie et Phèdre tout en ayant acquis une confortable aisance financière, il se laissa convaincre

à portée édifiante. Pour Aristote6 la tragédie a une vocation didactique, c’est-à-dire qu’elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique au public. On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. La tragédie commence par un prologue (ο προλογος) dans lequel un ou deux acteurs exposent la situation et où la présentation des personnages est faite. Le chœur entre alors en scène ; c’est la parodos (ο παροδος). Il prend place