La Pervenche Lamartine

pour moi une source inépuisable de mystérieuses tristesses. Aujourd’hui encore je peux avoir pensé pendant des heures à la mort avec calme ; il me suffit d’ouvrir un volume des Lundis de Sainte-Beuve et d’y tomber par exemple sur cette phrase de Lamartine (il s’agit de Mme d’Albany) : « Rien ne rappelait en elle à cette époque... C’était une petite femme dont la taille un peu affaissée sous son poids avait perdu, etc. » pour me sentir envahi aussitôt par la plus profonde mélancolie. – Dans les romans

étrangères à l’amour qu’ils nous mystérieuses tristesses. Aujourd’hui encore je peux avoir pensé pendant des heures à la mort avec calme ; il me suffit d’ouvrir un volume des Lundis de Sainte-Beuve et d’y tomber par exemple sur cette phrase de Lamartine (il s’agit de Mme d’Albany) : « Rien ne rappelait en elle à cette époque... C’était une petite femme dont la taille un peu affaissée sous son poids avait perdu, etc. » pour me sentir envahi aussitôt par la plus profonde mélancolie. – Dans les romans

l’historien Edgar Quinet nommait l’orientalisme une renaissance orientale (Le Génie des religions). D’après lui, cette renaissance vise à retrouver les sources communes de l’Orient et de l’Occident et constitue une source d’inspiration. Les écrivains (Lamartine, Nerval), les peintres (Adrien Dauzats qui voyage dans le Proche Orient en 1830, Gabriel Decamps en Grèce et en Turquie en 1828, Eugène Delacroix au Maroc en 1832) commencent à voyager, à témoigner d’un Orient éternel, immobile, mystérieux, exotique

L'épave (1966) *282 Le moyenâgeux (1966) 288 Misogynie à part (1969)an 292 Bécassine (1969)n 294 L'ancêtre (1969)n *298 Rien à jeter (1969)a *Les oiseaux de passage (Jean Richepin) (1969)a *300 La religieuse (1969) *Pensées des morts (Alphonse de Lamartine) (1969)a *304 La rose, la bouteille et la poignée de mains (1969)a *308 Sale petit bonhomme (1969) *314 Fernande (1972) *316 Stances à un cambrioleur (1972) 320 La ballade des gens qui sont nés quelque part (1972)naa *328 La princesse et le croque

1926) Il demeure également des marques de la subjectivité du poète dans la présence d’adjectifs, de modalisateurs de certitude, d’indices de jugement ou de sentiment. Ex. : « Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère/Laissa tomber ces mots » (Lamartine, « Le Lac », Méditations poétiques, 1820) 50 Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours © Hachette Livre 2013, Cahier de français 1re – La photocopie non autorisée est un délit. 1 3 Vision 1 5 10 - 1. Quels sentiments le

Méditations Poétiques. (1860) Suivit de La mort de Socrate Par Alphonse De Lamartine (1790-1869) TABLE DES MATIERES Préface. (Inédite.) Des destinées de la poésie. Adieux au collége de Belley. Discours de réception à l'Académie française. MÉDITATIONS POÉTIQUES. I. L'Isolement. II. L'Homme. III. A Elvire. IV. Le Soir. V. L'Immortalité. VI. Le Vallon. VII. Le Désespoir. VIII. La Providence à l'Homme. IX. Souvenir. X. Ode. XI. Le Lis du golfe de Santa Restituta, dans l'île d'Ischia. (Inédite.) XII

bateau ivre’’ _________________________________________________________________________________ Rimbaud, dont Mallarmé a dit qu'il était «une fille», qui était très beau, ayant un visage très fin sur un corps massif, des yeux «de myosotis et de pervenche», selon Delahaye, avait une nature sexuellement complexe. À la fin de l'adolescence déjà, quand on l'interrogeait sur ses amours, il fondait en larmes et demandait à son interlocuteur de «ne plus jamais lui parler de ça». Or lui, qui n’avait pas

RIMBAUD - Le bateau ivre _________________________________________________________________________________ Rimbaud, dont Mallarm a dit quil tait une fille, qui tait trs beau, ayant un visage trs fin sur un corps massif, des yeux de myosotis et de pervenche, selon Delahaye, avait une nature sexuellement complexe. la fin de ladolescence dj, quand on linterrogeait sur ses amours, il fondait en larmes et demandait son interlocuteur de ne plus jamais lui parler de a. Or lui, qui navait pas encore dix-sept

ivre’’ ____________________________________________________________ _____________________ Rimbaud, dont Mallarmé a dit qu'il était «une fille», qui était très beau, ayant un visage très fin sur un corps massif, des yeux «de myosotis et de pervenche», selon Delahaye, avait une nature sexuellement complexe. À la fin de l'adolescence déjà, quand on l'interrogeait sur ses amours, il fondait en larmes et demandait à son interlocuteur de «ne plus jamais lui parler de ça». Or lui, qui n’avait pas

ivre’’ ____________________________________________________________ _____________________ Rimbaud, dont Mallarmé a dit qu'il était «une fille», qui était très beau, ayant un visage très fin sur un corps massif, des yeux «de myosotis et de pervenche», selon Delahaye, avait une nature sexuellement complexe. À la fin de l'adolescence déjà, quand on l'interrogeait sur ses amours, il fondait en larmes et demandait à son interlocuteur de «ne plus jamais lui parler de ça». Or lui, qui n’avait pas