La Poesie Devoilement Du Monde

partagent pas le mode de communication de la littérature. La peinture ou la musique sont affaire de monstration pure, là où la littérature est affaire de signes. Des signes qui renvoient à des concepts. Concepts qui sont eux-mêmes des références au monde. L’exemple du peintre qui représente une maison est utilisé pour expliciter cette idée. « Mais le peintre, direz-vous, s’il fait des maisons ? Eh bien précisément, il en fait, c'est-à-dire qu’il crée une maison imaginaire sur la toile et non un signe

retrouve l’essentiel, cette donne fondamentale, cet originel qui était déjà là » La « donne fondamentale », ce pouvait être l’enfance retrouvée (Baudelaire, Rilke…), le monde d’avant la civilisation, d’avant les habitudes sociales (Cocteau…), le premier matin du monde, les grandes expériences fondamentales, le monde concret par opposition à l’abstraction intellectuelle ou spiritualiste, Le Parti-pris des choses (beaucoup sollicité), la vérité recouverte et altérée par l’imposture des apparences

poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées, écrites généralement en vers (il existe cependant des poèmes en prose), dans lequel l’importance dominante est accordée à la forme, c’est-à-dire au signifiant. La poésie est un art du langage qui fait une utilisation maximale des ressources de la langue. Elle reste cependant difficile à définir, et cette définition varie d'ailleurs au fil du temps, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression qui varie aussi

savoir si l’art nous éloigne du monde, de la réalité. Nous montrerons donc d’abord comment l’art peut nous bercer d’illusions, puis comment au contraire, il est peut-être possible de considérer qu’il nous rapproche de la réalité. Pour Platon l’art est une activité mensongère puisqu’il consiste à produire des faux-semblants. L’art est une illusion et nous ramène au monde sensible, alors que la vérité selon la métaphysique platonicienne, existe dans le monde intelligible. La vérité ne se perçoit

« Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé » La poésie, plus que tout autre genre littéraire est d’abord la rencontre entre celui qui par ses mots se livre, se dévoile et dévoile son monde et celui qui reçoit et partage ce dévoilement. Entre le poète et le récepteur, il y a des cultures, des valeurs, des modes de fonctionnement différents, qui peuvent laisser place à des manières de penser et donc à des interprétations différentes. Stéphane Mallarmé, poète français de la

dissertation Sujet : «  La poésie n’a pas d’autres but qu’elle-même. «  La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées écrite généralement en vers. Elle est un art du langage qui fait une utilisation maximale des ressources de la langue. Elle reste cependant difficile à définir, et cette définition varie d'ailleurs au fil du temps, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression qui varie aussi d'auteur en auteur. La poésie procure un plaisir, elle offre

prose et de la poésie. Un point essentiel dans sa réflexion « La prose se sert des mots et la poésie sert les mots.» La poésie considère le mot comme un matériau tout comme les peintres la couleur et les musiciens les sons. La démarche du prosateur est différente : les mots ne sont pas des objets mais désignent des objets. Le prosateur est un parleur et « Parler, c’est agir ». C’est en parlant qu’on dévoile et « Dévoiler, c’est changer ». En faisant la comparaison entre prose et poésie, Sartre répond

Esthétique de la subjectivité. Kant va donner à son sujet une qualité universelle, si c’est le sujet qui attribut la beauté, il va quand même trouver une universalité dans le jugement de goût : pas dans le sens où tout le monde dira « je trouve cette chose belle », tout le monde peut trouver que « ce palais est beau », mais quand le sujet dit un jugement, quelqu’un qui l’entend est aussi capable d’émettre un jugement de goût à son tour tout différent soit-il. L’oeuvre ne l’intéresse pas, il veut

charge la question de l’existence humaine or cela échappe à la rationalité et l’homme se doit de vivre avec. On peut dire que philosopher c’est construire une vie parce qu’une vie humaine c’est quelque chose qui pense les actes ou une position dans le monde. On comprend que l’homme à cette capacité de faire pour faire. On fait une action qui n’a pas de philosopher. L’homme est dans une vie de besoin comme l’animal mais ce qui le distingue c’est qu’il a le désir c'est-à-dire certaines sorte d’expression

« Qu'est-ce qu'écrire ? », Sartre répond en distinguant prose et poésie. Dans la première, le mot est traité comme un signe ; au contraire, le poète considère son matériau comme une chose. On connaît la fameuse formule qui résume cette opposition : la prose se sert des mots, la poésie sert les mots. Or la littérature étant l'art du langage, et le langage étant « naturellement signifiant », c'est dans la prose que se réalise son essence, la poésie étant plutôt assimilée aux arts « intransitifs » que sont