La Raison Peut Elle Se Tromper

* Introduction Mentir à autrui est lui affirmer comme vrai ce que l’on sait faux dans le but de le tromper. Lorsque nous lui mentons, nous savons une chose que nous lui cachons. Nous créons alors une illusion chez cet individu. Mais à quoi servirait un mensonge si on sait que c'est un mensonge? Pour que le mensonge à soi-même soit possible, ne faut-il pas qu'on le confonde avec l'illusion ou avec l'erreur? Mais ce n'est plus un mensonge au sens strict puisque quand je me mens, je me cache quelque

et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n’en sont pas exemptes, parce qu’il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami

aspects pratiques, voire nécessaires pour la survie en société moderne, notamment en politique. Or, il ne faut pas omettre le côté mesquin qui peut être issu des mots, c’est-à-dire les beaux parlés, la rhétorique. Par rhétorique j’entends l’art et les techniques permettant de s’exprimer avec éloquence, de convaincre et de persuader. À première vue, ça peut sembler légitime; or, quand on utilise le langage pour induire les gens en erreur, pour créer des mensonges, ça devient évidemment problématique

affirmer ou nier, ce qui implique que ma volonté sorte de l'embarras du choix, tranche et se décide. Mais c'est précisément lorsque je veux m'assurer de bien choisir, c'est-à-dire de ne pas me tromper, que le doute s'empare de moi et me paralyse : je retiens mon jugement tant que me font défaut les raisons qui me permettraient de trancher. En ce sens donc, celui qui doute redoute par-dessus tout l'erreur et aspire à être dans le vrai, et c'est précisément parce qu'il ignore ce qu'il en est en vérité

son œuvre De la Nature des Choses, livre IV, pose le problème des sens, en relation avec la raison, et de leur importance dans l'apport de la vérité. L'auteur défend les sens qui nous apporteraient la vérité, selon Lucrèce ils ne peuvent nous tromper, seule l'interprétation et la raison peuvent nous tromper. Dans un raisonnement syllogistique, l'auteur va défendre sa thèse, les sens peuvent-ils nous tromper? Les premiers mots du texte sont "Tu verras..", ce qui appel à l'expérience, à la connaissance

ont souvent été trompeurs. Ainsi, il serait plus sage de ne se fier jamais entièrement à eux puisqu’ils ont réussi à le tromper une fois et qu’ils pourront le tromper une autre fois. Ce que veut dire par cela Descartes est que les sens, c’est-à-dire l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue ainsi que le gout peuvent nous induire en erreur. Par exemple, il se pourrait qu’on soit trompé par l’ombre de quelque chose : on dirait fortement que c’est un être humain alors que ce n’est qu’un arbre perçu de très

point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons

conscience. Elle peut amener a des interrogations : Je vois un chat noir, est-il vraiment noir ? Cependant quand ma conscience porte sur moi-même, est-ce que je peux me tromper ? Si je m’interroge sur moi-même, est-il possible que j’oublie certains de mes aspects ? La conscience peut être un obstacle à la connaissance de soi. Il est possible en effet que nous sommes tout à fait autre que ce que nous avons conscience d’être. Si je suis vraiment ce que j’ai conscience d’être, on peut comparer la conscience

  A. Vue d'ensemble - plan     1. Abrégé et titre   a) Abrégé   Il met l'accent sur les raisons d'être du doute qui sera mis en oeuvre dans la méditation: "Je mets en avant les raisons pour lesquelles nous pouvons généralement douter de toutes choses..." en l'absence de fondements assurés. Il en expose brièvement la fonction - il nous délivre de nos préjugés;

Objet d’étude N°4 : le roman & ses personnages ; vision de l’Homme et du monde Français Question de corpus textes : « Un crime immotivé »Les Caves du Vatican(1914), Gide (A) ; «  Le monde se trompe » Que ma joie demeure(1935), Giono (B) ; « Luttant contre la création » La Peste(1947), Camus (C) Question : Quel(s) rapport(s) les personnages entretiennent ils avec l’action ? Ebauche de Plan: I- Les personnages font l’Action : Texte A il (Lafcadio) manigance un plan, prémédite