La Princesse De Cleves Style

pour jamais. Mais les hommes conservent-ils de la passion dans ces engagements éternels ? Dois-je espérer un miracle en ma faveur et puis-je me mettre en état de voir certainement finir cette passion dont je ferais toute ma félicité ? Monsieur de Clèves était peut-être l’unique homme du monde capable de conserver de l’amour dans le mariage. Ma destinée n’a pas voulu que j’aie pu profiter de ce bonheur ; peut-être aussi que sa passion n’avait subsisté que parce qu’il n’en aurait pas trouvé en moi

livre est resté bien plus vivant qu’on ne l’imagine. Si vous l’ouvrez et que vous commenciez à le parcourir, il vous tient bientôt et vous entraîne. La variété des connaissances qui s’y déploient, le mouvement rapide de la pensée et la vivacité du style, vous empêchent de lâcher prise. Il semble qu’on assiste à ces conversations de Voltaire dont les contemporains rapportent les séductions irrésistibles. C’est Voltaire « sachant instruire et amuser en même temps », comme disait le grand Frédéric, s’intéressant

s'éloigne de baroque, du luxuriant auquel s'était plu la génération qui précéda 1660. Le classique "choisit, élimine, sans regret" Il ne s'égare point en de trop longs détours. Art poétique : III , 302 - III, 254 - I 49, 60… - III, 256 Cf Princesse de Clèves ( 5000 pages ! "Va, je ne te hais point"… cf la remarque de Gide :" Le classicisme français tend tout entier vers la LITOTE. C'est l'art d'exprimer le plus en disant le moins ; art de pudeur et de modestie" (Incidences NRF 1924, p. 240)

Introduction L'art semble évoluer, se renouveler en permanence. En effet, avec l'art moderne et l'art contemporain, nous avons abandonné la notion de beau ou de style intemporel pour voir dans l'art une création de l'homme, la production de quelque chose de nouveau avec lequel une époque s'identifie. Intemporel par la continuité de certains mouvements artistiques, par la reprise, l'influence des oeuvres passées. Intemporel aussi par la remise en cause permanente de l'originalité en art. L'écrivain

Etre écrivain n’est pas donné à tout le monde, c’est une véritable vocation. Chaque romancier se doit d’avoir un style, une marque originale et de l’imagination pour son récit. Le travail qu’il effectue demande beaucoup de temps et de réflexion. L’écrivain se doit d’être déterminé, inspiré. L’histoire qu’il mettra en page a pour but de plaire au lecteur. Quelque soit le type de roman, il y a une symbolique plus ou moins perceptible que le lecteur doit comprendre, auquel il doit s’intéresser. L’auteur

les arts figuratifs. Il n'existe pas d'art poétique baroque ni de règles canoniques ou formelles. Le baroque est l'art du mouvement ; c'est une esthétique, une vision du monde, un comportement, une manière de réagir à une crise. Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome, Mantoue, Venise et Florence à la charnière des XVIe et XVIIe siècles et se répand rapidement dans la plupart des pays d’Europe. Il touche tous les domaines artistiques, sculpture, peinture, littérature, architecture et musique

(c’est une de ses caractéristiques). 2) 13ème au 15ème siècle : le roman en prose On trouve déjà l’idée, avec l’écriture en prose, que le roman doit toucher le public le plus large possible (mais c’est aussi un inconvénient : en s’éloignant du style élevé, le roman perd de la crédibilité). On introduit la matière de Bretagne (Irlande, Pays de Galle, Bretagne actuelle) et les légendes celtiques. On trouve le motif très important de la quête. (Cycle du Graal). On trouve également le motif amoureux

Candide - Rousseau - Montesquieu - Diderot - Chateaubriand, René - Stendhal Breton, Nadja PRÉCIOSITÉ BAROQUE - Longueur des textes - Style périphrastique et métaphorique - Louise Labé Épopée Théâtre Épopée HISTOIRE IMMÉDIATE - F. Villon Caractéristiques Auteurs, œuvresclés Genres dominants ÉPOQUE CONTEMPORAINE Poésie Lai Mme de Lafayette, La princesse de Clèves Théâtre Fables ROMANTISME (Allemagne) RÉALISME NATURALISME SYMBOLISME PARNASSE - Lyrisme - Exacerbation des sentiments - Référence

Histoire comique de Francion, Scaron, Le roman bourgeois) plus proche du réalisme, et les romans picaresque (Cervantès, Dom Quichotte). Le classicisme impose sa sobriété face aux excès du baroque. Ainsi naissent des romans d’analyse comme La Princesse de Clèves (Mme de la Fayette). Au XVIII°, la tendance se poursuit avec l’apparition du roman-mémoire (Manon Lescaut), du roman épistolaire et de l’antiroman (Diderot : Jacques le Fataliste).   Le triomphe du Roman au XIX° siècle   Méprisé aux

nous conduisent, en tant que spectateur, à observer les cadres spatio-temporels et à rentrer petit à petit dans leur intimité. Balzac laisse passer dès les premiers chapitres des allusions qui suggèrent le drame qui va se jouer dans ces lieux. Le style de Camus dans son récit l’Etranger place le lecteur dans un point de vue interne au héros. Mais ce qui frappe c’est cet étrange vide affectif qui crée le mystère, le suspens. Dans les deux ouvrages, le lecteur est captivé : on s’interroge et l’on