La Poésie Permet Elle De Fuir La Réalité Ou De S En Rapprocher

encor, ne pûtes-vous alors entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ? », « Par vous aurait péri le monstre de la Crète, malgré tous les détours de sa vaste retraite. » Phèdre fantasme. C’est la jeunesse réelle d’Hippolyte qui permet à Phèdre de le rapprocher des héros de la Grèce, jeunes comme lui, et de prétendre qu’il aurait pu participer à leurs aventures. Elle aurait voulu qu’il en fasse partie pour qu’aujourd’hui l’histoire ait été écrite différemment. Lorsqu’elle fantasme, elle ne prend

à la poésie), de fréquenter les cafés littéraires et de participer aux mouvements de l’époque. Cependant, cet homme, qui était un homme grand, avait un front haut et une barbe folle, se mit à boire, peut-être pour échapper à une tristesse anxieuse et avait les yeux toujours scintillants de quelque excès de cette absinthe, sous l'effet de laquelle, il sombrait dans des crises de fureur insensée. On dut souvent le chasser du café Procope, titubant sur ses longues jambes, mais toujours la poésie au cœur

Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité[2]. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et

« marche » v13)· césure entre « mort, Beauté » v13 (2 hémistiches) : renforce alliance des 2· mise en avant du caractère diabolique de la Beauté : associée « Horreur v14, Meurtre v15 » (allégorie et CL mort et diable) (=bijoux dont elle se pare), litote : permet d’appuyer qu’il y a pire que « l’Horreur » v14, « Meurtre » = jalousie, crime passionnel, « orgueilleux » v16 (=péché)· opposition CL de la beauté et de l’amour (« bijoux v14, charmant v14, chères v15, amoureusement v16 »)· mention religion : « Bénissons »

Phèdre s'y refuse. Malgré cela, sous le sceau du secret, la nourrice dévoile à Hippolyte la passion de sa belle-mère. Le jeune héros s'enfuit, horrifié par la passion que lui voue la reine. Phèdre maudit sa nourrice, et, torturée par la honte, voulant fuir le déshonneur, se pend. Alors survient Thésée qui découvre, attachée au cou de sa femme morte, une tablette par laquelle elle accuse calomnieusement Hippolyte d'avoir tenté de la violer. Ce dernier, mis en présence de son père, essaie en vain de se

l'expression. » · Plusieurs critères se dégagent de ces définitions : · La tragédie représente la vie de personnes nobles, qui s'expriment dans un langage élevé ; · La tragédie est tout entier tournée vers l'action (à opposer à la narration ou à la poésie) ;· La tragédie vise à susciter la terreur et la pitié/compassion du spectateur, en représentant « la violence des passions » des personnages sur scène. · Dans Phèdre

qui juge par les apparences est l'allégorie _ ne peut pas comprendre. Mais quoi qu'il ait un nez disgracieux, c'est le plus intelligent des hommes. De ce qu'il faut appeler une espèce de tératologie apparente, cette espèce de misère physique qui fait fuir gente féminine et l'humanité toute entière, Rostand va faire voir le génie, le renouvellement. Vicomte, s'il est beau, passe pour un fat tandis que malgré sa laideur Cyrano apparaît comme lumineux. Pièce va fustiger la vanité humaine, la vacuité de

42 | 3- L'animal mythique littéraire ------------------------------------------------ | 42 | Conclusion -------------------------------------------------------------------------------- | 43 | | | Partie II : Analyse textuelle Chapitre I : Poésie en vers de Baudelaire : Thèmes d'un bestiaire -------- | 45 | | | Introduction ------------------------------------------------------------------------------- | 45 | I- L'Homme-animal : Le bestiaire de l'identification

Première (toutes séries) xVIIe siècle xVIIIe siècle xIxe siècle xxe siècle Comédie et tragédie au xviie s. : le classicisme Le roman et la nouvelle au xixe s. : réalisme et naturalisme Genres et formes de l’argumentation : xviie et xviiie s. La poésie du xixe au xxe s. : du romantisme au surréalisme Le texte de théâtre et sa représentation : du xviie s. à nos jours Le personnage de roman du xviie s. à nos jours La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du xvie au xxe s. Écriture

est le même : nous ramener dans cet imaginaire, modifier notre réalité de tous les jours. Ce surnaturel on le retrouve dans la littérature, dans le cinéma, dans la peinture et bien d’autres domaines. Mais nous pouvons nous demander : comment parvenir à faire entrer le surnaturel dans la réalité ? Par réalité nous entendrons ce qui est relatif à l’existence et à ce sur quoi on se base pour grandir, avancer. La réalité constitue l’ensemble des lois (rationnelles) qui régissent notre