La Pensée Sauvage Levi Strauss

en ligne sur Internet sur les chemins du virtuel[6], Pierre Lévy insiste sur le fait que la virtualisation n’est pas synonyme de disparition, mais bien au contraire qu’elle donne souvent lieu à un processus de matérialisation. C’est notamment une pensée sur laquelle il introduit le cas de la virtualisation technique. Pour ce faire, il nous entraîne dans le domaine de l’outils qui fut crée afin de matérialiser une fonction différente que le geste quotidien. Prenons l’exemple d’objets préhistoriques

d’avoir raison « contre » les faits. Ce sens général du mot signifie au sens large, les choses qui se passent, ce qui arrive, ce qui ne dépend pas de notre jugement. Le problème est donc de s’interroger sur cette opposition entre le jugement de notre pensée qui put être arbitraire, contradictoire ou faux et ce qui arrive indépendamment de ce que l’on peut en penser ; l’enjeu est ici la connaissance, car juger de manière rationnelle, c’est juger justement, c’est connaître quelque chose qui sans nous,

pas toujours eu cette connotation positive. En France, au XIIème siècle, le travail est associé soit à cette torture (tripalium, instrument de torture) ou au travail de l’accouchement (le travail de la mère). Le travail peut être aussi pensé de différentes façons sous l’Antiquité grecque. Le travail était dévolu aux esclaves. Ce qui était des éléments positifs étaient le travail social, politique, les relations sociales. Mais le travail en tant que production était dévolu aux esclaves

conscience d’être un homme, de vivre et de mourir. C’est grâce à cet outil complexe qu’est la conscience qu’il est capable de douter, de penser, de chercher, de s’interroger et donc d’apprendre…de part encore une fois sa perfectibilité. C’est par cette pensée que l’Homme accède à l’existence et se découvre, devient un « je ». Mais au fond qui sommes nous réellement ? Si nous pouvons nous définir comme être humain sommes-nous réellement capable de comprendre ce que nous sommes ? N’y a-t-il pas des zones

« Eden » qui en hébreu signifie « délice ». Lieu qui, dans la bible, était un endroit magique, magnifique a souvent été vu comme un lieu cynique, comme l’écrivit Ann Druyan « Il est déconcertant qu’Eden soit un synonyme de paradis alors que, si l’on y pense, c’est plutôt une prison à haute sécurité et une surveillance 24h/24». Ce jardin, bien que connu, est un lieu où jamais personne ne pourra aller. De plus, Marivaux crée un système utopique dans sa comédie l’île des esclaves, il crée une île qui n’existe

culturel chez l’homme à tel point que ces deux aspects ont souvent été confondus. C’est là tout le sens de la formule de Pascal : « la coutume est notre seconde nature ». Partout, l’homme est producteur de normes, de langages, d’institutions, de pensées de telle sorte que l’ensemble de ces pratiques ou productions apparaissent comme intrinsèquement liées à son être. C’est pourquoi la métaphysique classique, la mythologie et la religion ont souvent considéré la différence entre l’homme et les autres

dans toutes les sociétés on a une division des sexes différents, les rôles différents des h/f. Chez l’homme la culture est complètement naturelle, mm les besoins physiologique sont informés par la culture. La notion de culture comprise comme mode de pensée est largement admise auj mais il y a des ambigüités. Comment le mot « culture » est né ? Le terme de culture vient du latin, le soin qu’on apporte aux champs et ce terme est apparait à la fin du 13ème qui va désigner une parcelle de terre cultiver

à une médecine rationelle. Médecine suit révolution de l'époque qui va vers rationalisation de la société, fin de l'explication divine des phnmn. La médecine se réfère à l'invention du logos : émergence de la pensée rationelle. Le logos oppose le discours à la croyance, aux myths. Pensée rationelle en quête de preuves. Les sciences vont désormais se référer à cette existence du logos. Méthode en trois termes : logos (discours, étude, proportion), nomos (loi), metron (mesure). 1-2 Le désir explicatif

et de toute culture. Mais plus fondamentalement, l'homme est un être de désir qui cherche toujours à aller au-delà de ce qui est donné. A l'origine de la culture, il y a une prise de distance par rapport au milieu naturel qui est le propre de la pensée. Grâce au pouvoir de son imagination, l'homme construit un nouveau monde, un monde culturel qui lui est propre. Le mot culture vient du latin colere qui signifie cultiver. Partant de ce sens, on peut dire que, cultivant son milieu extérieur, l'homme

particulier de l'histoire de notre discipline, celui où les linguistes ont commencé à prendre conscience que les théories closes et formelles d'inspiration cognitiviste ou logique ne leur permettent pas d'aborder la complexité du langage et de la pensée. Mais les auteurs de cet ouvrage ont-il réussi à proposer une véritable alternative ? Nous ne le croyons pas, et cela pour deux raisons, qui seront développées ci-dessous. La première est qu'ils ne sont pas si détachés que cela des théories qu'ils