La Pêche D Ysengrin

leur bétail, le texte recrée en quelques mots un univers familier. Il indique déjà à travers la référence aux « jambons » l’un des enjeux du Roman de Renart, l’un des objets de convoitise des animaux. Cependant, c’est la pêche des poissons qui mobilise ici Renart et Ysengrin. 3. L’apologue suppose que le récit vienne appuyer, illustrer une moralité, c’est-à-dire une leçon générale tirée de l’histoire racontée. C’est bien ce que l’on trouve ici : 46 – de la ligne 1 à la ligne 5, le texte

beau neveu ! Il y a tant de poissons que je ne puis les soulever.» Commentaire Ysengrin prononce cette phrase après que Renart lui ai demandé de sortir ses prises de l'eau. Loin de se rendre compte de la supercherie, Ysengrin s'imagine qu'il a pêché beaucoup de poissons. Ce qui ressort ici, c'est que l'hypocrisie de Renart est bien servie par la stupidité d'Ysengrin. Récapitulation Ainsi, cette scène de pêche permet bien de voir que la ruse de Renart et la sottise du loup servent toutes deux

compilations encyclopédiques. À cette qualité, s’adjoint alors celle d’ordonnancement. Mais souvent bombé et convexe, il est aussi déformant et par conséquent associé à la tromperie et à l’illusion. Taché, il renvoie à l’imperfection ou à la souillure du péché originel. Comme tous les objets, il se prête donc à une pluralité de connotations, oscillant entre perfection et imperfection, connaissance et illusion. Mais fondamentalement, le miroir pose la question de l’« être comme » qui est au coeur des

leur bétail, le texte recrée en quelques mots un univers familier. Il indique déjà, à travers la référence aux « jambons », l’un des enjeux du Roman de Renart, l’un des objets de convoitise des animaux. Cependant, c’est la pêche des poissons qui mobilise ici Renart et Ysengrin. © NATHAN/VUEF 2003 - La photocopie non autorisée est un délit. 2. L’apologue suppose que le récit vienne appuyer, illustrer une moralité, c’est-à-dire une leçon générale tirée de l’histoire racontée. C’est bien ce que

sselet / étancher leur soif. / Mais leur conduite était différente. / Le l oup, plein de mauvaises pensées, / buvait en haut de la source. / L’agneau paisible / buvait dans le bas du cour ant. / Je crains bien qu’il ne s ache ce qu’il fait : / Ysengrin le menace fort. / « Misérable agneau, dit le traître, malheur à toi d’être venu à cette source ! / Tu ne sais que m’irriter / en troublant mon eau ! » / L’ agneau défend son bon droit / et dit qu’il n’a pas pensé à mal ; / Mais souvent le courant

en résultèrent. Vous connaissez les aventures de Tristan, les fabliaux, les chansons de geste. Beaucoup racontent aussi l’histoire d’Yvain et sa bête. Mais vous n’avez jamais entendu raconter la terrible et interminable guerre qui opposa Renart et Ysengrin. En vérité, ces deux barons se détestaient cordialement et ne cessaient de se battre. J’en viens à mon histoire. Écoutez donc l’origine de leur querelle, la raison de leur mésentente. (…) L’analyse. On peut remarquer dans cet extrait que l’on parle

ça dejus, Et touz li maus remaint lassus  Mais, Renart ne se contente pas de « mettre le paradis au fond d’un puits », il affirme que le bien reste en bas tandis que la mal monte, il prend ainsi le contre-pied de l’imagerie chrétienne qui fait du pêché un poids et du bien, de la grâce un allègement. Ces répliques nous montrent que Renart non seulement pervertit les espaces céleste et sous-terrestre en inversant leurs valeurs traditionnelles, mais il renverse aussi les valeurs que sont le bien et

un ruisselet / étancher leur soif. / Mais leur conduite était différente. / Le loup, plein de mauvaises pensées, / buvait en haut de la source. / L’agneau paisible / buvait dans le bas du courant. / Je crains bien qu’il ne sache ce qu’il fait : / Ysengrin le menace fort. / « Misérable agneau, dit le traître, malheur à toi d’être venu à cette source ! / Tu ne sais que m’irriter / en troublant mon eau ! » / L’agneau défend son bon droit / et dit qu’il n’a pas pensé à mal ; / Mais souvent le courant

- Les poèmes religieux : ils sont consacrés à la légende de la quête du Graal, vase précieux de Joseph d’Arimathie qui recueillit le sang du Christ en croix. Ce vase est conservé dans un château mystérieux et seul un chevalier vierge de tout pêché pourra le conquérir (qui sera Perceval). Chrétien de Troyes écrit Perceval ou le conte du Graal qu’il dédie au comte de France, Philippe d’Alsace. Ces poèmes ont beaucoup de succès, ils sont imités partout en Europe et influence de grand écrivain Italien

remaniées dans l’immense Lancelot en prose ou Corpus Lancelot-Graal (en 5 parties.) Le sens mystique du Graal est précisé, c’est le vase qui servit à la Cène. Il est gardé en « terre foraine » (étrangère) inaccessible à ceux qui ne sont pas purs de tout péché. C’est Galaad qui parvient à le conquérir. Aucassin et Nicolette « Chantefable » (1ère moitié du XIII°) avec alternance prose-laisses lyriques assonancées en 3 « actes ». Amours contrariées de deux adolescents qui finissent par s’épouser. Fraîcheur