La Passion De Bérénice

Jean Racine est un auteur dramatique et poète français (La Fierté-Milon 1639 – Paris 1699). La tragédie de Racine est communément considérée comme le modèle absolu de la plus pure poésie classique,alliant l'intensité des sujets et des passions à la maîtrise de l'évocation et de l'expression, dans le cadre majestueux et funèbre d'une malédiction d'aimer, qui joue le rôle dévolu à la Fatalité par les anciens poètes grecs. Cette réussite due à une parfaite exploitation des règles et à une exacte intuition

succès. La pièce plaît notamment au roi, car elle est à son honneur. Grâce à la pièce Andromaque il assure sa réputation. Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus, Bérénice, Bajazet, Mithridate, Iphigénie et Phèdre. Touché par les critiques, Racine renonce au théâtre malgré le succès populaire de son chef-d'œuvre Phèdre. Racine reçoit en décembre 1690 une charge de « gentilhomme ordinaire de Sa Majesté ». Il est

vérité morale. (Pirandello préface de Six personnages en quête d’auteur) 4 Les Mystères Ils constituent la lointaine origine du drame. Relatent la vie d’un saint en entier (le Miracle n’en montre que des épisodes) 1450, Le Mystère de la Passion d’Arnoul Gréban. Renaît au XXème siècle (Péguy Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, Claudel L’Annonce faite à Marie) alors que le genre est mort en 1548 car ces représentations furent interdites. 5 Le lieu théâtral au Moyen-Âge

déchirement devant l'envie de quitter cette muse aux mœurs très volages - soupçonnée par ailleurs d'avoir empoisonné son époux en -59, de nourrir des relations avec plus de 300 amants et d'entretenir une relation incestueuse avec son frère - et la passion dévorante qu'il éprouve jalousement. Parallèlement, Catulle éprouve un amour - non partagé - pour un jeune Romain, Juventius, auquel il dédie également de nombreux poèmes. Ce jeune garçon se donne à un autre poète, Furius, ce qui exacerbe la jalousie

bien loin de nous                        A- Modes de vie différents • Les héros de tragédie sont des rois, des demi-dieux. Cf. Bérénice, Néron, Titus, Phèdre, Hyppolite... vs le lecteur ou spectateur ou alors valets, paysans. • Soumis à des passions, des sentiments extrêmes, exacerbés (parfois, pas loin de la folie) et aucune véritable occupation autre que leurs passions (les femmes ne travaillent pas...). • Ils ont des destins d'exception. Cf. Ruy Blas ou Hernani.               B- Mentalités

portés à aimer l’altérité et il serait difficile de s’imaginer vivre sans. De plus, l’amour véritable tel qu’il est édifié dans la littérature et dans l’histoire porte avant tout sur autrui. Il est associé à des couples emblématiques comme Titus et Bérénice, Roméo et Juliette ou Ulysse et Pénélope, et ce même amour pour autrui semble être même à l’origine des institutions de nos sociétés, à commencer par la religion, comme la chrétienté qui s’appuie sur un amour « pour son prochain ». On peut alors

écrites par Racine : La Thébaïde en juin 1664 Alexandre le Grand en décembre 1665 Andromaque en novembre 1667 qui est considéré comme son premier grand succès – Les Plaideurs en novembre 1668 sa seul comédie– Britannicus en décembre 1669– Bérénice en novembre 1670– Bajazet en janvier 1972– Mithridate en décembre 1672 Iphigènie en août 1674– Phèdre en janvier 1677– Esther en janvier 1689– Athalie en janvier 1691– Corneille : – Pierre Corneille aussi appelé « Le grand Corneille » ou

d’inspiration. Cette matière peut être très diverse. Nous nous demanderons dans ce devoir si les œuvres de génie nécessitent l’emploi d’une matière abondante ou si, à l’inverse, une matière simple ou minimum comme l’expose Racine dans la préface de Bérénice est suffisante. Nous verrons dans un premier cas pourquoi l’abondance de la matière peut s’imposer, puis en quoi l’emploi d’une matière simple peut participer à la grandeur d’une œuvre. Enfin, nous aborderons les points qui unissent toutes les grandes

Alexandre le Grand en 1665 qui est son premier succès et qui lui permet d’avoir le soutien du roi Louis XVI. Il meurt en le 22 avril 1699 âgé 60 ans. Il laisse comme héritage de nombreux chefs-d’œuvre comme : Andromaque en 1667, Britannicus est 1669, Bérénice en 1670, Iphigénie en 1674, Phèdre en 1677. Il est connu comme l’un des plus grands dramaturges français de tragédie de la période classique de la France de Louis XIV.

Lecture analytique n°1 : Phèdre acte 1 scène 3 : INTRODUCTION : Les textes entre nos mains sont ceux de Racine tragédien du XVIIème siècle. Auteur de nombreuses pièces de théâtre telles que Bérénice « Phèdre » qui a été publié au 17 ème siècle et qui fait partie du genre tragique. Nous avons aussi la réadaptation de cette scène par J.L Barrault au 20 ème siècle. Confronter ces 2 textes nous permet de comprendre le travail d’un metteur en scène et ce qu’apporte la mise en scène. Le texte