La Poesie Sublime La Laideur

paisible et agréable du cadre – « beau matin d’été si doux » (adverbe d’intensité et adjectif valorisant), « lit semé de cailloux » - qui réserve au promeneur des surprises pour la vue – « au détour d’un sentier ». On a d’emblée le thème, très courant en poésie, de la promenade amoureuse évoquée par le terme « sentier ». Au vers 13, on retrouve l’importance de la nature : « le ciel regardait » - la personnification semble indiquer une concordance entre les personnages et l’attitude du monde tout entier.

« Les mangeurs » (extrait) * Poème n° 4 : Chapitre XLIX Le temps présent, « Ecrit en exil » * Poème n°5 : Chapitre LIII, « Le crapaud » (extrait) Préface « Le poëme que l’auteur a dans l’esprit n’est ici qu’entr’ouvert. » La poésie est un genre littéraire ancien, pouvant se trouver sous différentes formes, encore aujourd’hui, difficile à définir. Elle est considérée comme étant une œuvre d’art, écrite en vers ou en prose. Elle possède deux dimensions ; l’aspect extérieur qui

paradis", ce monde surnaturel dont le monde réel n’est que l’image affadie et même désespérante, en tout cas insatisfaisante. En même temps qu’il investit l’Art de cette ambition métaphysique, le poète lui attribue une finalité technique : être le moyen sublime de recréer l’unité perdue, de produire l’ivresse sacrée par sa "sorcellerie évocatoire", "sa magie incantatoire". Par sa souplesse à traduire les "correspondances", le langage poétique peut nous ouvrir "les portes de corne et d’airain", nous guider

apparence. L’esthétique du bizarre est ici une esthétique (une exploration, une exploi- tation) de la laideur, laideur qui assurément se retourne contre les cibles de la caricature. II .2. Dans le portrait de Samanon s’ouvre une autre voie. Là encore, le mot « bizarre » a une valeur péjorative, du moins le contexte l’infléchit-il vers la dépréciation : Samanon est repoussant par ses vices et sa laideur (507-508). Certes, le terme n’est pas utilisé par le narrateur, mais par un personnage qui annonce

des écrits théâtraux tels que Cromwell (1827) ou Hernani(1830). En effet, « Hugo préconisa la liberté dans l’art : plus d’unité de temps, ni de lieu, plus de distinction entre la comédie et la tragédie, entre le beau et le laid, le grotesque et le sublime… Il faut mélanger les genres et offrir une peinture totale de la réalité. ».1 Pour légitimer ce nouvel art, Victor Hugo va déterminer les trois temps de l’évolution de l’art dans la Préface de Cromwell écrite en 1827. Il va mettre en lien l’art et

de « ceux qui avaient l’air dégoûté », « Mais, c’est de l’or ! c’est de l’or ! ».L’allusion est peut- être moins ironique qu’il n’y paraît puisque dans une lettre à Maupassant, il écrit : « la poésie, comme le soleil, met de l’or sur le fumier .Tant pis pour ceux qui ne le voient pas ». Mallarmé voit la poésie comme un « glorieux mensonge » mais un mensonge nécessaire pour rendre l’existence supportable .Cette mise en scène de la boue féconde trouvera des interprétations plus sociales avec la naturalisme

inquiétude existentielle comme par exemple son poème intitulé « L’ennemi »(X). Cependant, il y a aussi un côté sensuel et érotique à son travail, ainsi qu’un certain désir de transcendance, qui se manifeste dans sa fascination pour l’art, la beauté et la poésie elle-même.En termes de style d’écriture, Baudelaire est connu pour son utilisation innovante du langage, sa riche palette de symboles et d’images, ainsi que sa capacité à créer des atmosphères intenses et évocatrices. Il utilise souvent des rimes

Compétences nécessaires Connaître les caractéristiques du drame romantique et l’importance de La Préface de Cromwell (voir Profil. p.11-12 et photocopie) : « la poésie vraie est dans l’harmonie des contraires… », « le réel résulte de la combinaison naturelle de deux types, le sublime et le grotesque. » Savoir définir ces deux notions : sublime : qui est très haut dans la hiérarchie des valeurs morales et esthétiques ; vient de sublimis, élevé dans les airs ; grotesque : risible par son aspect, ridicule

cherche dans la nature un sens nouveau de la beauté, une sérénité ; - en général sauvage, elle est la confidente des plaintes mélancoliques ; on aspire à fusionner avec elle, à s'y réfugier ; correspondances entre paysage et état d'âme ; poésie des ruines ... - immuable, elle s'oppose au caractère éphémère de l'homme ("Le Lac", Méditations, de Lamartine, 1820). - les paysages étranges sont aussi le mode d'accès au fantastique, la révélation d'une inquiétude spirituelle. B. la primauté

l'artiste cherche dans la nature un sens nouveau de la beauté, une sérénité ; - en général sauvage, elle est la confidente des plaintes mélancoliques ; on aspire à fusionner avec elle, à s'y réfugier ; correspondances entre paysage et état d'âme ; poésie des ruines ... - immuable, elle s'oppose au caractère éphémère de l'homme ("Le Lac", Méditations, de Lamartine, 1820). - les paysages étranges sont aussi le mode d'accès au fantastique, la révélation d'une inquiétude spirituelle. B. la primauté de