La Satire Dans Les Femmes Savantes

Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire avec éclat, Rabelais est de ceux qui luttent avec enthousiasme en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques. Il écrit une lettre à Érasme dans laquelle il se déclare le fils spirituel de l'humaniste, en ce qu'il a voulu réconcilier la pensée païenne avec la pensée chrétienne, construisant ainsi ce qu'on a appelé l'Humanisme chrétien Rabelais égratigne volontiers les femmes, raille les maris infortunés et présente le mariage

octobre 1919, lorsque l’écrivain et poète Pierre Louÿs, auteur de plusieurs œuvres réputées, annonça au terme de plusieurs années d’études stylistiques comparatives que Pierre Corneille était l’auteur des pièces sérieuses de Molière, notamment Les Femmes savantes, Tartuffe, Dom Juan ou encore Amphitryon. Ce fut aussitôt une très vive réaction de la part de tous ceux dont la profession était de connaître ou faire connaître Molière et, en premier lieu de l’Université et de la Comédie-Française. Découragé

illustration, et il ne se place pas en tant que simple imitateur du travail des Pensées ou des Maximes, bien au contraire. Ces deux auteurs sont souvent paraphrasés par La Bruyère : pour Pascal, l'idée de la distinction entre le peuple, les demi-savants et les « grandes âmes » est reprise dans la remarque 35 dans des « Ouvrages de l'esprit » : « Les sots lisent un livre, et ne l'entendent point ; les esprits médiocres croient l'entendre parfaitement ; les grands esprits ne l'entendent quelquefois

a amené à ce qu'il est devenu impossible de travailler dans le domaine de la satire politique. C’est-à-dire, pendant 1835–1848 pour les raisons de censure le peintre est obligé de refuser la caricature politique, et il s'adresse à la caricature sociale et l'illustration. Apparaissent une pour d'autres ses séries remarquables : « L’Histoire ancienne », parodies de l’Antiquité, « Les Bas-bleus », qui épinglent les femmes écrivains, « Les Bons Bourgeois », les « Locataires et propriétaires » et « Les

comédie de mœurs qui critique les faits de société ( avec Les femmes savantes) - les grandes comédies ( avec Tartuffe ) - les comédies ballets ( avec Le bourgeois gentilhomme ) IV) Après la comédie classique... au XVIIIe siècle La comédie porte sur la critique du monde politique et sociale et donne davantage la parole aux opprimés ( Beaumarchais ). au XIXe siècle Le vaudeville repose sur des situations loufoques et fait la satire de la bourgeoisie. au XXe siècle La comédie rencontre

de caractère , le personnage incarne un défaut ou est obsédé par une certaine idée. L’Avare, Le Malade Imaginaire font partie de cette catégorie. Enfin dernière grande forme du théâtre au XVIIème siècle, la comédie de mœurs, qui se moque, fait la satire d’un comportement d’un certain groupe social, comme dans Tartuffe, qui dénonce l’hypocrisie religieuse.(scène de Tartuffe représentée ci-dessous).  Molière (1622-1673) Issu de la bourgeoisie, son père était marchand tapissierC’est en 1643 qu’il

d'intrigue, de pouvoir et de séduction, dans laquelle les deux sexes se livrent bataille. C'est un roman épistolaire où 175 lettres révèlent les pensées, les actions et les désirs intimes de chaque personnage. Elles montrent la conquête de deux jeunes femmes, la jeune Cécile de Volanges et la pieuse Présidente de Tourvel , par deux libertins (libre penseur, est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe ) avec une liberté) : - la marquise de Merteuil et son accolyte

du héros principal, les personnages des contes de Voltaire se réduisent à quelques traits significatifs et stables, et symbolisent des personnages dont les caractéristiques symbolisent un vice ou un défaut moral, une position sociale utile à la satire. En outre, ils s'organisent en un réseau complexe, au service de la démonstration philosophique. Enfin, leur place dans le récit s'ordonne selon un schéma classique des contes. L'absence de description physique est fréquente. Lorsque la description

Les Précieuses ridicules. Molière veut montrer qu’il n’est pas seulement un « farceur ». Il décide alors l’élver la comédie à un rang égal à celui de la tragédie. Il retrouve son public avec les comédies : L’Ecole de maris, les Fâcheux, L’Ecole des femmes. Cela lui apporte la protection du roi. Cependant, il a aussi des ennemis - l’Hôtel de Bourgogne et auteurs dramatiques encouragés par Corneille. Il leur répond en jouant L’Impromptu de Versailles où il se moque d’eux. Le roi Louis XIV lui manifeste

(1666) ou Les Fourberies de Scapin (1671), des comédies plus psychologiques comme L'École des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Liste des œuvres de Molière (par ordre