La Preciosite Dans Les Femmes Savantes

maniérisme, à la manière du post-classicisme grec, transmis par la qualité technique virtuose du sculpteur. La précision des détails architecturaux, même s’ils servent un idéal divin, traduisent aussi purement et simplement un goût du luxe et de la préciosité. De plus, le bloc de marbre sculpté a finalement été poli. Cette technique rappelle que les figures présentes ont toutes un lien avec le divin. Leur douceur, leur calme (même les gardes romains) s’inscrivent dans l’harmonie et l’équilibre générale

baroque apparaît ainsi comme une transition tourmentés entre deux époques plus sûres d'elles. Traits majeurs du courant : Aucune doctrine (vu qu'elle ne sait pas conçue comme telle). Un mélange des genres et des styles Une recherche des extrêmes (la préciosité et le burlesque) dans les contenus et dans l'expression. Un foisonnement des personnages et une complication des intrigues Une thématique de l'instabilité Un goût de bizarre et de l'artifice, voire du merveilleux Auteurs et œuvres : Peu de grands

auteurs et des poèts. Le goût littéraire de Henri a semblé en grande partie limité au roman chevaleresque Amadis de la Gaulle. La culture littéraire a été ainsi décentralisée dans la première moitié du siècle et des salons formés autour de beaucoup de femmes de classe noble et aristocratique, comme Marie de Medici et Marguerite de Valois. Par 1620s, les rassemblements les plus célèbres étaient au Hôtel De Rambouillet par Madame De Rambouillet et le salon rival qui a recueilli autour Madeleine de Scudéry

décoratif, lourd, abondant, exotique classicisme = sobre, simple, clair, rigide, pure, fin, réduit à l'essentiel réconcilie ces deux extrêmes et passe un message peu d'ornaments, moins abondant, une dimension constructive salons littéraires pour les femmes et clubs littéraires pour les hommes (il faut briller par la parole, montrer l'esprit de la conversation) VERS 1750: LE DESPOTISME ÉCLAIRÉ un gouvernement relativement désacralisé, orienté vers le bonheur des sujets le déclin du baroque et rococo;

elles abondent en scènes lestes, elles y adjoignent des commentaires souvent amers sur la corruption de la vie sociale et morale. Le public s'est considérablement élargi : l'alphabétisation est très avancée, surtout dans les villes, même chez les femmes. La création de cabinets de lecture où on peut louer des livres (1760) multiplie la facilité de lire et profite surtout aux journaux et aux romans. Littérature qui montre crûment le rôle dominant de l'argent et les luttes pour la promotion sociale

« Comédie humaine » (1842). Dès la première phrase BALZAC y avoue que c’est sous l’influence de la querelle scientifique entre CUVIER (GEORGES CUVIER – 1769-1832) et GEOFFROY SAINT-HILAIRE ( ÉTIENNE GEOFFROY SAINT-HILAIRE –1772-1844), deux grands savants naturalistes, que l’idée lui est venue de créer une œuvre pareille. Comme cette querelle portait sur la genèse des espèces zoologiques, BALZAC s’est rangé du côté de GEOFFROY SAINT-HILAIRE. Ce dernier a pris pour le point de départ l’idée de l’unuté

souvent coutume de nuire aux personnes de son sexe (selon ce que La Fontaine nous dit dans son conte) : la curiosité, la vanité et le trop d'esprit. Sa harangue pour obtenir de recevoir ses soeurs est un vrai morceau de rhétorique digne des Femmes Savantes. C'est cet esprit qui, de femme avisée, prudente, en fait une raisonneuse, ingénieuse à se tourmenter. Le moyen de n'être pas coquette et vaniteuse, lorsqu'on est Psyché, qu'on se sait belle et pourvue de toutes les parures. De ces avantages

de vie de garnison, à crayonner de petits poèmes galants, c'est avec une savoureuse balourdise : il faut le voir tourner le compliment ou trousser le madrigal en l'honneur d'une belle dame! Trop géomètre pour se complaire aux raffinements de la préciosité et se plier aux codes subtils de la séduction, il est en outre affligé du plus gothique des préjugés, comme on disait alors : il épouse à quarante-quatre ans une femme dont il est amoureux et à qui il restera, semble-t-il, fidèle. Bon père (il aura

de vie de garnison, à crayonner de petits poèmes galants, c'est avec une savoureuse balourdise : il faut le voir tourner le compliment ou trousser le madrigal en l'honneur d'une belle dame! Trop géomètre pour se complaire aux raffinements de la préciosité et se plier aux codes subtils de la séduction, il est en outre affligé du plus gothique des préjugés, comme on disait alors : il épouse à quarante-quatre ans une femme dont il est amoureux et à qui il restera, semble-t-il, fidèle. Bon père (il aura

effet, ma chère amie, le monsieur était un cordonnier. Je ne peux te rendre combien j’ai été honteuse : par bonheur il n’y avait que maman. Je crois que, quand je serai mariée, je ne me servirai plus de ce cordonnier-là. Conviens que nous voilà bien savantes ! Adieu. Il est près de six heures, ma femme de chambre dit qu’il faut que je m’habille. Adieu, ma chère Sophie ; je t’aime comme si j’étais encore au couvent. P.S : Je ne sais par qui envoyer ma lettre : ainsi j’attendrai que Joséphine vienne. Paris