La Rupture Hémon Et Antigone

tel-00272376, version 1 - 11 Apr 2008 36 Antigone ou la piété, Garnier OBSTACLES PASSIONS PERSONNAGES aux PERSONNAGES PASSIONS DESSEINS DESSEINS β α des Pα des Pα Empêcher le Edipe Crainte Suicide suicide Pitié Antigone d’Edipe Guerre Trouver un Désir Polynice / Haine pour compromis (réconcilier Jocaste Etéocle l’héritage V pour éviter la ses fils) Ex : v. 850 E guerre R Dévier la S punition de U Créon, la Amour Hémon S lever Punir Punir Créon Antigone en lui ôtant Créon Colère qui a voulu son fils

la villa où vivent le jeune homme et sa famille. Elles permettent de transporter le lecteur jusqu’à l’endroit où les nouvelles voisines vont s’installer : « L’aile droite, inoccupée, était à louer. » (ligne 68). 2- Ce paragraphe crée une profonde rupture de ton. Après un autoportrait présentant un jeune héros romantique, le retour à la description des lieux est inattendu et crée donc un effet de surprise pour le lecteur. 3- Le narrateur s’efface et rapporte seulement des bruits, des images : il note

yeux lors de la lecture du roman. Une autre particularité: on a certains aspects, pas inventés, mais qui se retrouvent dans le dialogue même: les trous, les silences lors du dialogue, la majeure partie de l'intrigue sentimentale (ruptures) est trouée de silence, ruptures présentées sur le mode suggestif. Zones de dialogue trouées par des silences qui indiquent la pensée intime des personnages. Pas de discours verbal pur; suggestion de l'indicible. Il s'agit de montrer la complexité des rapports verbaux

145 – Pirandello, Six Personnages en quête d’auteur, p. 150 – Genet, Les Bonnes, p. 152 • Objet d’étude : les héroïnes féminines Œuvre intégrale : Musset, Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec l’amour, ou Giraudoux, Électre, ou Anouilh, Antigone, ou Beckett, Oh les beaux jours. Groupement de textes extraits du manuel : – Molière, Dom Juan, p. 124 Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation • 65 – Claudel, L’Annonce faite à Marie, p. 119 – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Serena, Rimmel

mortels ». Cocteau. Bref, au destin individuel. Le chœur, témoin civique, a moins d’importance. Sept pièces sur cent vingt trois nous sont parvenues. Parmi elles : Antigone : (-440). Encore une histoire de sépulture. Créon outrepasse son pouvoir. Devant, sinon l’absence, du moins le silence des Dieux, Antigone en appelle au droit parental. Elle mourra, mais la cité lui donne raison. Œdipe-roi : (-421 ?). Titre grec : Oedipos-tyrannos. Il se croyait un « tyrannos » (roi élu par acclamations)

figures de la légalité sont des figures de mort. La fidélité racinienne est funèbre, malheureuse. C’est ce qu’éprouve Titus, par exemple : son père vivant, il était libre, son père mort, le voilà enchaîné. C’est donc essentiellement à sa force de rupture que l’on mesure le héros racinien : c’est fatalement son infidélité qui l’émancipe. Les figures les plus régressives sont celles qui restent soudées au Père, enveloppées dans sa substance (Hermione, Xipharès, Iphigénie, Esther, Joad) : le Passé est

une école où la vertu n’était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes […] Il serait à souhaiter que nos ouvrages fussent aussi solides et aussi pleins d’utiles instructions que ceux de ces poètes. » (Racine Phèdre, préface). Antigone vient après Œdipe Roi et Œdipe à Colone. Créon est un homme intègre qui gouverne Thèbes avec sagesse et abnégation. La première fois il a remplacé son beaufrère le roi assassiné, mais il laisse sa place à Œdipe qu’il juge plus compétent et qui vient

incontournables : une victime, un enquêteur, un suspect, un mobile, des preuves et un coupable thèmes récurrents : trahison, énigme, piège, soupçon, doute, poursuite, fuite, etc. • structure du récit : schéma narratif assez conventionnel, avec ruptures dans la chronologie (retours en arrière) • narrateur : absent ou présent • figures (de style) : énumération, comparaison, répétition, analepse, etc. • texte souvent publié dans une collection ou une série dans laquelle plusieurs récits avec

figures de la légalité sont des figures de mort. La fidélité racinienne est funèbre, malheureuse. C’est ce qu’éprouve Titus, par exemple : son père vivant, il était libre, son père mort, le voilà enchaîné. C’est donc essentiellement à sa force de rupture que l’on mesure le héros racinien : c’est fatalement son infidélité qui l’émancipe. Les figures les plus régressives sont celles qui restent soudées au Père, enveloppées dans sa substance (Hermione, Xipharès, Iphigénie, Esther, Joad) : le Passé est

gagna ensuite l’Europe, eut une influence décisive sur la littérature française. La Renaissance est une sorte de révolution dans les poquées philosophiques, religieuses, politiques, sociales et littéraires. Elle marque dans tous les domaines une rupture avec le monde médiéval, et suscite une passion pour les découvertes et pour les théories scientifiques. Cette révolution intellectuelle et technique entraînera une transformation complète des mœurs et, en définitive, du monde. Au point de vue littéraire