La Poesie Sublime La Laideur

proie au spleen. • « Ici la boue est faite de nos pleurs » (poème LXII « Moesta et errabunda ») La boue urbaine : • évoquée au sens propre dans le poème « Les sept vieillards » (poème XC, section « Tableaux parisiens », vers 26), en lien avec la laideur de la ville, lieu de spleen : « Dans la neige et la boue, il allait s’empêtrant, / Comme s’il écrasait des morts sous ses savates, / Hostile à l’univers plutôt qu’indifférent ». La fange de la ville : une boue morale, représentation des vices de

mieux nous le faire comprendre, ce qui explique son engouement pour l’art mystérieux de l’Egypte. Ainsi, dans l’art authentique, la copie doit-elle être irréductible au modèle. Il y a toujours une distance. Platon demande donc à l’art authentique de sublimer l’apparence qu’il est obligé d’emprunter, de se constituer comme voie authentique vers l’être, c’est-à-dire vers la vérité profonde du réel apparent. Si l’art est le règne de l’apparence, il ne l’est qu’à un premier degré seulement. Pour

l'artiste cherche dans la nature un sens nouveau de la beauté, une sérénité ; - en général sauvage, elle est la confidente des plaintes mélancoliques ; on aspire à fusionner avec elle, à s'y réfugier ; correspondances entre paysage et état d'âme ; poésie des ruines ... - immuable, elle s'oppose au caractère éphémère de l'homme ("Le Lac", Méditations, de Lamartine, 1820). - les paysages étranges sont aussi le mode d'accès au fantastique, la révélation d'une inquiétude spirituelle. B. la primauté

• Les ruines : Le temps passe • Les déserts : La solitude • Les montagnes et les précipices : Le sublime 3) Mélange de genres Les classiques considéraient l’Epopée (en vers) comme supérieure au roman (en prose) qui était un genre inférieur. Les romantiques refusent cette hiérarchie. Ils créent le poème en prose, qui est un mélange entre poésie et prose, mais également le drame, qui est un mélange entre tragique (des nobles) et comique (de l’humanité moyenne). Ainsi

majora canamus. Cet échange d'une poésie majeure contre une poésie mineure, qui, du reste, concerne aussi bien le rapport des Chansons au grand recueil lyrique des Contemplations que leur articulation avec la grande épopée de la Légende, inaugure un nouveau régime poétique, où le peuple doit être non plus seulement l'objet ou le destinataire du texte, mais son énonciateur. Est-ce à dire que le peuple ne saurait être poétiquement majeur qu'au sein d'une poésie mineure ? Promesse de sa majorité politique

Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. Il occupe une place qui lui est propre dans l'histoire littéraire du XIXe siècle. Œuvre : Son recueil de poème, Les Fleurs du mal, publié en 1857, est l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent. L'œuvre exerça une influence considérable sur Verlaine, Mallarmé ou encore Rimbaud

->intervention humaine C’est par le regard que je crée l’œuvre d’art car je donne mon jugement, mon sentiment. Une œuvre d’art n’est pas un objet comme un autre. L’œuvre d’art ne vise absolument pas à remplir une fonction utilitaire. Théophile Gautier, Poésies complètes, il est à la fois un poète et un théoricien de l’art. Il dit « dès qu’une chose devient utile, elle cesse d’être ». Autrement dit à partir du moment où une œuvre d’art devient utile, elle n’est plus une œuvre d’art. Elle devient un objet

« Ariadné) et apporte un grand soin aux images et au style employés. Admirateur de C. Baudelaire qu’il considère comme « le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu » (in lettre dite « du voyant »), il reprend enfin l’idée d’associer sublime et laideur, donnant lieu à une nouvelle forme de beauté dans « Venus Anadyo- mène » par exemple. Malgré tout, certains textes du recueil annoncent déjà que le jeune poète prend ses distances avec ses modèles et en renouvellent les thèmes aussi bien que

même critique, le sujet du tableau est vulgaire, car parmi toutes les beautés de la nature, le peintre a choisi un thème obscur, celui de l’enterrement, et des personnages vulgaires, petits bourgeois et paysans endimanchés, montrés dans toute leur laideur et leur grossièreté. Courbet est accusé d’exhiber une esthétique du laid, de surcroît, dans des dimensions habituellement réservés aux peintures mythologiques et historiques. Gautier est scandalisé de voir une poignée de paysans vulgaires, élevés

variétés de comique : la stratégie du rire - Katagelos : rire polémique, de supériorité, insultant et voulant exclure sa victime (esthétique du ridicule). Cyrano se constitue en objet risible : unité 1 « Moi…je ». Rire dénigrant, sanctionne une laideur (Aristote)… « Ce n’est pas moi qui… » (définition de Baudelaire). Mais très vite on passe à une autre forme de comique, du rire « agressif » au rire « amical », - Gelos, le rire-plaisir lié à la phantasia, à la puissance de l’imagination, écriture