La Préface De Phèdre

entre le dernier quart du XVIIe siècle et les premières années du XIXe siècle. Introduction Au fondement de l’enquête de J. Herman se trouve une image : l’enfant séparé de son père, figure du texte écrit. La métaphore trouve son origine dans le Phèdre de Platon, où elle exprime les dangers attachés à l’usage de l’écriture : à la différence de la parole orale, l’écriture est une parole privée « du secours de son père »3 puisque les discours écrits sont incapables de répondre aux questions qu’on

monologue, c’est encore plus criant. Le critique Pierre Larthomas dit que le monologue théâtral est l’équivalent de l’analyse psychologique du roman car par lui, nous assistons à un déballage interne impossible dans la vraie vie. Les monologues de Phèdre, chez Racine sont célèbres pour exposer le personnage dans une attitude de reproches adressés aux dieux et au destin. Les stances du Cid de Corneille, dans lesquelles Don Rodrigue se livre à une délibération entre devoir et amour, offrent au spectateur

la bienséance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple Le Cid pour Corneille et Andromaque, Phèdre, Britannicus,... pour Racine). La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus illustre

règles bien précises, privant ainsi le spectateur de tout divertissement et de réalité. -Monsieur Leblanc : Pourquoi s’obstiner à vouloir divertir ? Regardez, toutes ces personnes, qui à l’époque, ont acclamé Racine pour des tragédies telles que Phèdre ou Andromaque. Ce ne sont pas des ignorants ! Et pourtant ce sont ces tragédies ou bien des comédies comme celles de Molière, qui ont fait le succès du XVIIe siècle ! -Christian Schiaretti : Certes, mais il faut savoir se renouveler ! Avec l’apparition

dont La Fontaine donne la définition dans la préface de son premier recueil : « L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l'Âme. Le Corps est la Fable ; l'Âme, la Moralité. » Le mot « fable » est employé ici dans son sens premier : récit. En termes d'argumentation, on analyse le récit (ou fable proprement dit) comme un exemple argumentatif et la moralité comme la thèse . Ses prédécesseurs Dans cette même préface, le fabuliste écrit une petite histoire de

visages de l’Autre). Pour jeudi 29/ 01 : Apprendre le cours sur les procédés de la persuasion ; interrogation de cours sur 10 points. Pour jeudi 12 février : travail à rendre sur une tragédie classique de votre choix : Britannicus, Andromaque, Phèdre, Le Cid, Cinna. S11 : Interrogation de cours Objectif : Révision du cours sur l’argumentation ; les procédés au service de la persuasion du destinataire. Activité : - Interrogation de cours - Distribution du Dossier lecture sur la tragédie

reprendront des mythes antiques en respectant ces règles à l’image de la tragédie de Jean Racine Phèdre, s’appuie sur le mythe de Thésée, et le sort de son royaume lorsqu’il est confié à sa femme Phèdre, amoureuse de son beau fils Hippolyte lui même épris d’Aricie. La pièce comporte cinq actes, se déroulent en une seule journée, et met en scène une seule intrigue, le triangle amoureux que constituent Hippolyte, Phèdre et Aricie, et s’achèvera par le retour de Thésée, dans un dénouement deus ex machina et

XVIIème siècle où la tragédie devient celle qui nous est la plus familière, elle désigne en effet un « genre dramatique noble et comportant des éléments tristes et sanglants, déplorables et la façon qu’à l’auteur de traiter le sujet ». Ensuite, la Préface de Cromwell marque un nouveau tournant dans l’Histoire de la tragédie et annonce la déconstruction progressive de ses lois les plus basiques, jusqu’au XXème siècle où les guerres sanglantes et successives changent la vision de l’homme et défont l’image

désespéré. Ses premières paroles disent souvent sa lassitude, sa résignation ou sa volonté de mourir. C’est Phèdre qui déclare, dès sa première apparition sur scène : « Soleil, je te viens voir pour la dernière fois ». (Phèdre, 1,3, v. 172.) Le héros racinien se sait voué au malheur. Sa mort est inéluctable. Il finit… ▪ Assassiné : comme Britannicus par Néron, ▪ Soit il se suicide comme Phèdre. C’est l’histoire d’une chute et d’une déchéance. Comme l’écrit Racine : « Il faut que ce soit [un

pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. La catharsis: Elle correspond à la purgation des passions.. Autrement dit, le spectateur doit être touché et doit pouvoir se sentir concerné