La Revue blanche

à l'avocat bohème Esnard, qui publie le roman-feuilleton Que faire? dans Le Matin. Entre 1901 et 1902, Apollinaire collabore à Tabarin, hebdomadaire satirique de Montmartre. Il publie ses trois premiers poèmes signés Wilhelm Kostrowiztky, dans la revue La Grande France. Il aime sans retour Linda Molina da Silva, sœur d'un de ses amis, et lui adresse des poèmes. En mai 1901, il est engagé par Madame de Milhau, aristocrate allemande veuve d'un comte français, comme précepteur de sa fille Gabrielle

dessiner les contours d'une école et d'une doctrine, pour chacun de ces deux mouvements, en dépit des textes théoriques qui furent censés les fonder en droit, sinon en raison : songeons au Manifeste de l'École décadente d'Anatole Baju, fondateur de la revue Le Décadent artistique et littéraire (1886), et à l'article de Jean Moréas intitulé "Le symbolisme", paru lui aussi en 1886. Disons que ces termes reflètent plutôt l'état d'esprit de la génération de la fin du siècle, saturée de luttes politiques,

laquelle il vivra jusqu'en 1912. Il est mobilisé en 1914, blessé en 1916, trépané. (14 / 18 : 1ère Guerre mondiale) En 1918, il est touché par la grippe espagnole et meurt à 38 ans tragiquement alors qu'il venait juste de se marier. Il collabora à la Revue blanche, à la Plume, au Mercure de France et témoigna de toutes les découvertes et avant-gardes de son temps : l'art naïf (le Douanier Rousseau), l'art nègre (aujourd’hui Art Premier !), le fauvisme, le cubisme avec Braque et Picasso (1913). Plus encore

réputation qui ne tardera pas à franchir les bornes de l'intimité. Dans ces conditions, j'ai lieu de croire qu'il a pu étonner M. Apollinaire dès avant 1905. [18] Croyez, cher Monsieur, à mes sentiments affectueusement dévoués. Georges DUHAMEL [...] Revue critique des idées et des livres 25 juillet 1913 La Vie littéraire [...] Petite Anthologie des poètes [...] M. Guillaume Apollinaire a le plus grand mépris de ses contemporains. Il ne les juge pas capables de le comprendre, et son langage leur

réputation qui ne tardera pas à franchir les bornes de l'intimité. Dans ces conditions, j'ai lieu de croire qu'il a pu étonner M. Apollinaire dès avant 1905. [18] Croyez, cher Monsieur, à mes sentiments affectueusement dévoués. Georges DUHAMEL [...] Revue critique des idées et des livres 25 juillet 1913 La Vie littéraire [...] Petite Anthologie des poètes [...] M. Guillaume Apollinaire a le plus grand mépris de ses contemporains. Il ne les juge pas capables de le comprendre, et son langage leur

mélancolie à travers une femme. A Rome, le 26 août 1880 naît Guillaume Apollinaire, En 1885, avec sa mère il quitte l’Italie et s’installe dans le sud de la France. Guillaume occupe divers emplois et vit intensément dans les bibliothèques. La Revue Blanche publie le 1er ouvrage signé Guillaume Apollinaire : l’Hérésiarque. Il collabore à diverses revues, Il fait des rencontres importantes : Alfred Jarry, André Salmon, Derain, Vlaminick. A Montmartre Max Jacob, Picasso.  En 1907 Guillaume publie

la composition et de la recomposition . Chaque tableau est une totale recréation. Pourquoi étudier ce peintre en français ? Pierre Bonnard est comme nous l’avons vu un homme de lettres, il obtiendra son diplôme d’avocat et participe à la Revue Blanche ainsi qu’aux poèmes de Verlaine .On peut donc voir que les lettres et les arts sont liés. Il réalise une peinture de la vie quotidienne pour être plus proche du spectateur. C’est pourquoi il utilise les mêmes scènes « familières », les mêmes personnages

d’une œuvre très abondante avec contes, récits, textes érotiques, textes dramatiques, chroniques… Grosse activité littéraire. Apollinaire publie dans les revues de l’époque telles que « Le Festin d’Esope » qu’il a lui-même fondée en 1903, « La revue blanche », « Le Mercure de France », « La Plume »... Dès 1900 (à 20 ans), il propose une pièce à un directeur de théâtre. Puis en 1901, il compose un roman « La Gloire de l’Olive », qu’il égare dans un train entre le Vésinet et Paris. Il est l’ami des

tarde pas à s’éprendre de la gouvernante Annie Playden qui tourne son cœur mais la séparation va se prononcer l’année d’après et, qui lui inspirera amoureusement le poème de la très célèbre « Chanson du Mal-aimé » qui paraît pour la première fois en revue en 1909.          En 1902, Guillaume Apollinaire accompagne une fois de plus la famille de Milhau dans un périple européen beaucoup plus concentré en Allemagne qui le conduit successivement à Cologne, Hanovre, Berlin, Dresde et Munich. Toutefois, il

Alfred Jarry a 20, il va être embauché par Lugné Poe pour faire des tas de choses comme secrétaire du metteur en scène et assistant. A 23 ans il met en scène lui-même sa propre pièce : Ubu roi. A cette époque, Jarry va beaucoup écrire dans La revue blanche et le Mercure de France. Pour lui, le théâtre ne doit pas s’adapter à la foule. Il est contre le théâtre pour tous, le théâtre populaire. Il a une conception élitiste du théâtre, c’est pourquoi il va choisir le Théâtre de l'œuvre et non le théâtre