La Poésie Nous Divertit

la rencontre entre la parole et la musique. Il n’abandonnera jamais le mot, il accordera constamment la même attention au texte qu’il doit traiter, intervenant, décidant et retravaillant l’ouvrage pour qu’il se plie à la nécessité musicale : La poésie doit se faire fille obéissante de la musique C’est ainsi qu’il donne la parole aux femmes en alternant douceur et violence mettant en avant les différents caractères mais aussi leurs désirs. C’est pourquoi nous osons prétendre qu’à l’encontre

écrites en référence à l'inspirateur grec Esope qui marquent le mieux le talent inventif de La Fontaine. Sous prétexte de mettre ces histoires « sues de tout le monde » en vers, il renouvelle le genre en les égayants. On doit aussi à ce poète des poésies, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra. La Fontaine est multiple et semble côtoyer tous les genres, il fait alors de sa carrière un travail de diversité. Il fige cette diversité que le caractérise et en fait une description de ses fables dans

est même passé tel quel dans le lexique de la plupart des langues occidentales, comme l’atteste par exemple un dictionnaire français qui en donne une définition explicite : « chanteuse et danseuse japonaise qui se loue pour certaines réunions et divertit les hommes par sa conversation, sa musique et sa danse » (Le Petit Robert). Il n’empêche qu’au-delà de la simple dénotation, pour le lecteur japonais, toute une série de connotations sera attachée à la conduite de la « parfaite geisha », si bien

de discipliner. Le mot musique avait un sens beaucoup plus large que celui que nous lui attribuons aujourd’hui. Il était synonyme d’équilibre, d’harmonie, de rythme. Poésie et musique, très intimement liées, participaient à toutes les manifestations de la vie publique et privée. La musique semble donc apporter de la poésie dans la vie quotidienne et, associée à la religion, elle aura le pouvoir de rendre les textes sacrés accessibles à tous, instituant, de par les émotions qu’elle dégage, un

d’amitié pour les deux frères12. Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses. Âgé de quatorze ans à peine, Victor, en juillet 1816, note sur un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien13 ». En 1817, il participe à un concours de poésie organisé par l'Académie française sur le thème Bonheur que procure l’étude dans toutes les situations de la vie. Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix, mais le titre de son poème (Trois lustres à peine) suggère trop son jeune âge et l’Académie

Descartes également construit à cette époque son système de pensé et qui en philo prépare l’avènement de la Raison tant dis qu’on médite beaucoup aussi sur l’œuvre d’Aristote. C’est un siècle pendant lequel se font remarqué les théoriciens (de la poésie, du théâtre s’inspire de son œuvre et formule des règles auxquels les écrivains doivent se soumettre. Pour autant il n’empêche pas l’attachement aux libertés avec pour commencer l’agitation des Grands. L’attachement aux libertés L’agitation

pour tuer toute contestation, toute dissidence, toute résistance. On connaît la célèbre formule de Juvénal face à la décadence de l’empire romain « Du pain et des jeux », signifiant que si on satisfait le premier besoin vital, se nourrir et qu’on divertit, on maintient le peuple dans une docilité suffisante pour que le pouvoir n’ait pas à s’inquiéter. Les industries culturelles semblent aller plus loin encore, elles n’offrent pas simplement des spectacles permettant de décharger ses pulsions ou ses

* Questions à se poser systématiquement : * Quel est le thème du texte ? Peut-il être mis en relation avec l’œuvre dont le texte est extrait, avec le titre de l’œuvre, avec l’auteur, avec l’époque ? * Quel est son genre littéraire (poésie, théâtre, roman…) son type (argumentatif, narratif, descriptif…) ? * Quelle est sa tonalité ou registre littéraire (comique, tragique, lyrique, pathétique, ironique, épique…) ? * Quel est son intérêt (historique, philosophique, sociologique…) 

longtemps été assez flou. De nombreux artistes ont toujours défendu que l’art et l’engagement étaient deux mondes qui n’avaient rien à faire ensemble. Cependant, l’engagement de l’artiste à travers son œuvre s’est largement démocratisé. I) L’artiste divertit 1) Aspect plaisir 2) Aspect culturel, enrichissement personnel II) L’artiste prend conscience 1) L’engagement dans l’histoire 2) Exemples contemporains III) L’artiste prend position 1) L’artiste s’engage à travers son art 2)

FR A N ÇA IS © H AC HE TT E LI VR E / O bj ec tif B AC 1 re g én ér al e La poésie : œuvres et parcours Cahiers de Douai de Rimbaud A Le contexte • Le contexte historique. La guerre éclair de 1870 contre la Prusse marque la fin du Second Empire. Fuyant les élans patriotiques (« Rages de Césars »), Rimbaud est bouleversé par la violence, de quelque camp qu’elle provienne (« Le Dormeur du Val »). Les Cahiers de Douai, composés en 1870, témoignent de ce contexte historique chaotique. • Le