La Poésie Un Monde Imaginaire

depuis toujours la poésie a toujours occupé une place spécial dans la littérature étant considérée comme un art exquis pour certains et renié à un art incompréhensible pour d'autres. En effet Alfred Musset au XIXème siècle déclare « J'aime surtout les vers, cette langue immortelle » cependant beaucoup de lecteurs préfèrent aujourd'hui le roman ou les pièces de théâtres à un bon vieux recueil de poèmes. C'est pourquoi nous allons nous intéresser à ce qui fait que de nos jours la poésie nous parrait moins

« De l'exactitude historique en poésie » ou la réécriture de l'Histoire dans la poésie d'Aragon Abdelhak FALAQ, E.N.S. - Meknès Dans de l'exactitude historique en poésie (1), Aragon met en évidence les caractéristiques essentielles de l'expérience poétique médiévale perçue comme relation intime, intersubjective qui unira le lecteur de Les Yeux d'Elsa ou du Crève coeur (2) avec les personnages et les événements de l'Histoire. La richesse du vécu émotionnel causé par la défaite de la France

prose et de la poésie. Un point essentiel dans sa réflexion « La prose se sert des mots et la poésie sert les mots.» La poésie considère le mot comme un matériau tout comme les peintres la couleur et les musiciens les sons. La démarche du prosateur est différente : les mots ne sont pas des objets mais désignent des objets. Le prosateur est un parleur et « Parler, c’est agir ». C’est en parlant qu’on dévoile et « Dévoiler, c’est changer ». En faisant la comparaison entre prose et poésie, Sartre répond

A travers les époques et les mouvements , la poésie n'a pas été influencée pas les mêmes thèmes et reste aujourd'hui extrêmement variée . Elle permet, à l’auteur comme au lecteur, d’échapper à la réalité par l’intermédiaire d’étonnantes prouesses du langage et de l’imagination, mais elle ne s’en écarte pas forcément : ce qui nous amène a se demander si celle-ci nous éloigne du réel ou si, au contraire, elle nous permet de mieux percevoir la réalité. Nous verrons d'abord par quel moyen , l'auteur

de l’inspiration divine, la révélation lacunaire et épisodique de l’idée du Beau. Le christianisme ne fera que renforcer cette conception idéale de l’existence d’un absolu. Un texte de Baudelaire le rappelle : « C’est à la fois par la poésie et à travers la poésie […] que l’âme entrevoit les splendeurs situées derrière le tombeau ; et quand un poème exquis amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas la preuve d’un excès de jouissance, elles sont bien plutôt le témoignage d’une mélancolie

poète qui transforme la réalité en "légende", suggestion d'une autre légende à écrire "si c'eût été un pauvre vieux homme" (la poésie en devenir) - Retour à la vie quotidienne du poète : "je me couche" => le présent est ici clairement un présent d'habitude. C/ Le deuxième élément qui encadre le tableau Une réflexion, la morale sous la forme d'un dialogue imaginaire ("peut-être") qui implique directement le lecteur ; vouvoiement tutoiement : étrangeté, mysticité du "vous" : vouvoiement de

mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue. La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son œuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. La poésie est

croire, et qui contienne pour le cœur et les sens cette espèce de morsure concrète que comporte toute sensation vraie. De même que nos rêves agissent sur nous et que la réalité agit sur nos rêves, nous pensons qu’on peut identifier les images de la poésie à un rêve, qui sera efficace dans la mesure où il sera jeté avec la violence qu’il faut. Et le public croira aux rêves du théâtre à condition qu’il les prenne vraiment pour des rêves et non pour le calque de la réalité ; à condition qu’ils lui permettent

solitudes : cf v3 (« nous ne sommes pas en relation »), v6 (« mais nos rapports restent lointains », v9 « parfois je reste dehors », v13 en entier …). Il n’y a pas de communion. - Décalage entre le « je » et le monde autour de lui. Le poète aimerait connaître davantage le monde qui l’entoure mais sans y parvenir : v3 « elle m’ignore complètement », v 5 « j’aimerais pouvoir les reconnaître », v8-9 il partage la lecture avec la femme évoquée mais la lecture reste un acte solitaire (donc fausse

20-32), finalement: la chute du monde en question (ligne 33-37). Finalement, d’Après de fins connaisseurs le poème aurait pu s’arrêter là, mais il continue dans la même ligne d’idées. Pour Saint-Deny Garneau la poésie c’était un retour à l’enfance, là ou les possibilités de création sont incomptables. n’ayant vécu que 24 ans, on peut bien comprendre pourquoi il a toujours eu cette période enfantine en lui , jamais il n’a pu débouché véritablement sur le monde des adultes. Hector présente tout